Dijon : Mention très bien

Alors que les élèves de terminale peuvent, depuis le 20 janvier, formuler leurs vœux sur la plateforme Parcoursup pour la suite de leur cursus, la Ville de Dijon et la Métropole éditent un guide pratique intitulé : « La bonne équation pour réussir sa vie étudiante ». L’adjoint dijonnais Hamid el Hassouni détaille toutes les forces de la capitale régionale dans le domaine…

Le temps où Dijon enfantait des Gustave Eiffel, Henry Darcy ou encore Hyppolyte Fontaine qui ont tous marqué leur époque peut enfin renaître… Nous avons choisi ces grands techniciens et industriels mais nous aurions pu tout autant évoquer Jean-Jacques Rousseau, Jacques-Bénigne Bossuet, et bien d’autres. Ou encore plus près de nous Luigi Moio, le président de l’Organisme international de la Vigne et du Vin, qui a étudié dans sa jeunesse dans la capitale régionale. Un passage ayant œuvré, qui sait, à la victoire de Dijon aux dépens de Bordeaux et de Reims dans l’obtention du siège de l’OIV ?

Une chose est sûre, le rayonnement de l’enseignement supérieur, dans tous les domaines, représente l’un des piliers de la stratégie de la métropole pour écrire l’avenir au présent.

Dans les allées du Salon de l’Étudiant qui a effectué, les 21 et 22 janvier au parc des Expositions, son retour en présentiel, l’adjoint dijonnais Hamid el Hassouni a expliqué : « Nous faisons tout pour que le panel des formations soient le plus large possible et nous avons aujourd’hui pas moins de 600 cursus. Et ce, grâce à un travail partenarial avec l’Académie de Dijon et le monde économique. Dans le même temps, notre objectif est que tous les étudiants puissent vivre dans les meilleures conditions. Nous avons la chance d’avoir en terme de services, dans le domaine culturel, sportif… une offre très étoffée et, dans le même temps, Dijon reste à taille humaine, si bien que les étudiants se retrouvent un peu comme dans un cocon familial. ».
« Ce n’est pas un hasard que Dijon soit régulièrement classée en tête des classements des villes où il fait bon étudier. C’est un travail de longue haleine car nous sommes confrontés à une logique de concurrence entre territoires. D’après nos prévisions, nous dépasserions le cap des 45 000 étudiants en 2026… contre 32 000 en 2005 ! Le nouveau Campus métropolitain accueillant les grandes écoles d’ingénieurs ESTP et ESO y participera, tout comme la future école d’architecture qui ouvrira en 2024 », a détaillé l’édile dijonnais, avant de poursuivre : « Il faut ajouter à cela qu’il n’y a pas de tension dans le logement public comme privé et les loyers qui sont très attractifs. Nous avons aussi l’obsession de la question du pouvoir d’achat des étudiants. Et notre objectif est de réduire les écarts. Cela se traduit, entre autres, par l’augmentation de bourses municipales sur critères sociaux, la division par deux, l’année dernière, du coût des transports pour les boursiers… Nous tentons aussi de multiplier les temps d’échange, de toujours trouver l’occasion de leur donner la parole afin qu’ils puissent devenir des citoyens responsables, comme nous l’avons fait lors de la COP 26. Sur la question de la protection et du développement de la planète, nous avons, nous aussi, beaucoup à apprendre d’eux… Nous tentons de leur donner le maximum d’outils afin qu’ils puissent s’épanouir et co-construire avec nous la ville de demain ».

Afin de favoriser leur épanouissement mais aussi leur engagement citoyen, la métropole et la ville de Dijon viennent d’éditer un guide pratique intitulé « La bonne équation pour réussir sa vie étudiante ». Tous ceux qui emboîtent les pas de Gustave Eiffel, Henry Darcy et Hyppolite Fontaine apprécieront…

Camille Gablo