Les représentants permanents adjoints de l’OCDE ont choisi la capitale de la Bourgogne Franche-Comté pour tenir leur séminaire annuel. S’il fallait un signe supplémentaire de l’attractivité de Dijon, quelques semaines après que l’Organisation internationale de la Vigne et du Vin (OIV) a entériné l’arrivée de son siège, ce pourrait être celui-ci…
Décidément, Dijon attire les organisations internationales. Certes, celle-ci n’y implantera pas son siège mais tout de même… elle a tenu les 29 et le 30 novembre l’un de ses séminaires annuels dans la Cité des Ducs, signe d’une attractivité renforcée à l’échelle mondiale. Nous voulons parler de l’OCDE, Organisation de coopération et de développement économique, qui travaille avec les gouvernements afin de les accompagner dans les changements économique, social et environnemental.
Rappelons que l’OCDE a été fondée en 1948 afin de mettre en place le plan Marshall. Aujourd’hui, elle représente une plateforme d’informations et d’échanges, d’analyse et de partage de données afin d’établir des politiques publiques favorisant la prospérité, l’égalité des chances et le bien-être pour tous. Et elle regroupe 38 pays à économie développée…
C’est cette organisation qui a jeté son dévolu sur Dijon pour le séminaire annuel de ses représentants permanents adjoints (autrement dit les diplomates des pays membres). Ceux-ci se sont réunis salle de Flore au palais des Ducs avant de visiter le musée des Beaux-Arts.
Lorsqu’il a accueilli les membres de l’OCDE, le maire et président de Dijon métropole, François Rebsamen, n’a pas manqué d’insister sur l’attractivité du territoire : « Nous sommes heureux de vous recevoir à Dijon, ville d’ouverture, d’accueil et de tolérance, qui est en perpétuel mouvement dont le rayonnement et la notoriété internationale ont été reconnus en juillet 2015 par l’inscription au patrimoine mondial de l’UNESCO qui est venue valoriser son patrimoine exceptionnel. En choisissant la capitale de la Bourgogne Franche-Comté, vous avez constaté la grande facilité de liaison depuis Paris. Et cette bonne connectivité avec Paris, Lyon, Genève, Strasbourg et Bâle a été l’un des éléments important dans la décision récente de l’Organisation Internationale de la Vigne et du Vin (OIV) d’installer son siège à quelques centaines de mètres d’ici, dans un hôtel particulier du XVIIe siècle que nous rénovons actuellement ».
Les grands projets attractifs
C’était à quelques mètres – salle des Etats plus précisément – que l’assemblée générale de l’OIV avait adopté, à l’unanimité, le 25 octobre dernier l’implantation à l’horizon 2024 de son siège à Dijon et, plus précisément, à l’Hôtel Bouchu d’Esterno rue Monge.
L’ancien ministre du Travail n’a pas manqué d’évoquer non plus « les grandes entreprises, et pas seulement viticoles, qui participent au rayonnement de notre ville dans le monde entier ». Il a entre autres listé « SEB (à quelques kilomètres) dans l’électro-ménager, Urgo dans le pharmaceutique, le laboratoire Crossject, JTEKT équipementier automobile, Savoye leader mondial dans la logistique et le puissant consortium OnDijon, regroupant les géants Suez, EDF, Kapgémini et Bouygues, qui font de Dijon métropole un modèle de Smart City que des délégations du monde entier viennent régulièrement visiter ».
Après avoir abordé la métamorphose conséquente de la ville depuis 20 ans, le premier magistrat s’est aussi tourné vers l’avenir en abordant les grands projets de Dijon métropole qui rendront le territoire encore plus attractif : « le projet hydrogène qui permettra au réseau de bus de fonctionner entièrement à cette énergie verte, l’expérimentation de la transition énergétique vers des bâtiments à énergie positive à la Fontaine d’Ouche (dans le cadre du projet européen RESPONSE), le système de pilotage centralisé des services publics dans le cadre d’OnDijon ou encore la Cité internationale de la Gastronomie et du Vin qui verra le jour au printemps prochain… »
Après l’ouverture de la CIGV, d’autres instances internationales devraient frapper à la porte !
Camille Gablo