Imagine un mouvement avec Célia Ruffino

Originaire de Rigny-Sur-Arroux (71) Célia Ruffino habite à Dijon depuis 2009, date de son entrée en STAPS.
A 24 ans, cette jeune chercheuse en sciences du sport se passionne pour le cerveau et s’intéresse tout particulièrement aux Neurosciences.
Au départ, c’est au métier de professeur d’EPS que se destinait Célia et puis, en arrivant en STAPS, les nombreux cours scientifiques (physiologie, biomécanique et surtout neurosciences) auxquels elle a assité, lui ont fait changer d’avis. « Après ma Licence Activités Physiques Adaptées et Santé, j’ai enchaîné avec un Master en me spécialisant cette fois-ci en recherche ». 
Actuellement en 2ème année de thèse, sur le thème  » Etude des mécanismes de la plasticité cérébrale suite à un entraînement mental « , Célia teste une méthode d’entraînement mental qui consiste à imaginer des mouvements, de façon répétée, dans le but d’induire des modifications et des améliorations de performance. « C’est une méthode de plus en plus étudiée et utilisée, dans de nombreux domaines tels que le sport, la musique, mais également en rééducation. Celle-ci s’avère être intéressante à utiliser par exemple lorsque des patients ne peuvent pas bouger (immobilisation, blessure…) ». Etant spécialisée en Neurosciences, elle regarde aussi l’impact que peut avoir ce type d’entraînement sur de possibles réorganisations au niveau cérébral. L’objectif principal de sa thèse étant de comprendre les mécanismes cérébraux qui découlent d’un entraînement par imagerie motrice, cette jeune scientifique cherche donc à voir quelle influence pourrait avoir ce type de pratique en rééducation, un domaine pour lequel elle porte un grand intérêt. 
« Ce qui me plait dans la recherche, c’est le fait d’effectuer des expériences, d’obtenir des résultats, de les analyser, de les interpréter. Et ce que j’aime encore plus, c’est de pouvoir partager ces résultats notamment avec les professionnels de santé pour qu’ils deviennent réellement utiles et utilisables ! J’apprécie également échanger avec le grand public dans le cadre du réseau de l’Expérimentarium de Dijon, qui organise régulièrement des rencontres avec des enfants, mais également plus globalement avec des personnes de tout âge ».
Dans un futur proche, Célia souhaite poursuivre sa thèse, continuer ses recherches et avancer dans son domaine pour faire de nouvelles découvertes. Portant un intérêt particulier au métier d’enseignant-chercheur, elle envisage d’occuper un tel poste à plus long terme ou d’enseigner à l’UFR STAPS.
Sportive depuis toujours, elle s’est récemment découvert une passion pour la course à pied qu’elle pratique en pleine nature, pour une décompression et une oxygénation maximale. 
C. C

INFO. http://experimentarium.u-bourgogne.fr