C’est par un anagramme que François Rebsamen a passé la main à Nathalie Koenders, lors du conseil municipal du 25 novembre : « Avoir été maire de notre ville aura été l’honneur de ma vie. Maire, c’est l’anagramme d’aimer. De la première minute de mon mandat jusqu’à ce soir, j’ai servi les Dijonnaises et les Dijonnais avec amour… » C’est par un abécédaire que vous pouvez (re)découvrir les principales réalisations marquées de son sceau depuis 2001.
Arbres
Sur la place Bossuet – le dernier aménagement urbain en date qui a fait la part belle à la désimperméabilisation –, viennent d’être plantés 70 arbres. Le patrimoine végétal s’élève à Dijon à quelque 50 000 arbres et, s’il y a bien un symbole, c’est la Forêt des enfants (notre photo), où un arbre est planté à chaque naissance d’un Dijonnais…
Base nautique
Voilà peut-être avant l’heure le symbole de la transmission réussie. La nouvelle Base nautique et de sports de nature au lac Kir, portée par la première adjointe Nathalie Koenders, ancienne championne de kayak, et inaugurée en juin 2024. Un nouveau bâtiment de 2 000 m² conçu en haute qualité environnementale offrant désormais des installations de pointe…
Concert de rentrée
Nous ne pouvons pas être exhaustif en matière de culture, tellement les réalisations ont été nombreuses. Nous pourrions évoquer la métamorphose du MBA (à qui nous laisserons naturellement le M), la gratuité des musées, la rénovation de la salle mythique de la Vapeur, l’avènement de l’Opéra Dijon… Mais comment ne pas placer les projecteurs sur le concert gratuit de rentrée !
DFCO
Même s’il évolue actuellement en nationale, le DFCO a connu l’élite… et François Rebsamen, ancien numéro 10 et passionné de ballon rond, y a été pour beaucoup. Il a notamment permis que les joueurs (et les spectateurs) évoluent dans un nouvel écrin digne d’une capitale régionale : le Grand Stade, en reconstruisant le stade Gaston-Gérard qui n’avait pas subi de rénovation majeure depuis 1934.
Eau
Impossible de ne pas évoquer la Dijonnaise, ce bien à consommer sans modération aucune, dans la ville d’Henri Darcy ! Nouvelle station d’épuration Eauvitale, création d’une usine de méthanisation des boues, avènement de la SEMOP en charge de la gestion de l’eau et de l’assainissement… Tout cela ne coulait pas de source… en 2001 !
Formation
Après les dernières municipales, nous présentions les nouveaux (et les nouvelles) élu(e)s en bonne place sur la liste de François Rebsamen, sous le titre « Les bébés Rebs ». Et l’un d’entre eux a bien grandi : Antoine Hoareau, le 1er adjoint de Nathalie Koenders. C’est dire si la formation des nouvelles générations d’élu(e)s fait partie intégrante du bilan de François Rebsamen à Dijon…
Gastronomie
François Rebsamen a avoué que cela avait été le projet le plus complexe qu’il ait eu à mener et c’est grâce à celui-ci que le terme de « capitale mondiale » a été prononcé la première fois pour Dijon : la Cité internationale de la Gastronomie et du Vin, en lieu et place de la friche de l’Hôpital général, inaugurée le 6 mai 2022.
H20
Afin de prendre une bouffée d’oxygène supplémentaire et de se libérer un peu plus des énergies fossiles, Dijon a fait le choix de l’hydrogène. Le 24 juin 2024 fut inaugurée la première station de production et de distribution d’hydrogène vert sur 9 000 m² près de l’unité d’incinération des déchets.
Innovation
Après le parc Valmy, Mazen-Sully fut le premier technopôle à voir le jour afin d’accueillir les fleurons de la biotechnologie. En parallèle à l’enseignement supérieur à la recherche qui se sont particulièrement développés, l’innovation a été une grande cause municipale et métropolitaine, pour faire de Dijon une « Performance City ». Dernier exemple en date, le technopôle SantéNov…
Jeunes
Là, nous pourrions sans problème faire un abécédaire scolaire, avec tous les travaux qui ont été effectués dans les établissements dijonnais. Le dernier plan de 75 M€ sur 10 ans pour rénover les écoles et les inscrire dans la transition énergétique l’a encore illustré. Mais nous pourrions également rappeler la création de la Cuisine Centrale…
Kir
L’inauguration de la Base nautique a coïncidé avec le 20e anniversaire de Dijon Plage. Un décor balnéaire pour que le farniente et la baignade soient tout autant agréables à Dijon que dans le Sud de la France chaque été… le lac du Chanoine n’a pas pris une ride sous son successeur, bien au contraire, il a subi une belle cure de jouvence !
Logements
L’éco-quartier Junot, autour d’un poumon vert, et d’une œuvre d’art que l’on doit au Consortium, fut le premier. Et Arsenal sera l’ultime… Afin que Dijon continue d’être une exception démographique dans l’Est de la France, en gagnant des habitants, la construction de logements a été l’un des fils conducteurs (de travaux) des 4 mandats de François Rebsamen. En reconstruisant la ville sur elle-même…
MBA
Les Ducs de Bourgogne sont restés de marbre dans leur tombeau. Et pourtant leur écrin a subi une métamorphose d’envergure qui aura nécessité au total un investissement de 60 M€ et pas moins de 18 ans de travaux… d’Hercule. Le 17 mai 2019 et l’inauguration du MBA resteront comme une belle histoire des François : Rebsamen et Devosge, le créateur de cet espace artistique en 1732.
