Depuis 30 ans, Jérôme Henry transmet sa passion pour les objets anciens et donne à voir leur unicité, leur qualité, et tout l’héritage culturel qu’ils transportent.
Dans la famille Henry, la passion pour les antiquités se transmet de génération en génération : antiquaire installé depuis 1994, Jérôme Henry a repris il y a une vingtaine d’années la boutique de ses parents, située à l’angle de la rue d’Auxonne et de la rue Coupée de Longvic à Dijon. A l’intérieur, la sélection d’objets est éclectique, allant de l’archéologie jusqu’à l’art moderne avec par exemple le célèbre ours Pompon. « Je suis spécialisé dans ce que j’aime », sourit l’antiquaire. « Je m’intéresse aux objets étonnants, qui méritent une attention particulière qu’on a oublié de leur porter, ou qui sont inconnus du grand public ».
A l’heure des grandes marques d’ameublement et de la décoration uniformisée, Jérôme Henry prône la valeur de l’ancien, et se bat contre l’idée reçue que cet univers est réservé à une élite : la gamme d’objets proposés est large, et, si certaines pièces « coûtent une fortune », d’autres sont bien plus accessibles. « A qualité égale, l’ancien est d’ailleurs bien moins cher que ce qu’on peut faire aujourd’hui, avec la flambée des prix de la matière première ».
Pour Jérôme Henry, les objets anciens ont le pouvoir de faire voyager et rêver. Et ce, par leur connexion à l’histoire de la France et du monde, par les souvenirs qu’ils portent. « Lorsque j’étais enfant, l’histoire et la géographie me faisaient rêver. J’ai voyagé en lisant Tintin, Jules Vernes… J’ai eu envie d’aller voir, d’étendre mon champ de vision. » Aujourd’hui en partageant sa passion, il espère redonner à chacun la curiosité et la sensibilité de la qualité, la capacité de développer son propre goût pour créer un intérieur sur mesure et qui a du sens.
Déborah Vital
