Avec la prochaine mise en place de NSE (New Student Experience), c’est un énorme chantier qui va bientôt prendre fin dans les centres Wall Street English que dirige Pierre Doucet en Bourgogne – Franche-Comté et dans le Haut-Rhin. Un cap important qui mettra la structure à un très haut niveau de technologie pédagogique comme on en a rarement connu dans le monde de l’apprentissage des langues tout en conservant la même proximité avec les stagiaires dans la qualité de leur accueil et du suivi de leurs formations. Explications avec Anne Leduc, responsable du centre de Dijon.
« Your course. Better ». C’est le slogan qui résume votre démarche ?
Absolument. « Your course. Better » résume parfaitement et efficacement la philosophie de NSE. Un slogan que l’on peut traduire ainsi : vos cours, votre formation. En mieux.
Mais que l’on se rassure, les fondamentaux ne changent pas. Nous avons une méthode efficace, garantissant 97 % de réussite, qui est une combinaison de préparations sur multi media validées par des cours avec formateurs. C’est la façon de travailler sur le multi media qui évolue. Techniquement, elle sera plus facilement accessible qu’aujourd’hui.
Qu’est-ce qui va donc changer ?
Nous allons proposer une nouvelle série, proche des séries TV du type Friends à l’américaine. Cette série a été primée en 2015 et a reçu le Best in digital éducation series impact award. Le stagiaire
trouvera un nouveau travail d’entraînement à l’oral, donc de prononciation. En quelque sorte, une bonne façon de se « déverrouiller ». On sait que les Français sont un peu coincés avec la prise de parole en anglais… L’objectif, c’est de créer des automatismes. Il faut que les mots sonnent justes à l’oreille sans forcément connaître les règles de grammaire. La langue ne s’apprend pas, elle se pratique.
Et qu’est-ce qu’on va trouver dans cette série ?
Différentes mises en situation qui sont toutes des prétextes pour travailler l’anglais dans les contextes courants et professionnels. On y retrouvera quelques personnages de la dernière série qui était devenue, reconnaissons-le, un peu vintage. Au total, ce sont 44 personnages qui vont habituer notre oreille à entendre des accents différents car l’anglais est une langue universelle.
Ce sont des personnages d’aujourd’hui, très vivants, de tous les âges et de différentes nationalités, qui vivent à New York dans le même immeuble. Certains ont un job ce qui permettra d’entendre aussi du vocabulaire business. On conserve évidemment cette idée simple et novatrice qui a procédé à la création de Wall Street : enseigner l’anglais en reproduisant le même processus qui nous a permis d’apprendre si facilement notre langue maternelle.
Ces deux dernières années, Wall Street English aura dépensé près de 12 millions d’euros dans la recherche et le développement. Cette série est une des facettes de cet important investissement. 120 jours de tournage auront mobilisé 253 acteurs sur 744 scènes et 1 716 scripts.
Quelles sont les avantages que vont y trouver les stagiaires ?
Pas seulement les stagiaires. Les formateurs aussi. Demain, avec les tablettes mises à disposition, le formateur pourra évaluer chaque point de la leçon pour s’assurer que le cours est vraiment assimilé et, éventuellement, déclencher des exercices complémentaires pour renforcer les points qui ne sont pas suffisamment acquis. C’est une méthode très personnalisée, très interactive qui permet des échanges encore plus construits entre stagiaire et formateur. Ce dernier fera une évaluation plus précise et, surtout, son évaluation aura une conséquence positive sur l’apprentissage du stagiaire. Le multi media permet de préparer le cours pour qu’on ait envie de prendre la parole et le cours permet de valider les points que l’on a travaillé dans le multi media.
Top départ le 30 janvier 2017 ?
Ce nouveau dispositif prendra effet le 30 janvier prochain. Tous les stagiaires du réseau France basculeront sur cette nouvelle méthode à cette date. Certains pays ont déjà fait ce pas avant nous comme l’Italie, la Chine. Nous nous préparons depuis plusieurs mois à cette échéance qui marquera une formidable évolution.
Nous travaillons sur les investissements techniques. On va devoir remettre à jour, en terme de puissance, certains serveurs qui devront intégrer la totalité des contenus pédagogiques et disposer, évidemment, de débits internet suffisants. Ce qui n’est pas toujours évident en fonction des zones géographiques.
Qu’en disent les stagiaires ?
Nous avons prévu de les voir tous pour leur expliquer l’évolution de la méthode. Un certain nombre d’entre eux n’auront pas achevé leurs cours fin janvier. Il faudra donc mettre en place la bonne organisation pour qu’ils aient terminé un niveau ou une unité à l’échéance. Il faudra aussi un temps de préparation avant de lancer les nouveaux cours. On commence à en parler et les retours sont enthousiastes. Vivement 2017 !
Propos recueillis par Jean-Louis PIERRE