Roger Martin et Eiffage s’offrent une nouvelle centrale d’enrobage

Roger Martin a inauguré récemment une nouvelle centrale d’enrobés à Champdôtre, près d’Auxonne. Eiffage Travaux Publics partage cet investissement de 3 millions d’€.

Le groupe familial basé à Dijon et la major sont associés depuis 1991 dans la société Valse (Val de Saône Enrobés). D’une capacité de 300 tonnes/heure, la centrale toute neuve remplace l’équipement historique, devenu vétuste.

Plus d’une centaine de maîtres d’ouvrage et de maîtres d’œuvre se sont retrouvés vendredi 11 octobre à Champdôtre, près d’Auxonne pour l’inauguration de la nouvelle centrale d’enrobés de la société Valse (Val de Saône Enrobés).
Depuis 1991, elle réunit le groupe familial de travaux publics Roger Martin (155 millions de chiffre d’affaires, 1 000 salariés), basé à Dijon, et la major Eiffage Travaux Publics.
Le premier est actionnaire majoritaire de Valse (3 salariés) à hauteur de 51% ; le second possède 39% du capital.
La nouvelle centrale qui remplace l’ancienne, devenue vétuste, offre une plus grande capacité de production avec 300 tonnes d’enrobés par heure (contre 180 tonnes dans l’ancienne).
Opérationnelle depuis mars, elle a été reconstruite in situ pendant l’hiver dernier, une période creuse pour les constructeurs de route.
Aux normes européennes en vigueur, le nouvel équipement répond aux préoccupations environnementales des deux acteurs.
La nouvelle centrale offre une plus grande capacité de production et permettra de recycler les anciens enrobés pour en fabriquer des neufs, directement applicables sur les chaussées des routes.
Concassés, les anciens enrobés sont mélangés avec un mélange de gravier, de sable et de goudron (ou bitume). Inexistant dans l’ancienne installation, un malaxeur additionnel fabrique des mélanges plus homogènes et plus fins.
La nouvelle centrale permet de fabriquer une grande variété d’enrobés qui répondent à la demande du marché : antibruit, de couleur, tièdes …
Ces derniers sont appliqués à plus basse température (110-120 degrés) que les traditionnels enrobés chaud, appliqués à 180 degrés.
« Cette génération d’enrobés rend plus confortable le travail des ouvriers », précise Philippe Chifflet, directeur technique du groupe Roger Martin.
L’investissement s’élève à 3 millions d’€. Il fournit les chantiers des deux entreprises, situés en Bourgogne et en Franche-Comté.
Roger Martin utilise trois autres centrales d’enrobage : APL à Lure (Haute-Saône), cogérée avec Eurovia et le Franc-Comtois Bonnefoy TP, une à Ternay, dans le Rhône et une autre à Diors, près de Châteauroux (Centre), sur le site de son usine de fabrication d’émulsions.

Christiane Perruchot
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Photo : Roger Martin