Voilà le genre d'interview qu'on ne trouve pas souvent dans la presse écrite. Des questions qui sortent de l'ordinaire, parfois impertinentes mais toujours souriantes... qui provoquent des réponses « cash » et sincères. Adrien Huguet, adjoint au maire de Saint-Apollinaire, chargé de l'innovation sociale, a accepté de se prêter à l'exercice.
Votre autoportrait en trois mots…
Volontaire. Optimiste. Heureux.
Votre principale qualité ?
Je dirais l’empathie.
Votre principal défaut ?
Probablement une certaine tendance, parfois, à la solitude.
Le plus beau compliment que l'on puisse vous faire ?
« Il est là quand on en a besoin ».
A vos yeux, quel est le plus beau monument en France ?
La basilique de Vézelay. Tant pour le monument en lui-même que l’esprit qu’on y ressent.
Le mot de la langue française que vous aimez le plus ?
Donner.
La valeur essentielle à défendre ?
Le respect, la tolérance.
L'homme qui vous inspire le plus dans l'histoire de France ?
Pas un homme en particulier, mais tous ces compagnons de la Libération, tous les héros de la Résistance.
Et la femme ?
Simone Veil.
A quel siècle auriez-vous aimé vivre ?
Le prochain. Je serais curieux de savoir ce qu’il nous réserve.
Qu'est ce qui ne vous fait pas rire du tout ?
La violence.
La question qu'on ne vous a jamais posée et que vous aimeriez que je vous pose ?
« Si vous aviez choisi une autre vie que la politique ? »
Et si je vous la pose ?
Enseignant. Ou peut-être gérant d’une guinguette, d’une petite auberge de village.
Quels posters aviez-vous dans votre chambre d'adolescent ?
Pas de posters. Mais la photo de mes parents.
Si vous disposiez de la merveilleuse lampe d'Aladin, quels seraient les trois vœux que vous formuleriez ?
Protéger, au sens large, mon jeune filleul, Lukas. Deuxièmement, lui assurer d’être heureux. Enfin, lui garder une éternelle capacité d’émerveillement.
Votre série télé préférée ?
La série « West Wing » ! Mais j’ai aussi une vraie tendresse pour une série que j’ai revue récemment, « Sense8 ».
Le dernier livre que vous avez lu ?
« De là, on voit la mer ». Une courte lecture, mais un des derniers romans de Philippe Besson qu’il me manquait.
Un geste écolo particulier ?
J’utilise quasi-exclusivement les transports en commun… ou la marche à pied !
Propos recueillis par Jean-Louis Pierre