Le CGFL a reçu l’aide financière des clubs Rotary, à travers l’édition 2020 de son action « Jetons Cancer » dans l’acquisition d’un matériel pour le séquençage de 3ème génération. Cet équipement va permettre l’avancée d’un projet de recherche visant à étudier les modifications de la structure de l’ADN au cours de l’évolution du cancer du sein.
Depuis 2015, les bénévoles du Rotary réalisent, chaque premier samedi de février (en écho à la Journée mondiale contre le cancer), une collecte de fonds à l’entrée des grands magasins en donnant un jeton de caddie contre un euro. Avec l’argent récolté, le club finance divers projets qui ont pour but de lutter contre la maladie. Cette année, le Centre Georges-François Leclerc a eu la chance d’être sélectionné pour bénéficier d’une dotation de 58 500 euros destinée à l’achat de l’appareil FEMTO PULSE. A travers ce don, le Fonds de dotation JETONS CANCER, présidé par Alain Desplanques, a souhaité soutenir activement les actions de recherche de Romain Boidot, chercheur en biologie moléculaire au Centre régional de lutte contre le cancer.
Qu’est-ce que le FEMTO PULSE ?
Ce matériel est indispensable pour utiliser les séquenceurs de 3ème génération et permet la quantification et la qualification de l’ADN et de l’ARN. Le FEMTO PULSE, conçu par Agilent Thechnologies, permet aux chercheurs d’obtenir une sensibilité 10 fois plus élevée pour les frottis et jusqu’à 100 fois pour les fragments. Cette acquisition va permettre aux chercheurs en Biologie Moléculaire de poursuivre plus efficacement leurs recherches, et à terme de progresser dans la lutte contre le cancer. Le CGFL possède désormais l’un des rares exemplaires en France !
Le projet nécessitant le FEMTO PULSE vise à étudier les changements de la structure de l’ADN au cours de l’évolution de la pathologie cancéreuse mammaire (Pour rappel, le cancer du sein est le premier cancer féminin dans le monde). A l’heure actuelle, aucune étude n’a encore comparé les variations structurales de l’ADN entre les différents stades de développement d’un cancer du sein. Il est possible que les variations structurales de l’ADN arrivent très rapidement, voire avant l’apparition de la majorité des mutations.
Trois personnes sont impliquées dans ce projet : Sandy Chevrier, assistante ingénieur, en charge de la partie technique du projet avec la préparation et la qualification des échantillons ainsi que la génération des données brutes ; Corentin Richard, bio-informaticien, pour les analyses bio-informatiques des données et Romain Boidot, biologiste moléculaire, chargé de l’interprétation des données.
Dans un premier temps, ce projet se focalisera sur le cancer du sein, mais dans le futur, d’autres types de cancers pourront être analysés.