Le Stade dijonnais s’est doté d’une nouvelle responsable des partenariats et de l’événementiel, Camille Lenne, en provenance de l’ASM à Clermont. Portrait de la nouvelle joueuse… économique de l’équipe administrative de Philippe Verney.
Parmi les nouvelles recrues du Stade dijonnais figurent Joe Sproston, qui fait le bonheur des Knights de Doncaster (2e division anglaise) depuis 2015 mais aussi… Camille Lenne, qui, quant à elle, est passée par l’ASM à Clermont, un club qu’il n’est pas besoin de présenter tellement il rayonne dans le Top 14. La comparaison s’arrête là puisque, vous l’aurez compris, les deux ne débarquent pas à Dijon pour remporter les mêmes combats sur la pelouse de Bourillot.
Le premier est un pilier dévastateur de 29 ans et d’1,90 m pour 132 kg qui est passé par Béziers comme joker médical et qui rejoindra le Stade en juillet pour le renforcer la saison prochaine en Nationale… La seconde – dont nous ne vous donnerons pas les mensurations ! – vient d’être embauchée pour s’occuper des partenariats et de l’événementiel dans le club présidé par Philippe Verney. Et ce, après avoir obtenu son double diplôme – culture start-up et sport business – à l’Ecole supérieure de commerce (ESC) de Clermont-Ferrand en alternance chez les jaunes et bleus. Un nouveau défi pour cette jeune femme de 25 ans qui a découvert l’univers du rugby dans le club de Morgan Parra, Wesley Fofana ou encore Damian Penaud (pour ne citer qu’eux…) et qui a, sur place, développé, entre autres, nombre d’actions et de partenariats éco-responsables, notamment avec l’association France Cancer.
Tout comme le pilier gallois, elle a les valeurs d’entraide et la notion d’équipe chevillées au corps et… au cœur, loin de l’individualisme dont il est, bien trop souvent, question dans le sport professionnel. Et son approche vis à vis des actuels et futurs (elle l’espère) partenaires du Stade dijonnais l’illustre parfaitement : « Tout doit être basé sur du gagnant-gagnant. Le club a besoin de ses partenaires pour vivre et nous devons véritablement voir ce que l’on peut leur apporter. Mon rôle est d’être force de propositions ».
Arrivée seulement depuis quelques jours, elle s’est d’ores et déjà plongée dans le tissu économique local afin de mieux cerner les enjeux du bassin de la capitale régionale. « C’est une formidable opportunité », s’enthousiasme-t-elle, prête à remporter de nouvelles victoires… sur le terrain partenarial. Et ce, malgré l’adversité du moment inhérente au Covid-19 et aux contraintes sanitaires qui frappent douloureusement l’univers sportif ! Mais, comme Joe Sproston, elle n’a pas peur des défis !
Camille Gablo
Le Stade s’est envolé face à Blagnac
Grâce à une vaillance sans faille qui lui permit une défense de fer pendant toute la rencontre, le Stade dijonnais a, lors de son dernier match sur sa pelouse de Bourillot, fait retomber sur terre sur une équipe de Blagnac présentant pourtant de solides atouts. Une large victoire, la 4e de la saison, obtenue sur un score sans appel : 39 à 15. Avec pas moins de 5 essais marqués. Et, surtout, une générosité collective dressant le rempart devant les assauts des joueurs de Blagnac, siège d’Airbus. La débauche d’énergie en attaque fut totale pour faire perdre pied en fin de partie à un XV adverse dépassé.
Volonté d’un bloc qui sait faire face mais également qualité d’un groupe capable de construire un beau rugby, cette recette gagnante, le Stade l’a mise en musique parfaitement… sous la baguette du chef d’orchestre Benjamin Noirot. D’abord en mettant sous l’éteignoir le demi d’ouverture de Blagnac, dont la classe, à elle seule, était en mesure de faire basculer la rencontre. Ensuite en jouant fort, vite et bien : pour preuves le maul réussi de la première mi-temps, les percées efficaces du remplaçant Jean Paul et la chistera de Marzocca envoyant Dufau en terre promise.
Bref, un état d’esprit à saluer et à maintenir jusqu’à la fin de la saison… et, notamment, lors de la prochaine rencontre face à Aubenas !