Nage
Le 1er mai 2010, Dijon a plongé dans le grand bain avec l’ouverture de la Piscine Olympique, dotée de 3 bassins différents et d’une fosse de plongée (la seule à l’époque en Bourgogne). Les adeptes de Neptune se sont retrouvés 9 ans plus tard comme des poissons dans l’eau avec la réouverture de la Piscine du Carrousel après 2 ans de travaux… et plus de 20 M€.
OIV
C’est grâce à l’accueil du siège de cet acronyme à l’hôtel Bouchu dit d’Esterno – entièrement rénové – le 12 octobre dernier que Dijon a accueilli sa première organisation internationale et est devenue capitale mondiale du Vin. Et les vendanges – au sens de retombées – de l’arrivée de l’Organisation internationale de la Vigne et du Vin dans la cité des Ducs devraient se poursuivre longtemps…
Piétonnisation
P comme piétonnisation ou place ! Cela marche aussi, et, comme François Rebsamen a entamé son périple piétonnier avec la place de la Libération en 2006, cela tombe plutôt bien. Les jeunes générations ne savent pas qu’avant les bus circulaient rue de la Liberté et que les voitures se garaient sur le bitume de l’ancienne place Royale. Depuis c’est la piétonnisation en cœur de ville qui a été couronnée !
Quartiers
S’il fallait ne retenir qu’un quartier qui a changé de visage, ce serait, sans conteste, celui des Grésilles. L’opération de renouvellement urbain a transformé en profondeur ce quartier. La nouvelle jeunesse des Grésilles avait débuté par un symbole fort : l’implosion de la tour Billardon en 2003… Le changement était en marche !
RESPONSE
En matière d’économie d’énergie, Dijon a trouvé la bonne RESPONSE. A tel point que la commission européenne s’en inspire pour la reproduire dans de nombreux autres pays. La plus importante opération d’autoconsommation énergétique collective bat son plein dans le quartier Politique de la Ville de la Fontaine d’Ouche. Pas moins de 500 logements sont concernés…
Smart City
Dijon s’est hissée parmi la short list finale du World Smart City Awards, autrement dit, dans la langue de Victor Hugo, du concours mondial de la ville intelligente. Et ce, grâce à OnDijon, le poste de pilotage connecté de l’espace public des 23 communes de la métropole qui a été mis sur orbite le 11 avril 2019.
Tram
Un tramway nommé désir… Depuis le 1er décembre 1961, la capitale régionale n’avait plus de transport en commun en site propre. Après le plus grand chantier dijonnais du début du siècle et 399 M€ d’investissements publics, le Tram fit son grand retour le 1er septembre 2012 avec la première ligne, la seconde suivant le 8 décembre. La Révolution douce était en marche…
Usine d’incinération
L’usine d’incinération des déchets ménagés, qui, dès 2004, a bénéficié d’un investissement de 18,3 M€ lui est devenu un outil industriel unique en Côte-d’Or capable de traiter les déchets de 360 000 habitants. Et, depuis, elle réutilise la chaleur produite par la combustion des déchets pour alimenter le réseau Dijon Energies. Un système vertueux par excellence…
Vignes
Il faudra encore patienter quelque peu pour que l’INAO accorde l’appellation Bourgogne Dijon, mais Dijon et la métropole dijonnaise ont d’ores et déjà renoué avec leur histoire vineuse. Pas moins de 60 hectares de vignes ont été replantés, dont 20 sur le plateau de la Cras, qui était, il faut s’en souvenir, voué à l’urbanisation… Mais c’était avant 2001 !
Watts
Dijon s’est éveillée… même la nuit. Comme nous approchons des festivités de fin d’année, comment ne pas évoquer les illuminations de Noël, conférant une magie féérique au patrimoine. Un patrimoine qui a été, rappelons-le, placé sous les projecteurs dès 2003 par le Plan lumière. Une façon de faire de Dijon une nouvelle… ville lumière, en LED bien évidemment désormais !
XXL
Durant les deux dernières décennies, Dijon n’a eu de cesse de truster le podium de nombre de classements : ville où il fait bon vivre, ville attractive, ville sportive, ville écologique, smart city… Et nous pourrions longtemps continuer cet inventaire à la Prévert. Elle est ainsi devenue une ville XXL qui compte tout l’Hexagone… et bien plus largement ! Comme le prouve cette Marianne d’Or reçue par François Rebsamen pour la Ville 3.0…
York
L’OIV fut certes la première organisation internationale à s’implanter à Dijon, faisant de la capitale régionale une nouvelle capitale diplomatique… Mais Dijon n’a eu de cesse de faire de ses jumelages de véritables partenariats, afin d’œuvrer au rayonnement et à l’attractivité de la ville : York, Mayence, Chefchaouen, Guimarães… Et, depuis l’année dernière, Kumamoto, histoire de prendre aussi le Soleil… levant !
Zénith
Culminant à 43 mètres, soit à la hauteur de la tour Philippe-le-Bon, le Zénith fit partie des premières réalisations d’envergure du chef d’orchestre dijonnais, François Rebsamen, afin d’offrir la culture au plus grand nombre. Le 16 octobre 2005, avec le groupe de rock Texas et sa chanteuse écossaise Sharleen Spiteri qui donna, Dijon s’élevait un peu plus près des étoiles…
Xavier Grizot