Le Circuit de Dijon-Prenois, qui est à un tournant de son histoire avec une nouvelle gouvernance, se tourne avec envie et passion vers l’avenir. Le top-départ de la saison 2025 de cet équipement, qui a su réussir l’alchimie entre la légende sportive et l’innovation incentive, en fut une véritable illustration. N’en déplaise aux flocons qui tombaient…
La neige couvrant l’ensemble de la piste, le circuit de Dijon-Prenois aurait pu accueillir une des manches du célèbre Trophée Andros qui, malgré la température en dessous de 0, enflamme les stations de ski française. D’ailleurs le nouveau président du Circuit de Dijon-Prenois, Vincent Martin, n’a pas manqué de le glisser : « C’est une journée en 13, nous n’avons pas de chance, il neige. Nous aurions pu organiser les 24 heures sur glace de Dijon à la place de ceux de Chamonix ! »
Paradoxalement à cette météo capricieuse – certains diront même que c’est un tête à queue rédactionnel ! –, un titre s’est imposé pour ce lancement de saison qui a mobilisé, avec plus de 250 personnes présentes, une assistance particulièrement nombreuse : plein soleil sur le circuit de Dijon-Prenois ! Le ciel est en effet plus que clément pour le nouveau tournant que ce circuit aborde avec la nouvelle gouvernance qui s’inscrit dans une riche histoire dont le premier tour de roue a débuté, rappelons-le, le 26 mai 1972. Depuis, ce Circuit s’est inscrit dans la légende, avec, notamment, le duel épique que se livrèrent Gilles Villeneuve et René Arnoux, pneus contre pneus, devant plus de 100 000 spectateurs et les caméras du monde entier, le 1er juillet 1979 … Et ce n’est qu’un exemple du coffre des souvenirs.
Un avenir tourné vers l’excellence
Mais, ce 13 mars 2025, l’heure n’était pas au rétroviseur mais direction était prise vers l’avenir, avec Vincent Martin et son prédécesseur Yannick Morizot resté 19 ans à la présidence – il est encore directeur général afin que tout roule en matière de transition.
« L’engagement sans faille de Yannick Morizot a permis au Circuit Dijon-Prenois de se structurer et de s’affirmer comme un circuit de référence au rayonnement international. Je souhaite poursuivre avec cette passion qui m’anime le développement du Circuit en respectant son héritage avec l’ambition d’élever encore davantage son niveau d’excellence. L’hospitalité sera un axe fort de notre développement avec un événementiel de qualité… Et notre engagement sera total en matière de sécurité, c’est pourquoi nous poursuivrons l’amélioration permanente de notre piste… », a, notamment, souligné Vincent Martin, non sans insister sur « la fusion des 4 ASA départementales donnant naissance à une structure unique, l’ASA Prenois-Bourgogne, qui apportera encore plus de fluidité pour la sécurité (ndlr : la présidence lui a été confiée) ».
Un Circuit qui s’est réinventé
Yannick Morizot lui avait précédemment balisé la voie : « Une rénovation de fond a été engagée pour redonner un avenir au Circuit. Dix années de travaux ont été nécessaires pour en faire une piste aux normes afin de répondre à toutes les exigences. Nous avons gardé le Grade 2, qui nous permet de recevoir toutes les compétitions sauf la F1. En 2016, nous avons décidé de refaire l’ensemble des installations afin de devenir un haut lieu événementiel. Derrière cette passion, nous sommes une véritable entreprise qui est capable de répondre à toutes les attentes. Je suis très heureux de transmettre le flambeau à un nouveau président, un ami passionné de sport automobile et entrepreneur de renom, qui saura continuer à porter la flamme ».
Autrement dit poursuivre la route de ce Circuit légendaire qui a réussi à se réinventer après la dernière course de F1 qu’il a accueillie, le 20 mai 1984, et la victoire de Nikki Lauda. Et devenir un équipement loué 240 jours par et aux retombées économiques majeures sur le territoire, estimées à 70 000 nuitées et à 220 000 repas en moyenne par an.
Des événements à ne pas manquer
Les organisateurs des prochains événements majeurs se sont ensuite succédés, affichant tous leur satisfaction de continuer leur belle aventure dans ce lieu unique à plus d’un titre. Après la Coupe de France des circuits qui a donné le top départ du 14 au 16 mars, les belles affiches se succéderont : pour ne citer que celles-ci, l’Historic Tour (4 au 6 avril), le Championnat de France FFSA GT (9 au 11 mai), le Porsche Sprint Challenge (16 et 17 mai), les Coupes Moto Légende (23 au 25 mai), le Grand Prix de l’Âge d’Or (6 au 8 juin), Dijon Motors Cup (3 au 5 octobre). Ou encore Rêves d’Enfants Malades (11 octobre), qui, en partenariat avec le club Ferrari, met des sourires sur le visage de jeunes qui en ont bien besoin…
Vous pouvez retrouver l’ensemble des événements sur le site circuit-dijon-prenois.com. Un circuit qui, en Bourgogne Franche-Comté mais plus largement dans toute la France et l’Europe, mérite 3 étoiles… ou le soleil, c’est selon !
Xavier Grizot





