Sur le front solidaire, Merci !

Confinement et lien social… Heureusement que cet oxymore (une figure de style alliant deux termes que tout oppose apparemment) a été d’actualité durant les terribles semaines où beaucoup se sont rappelés aux bons (enfin plutôt mauvais) souvenirs du Désert des Tartares de Dino Buzzati. Avec le Covid-19 érigé au rang d’épée de Damoclès dévastatrice au dessus de nos têtes, la solidarité fut, sans conteste, l’une des armes les plus efficaces. En première, deuxième ou troisième ligne (selon désormais l’expression consacrée), beaucoup se sont engagés au service des autres afin de leur apporter un peu de lumière durant cette période sombre. Depuis le 17 mars dernier, dans nos parutions virtuelles, confinement de nos lecteurs oblige, la rédaction de Dijon l’Hebdo a tenu à placer les projecteurs sur nombre de ces initiatives qui auraient sans conteste été du goût de François Rabelais, l’un des auteurs humanistes par excellence. Tout en continuant de vous informer, nous avons ainsi souhaité apporter notre pierre à cet édifice solidaire qui a permis d’éviter l’écroulement. Pour notre retour dans le monde réel, autrement dit dans notre version papier que vous pouvez désormais enfin retrouver, nous voulons une nouvelle fois rendre hommage à ces femmes et à ces hommes qui n’ont eu de cesse de combattre sur le front sanitaire. Quels que soient leur responsabilité, leur fonction, leur travail, leur engagement associatif… ils (et elles) n’ont eu de cesse de se mobiliser. A travers eux, ce sont aussi tous les anonymes, ceux qu’Antoine de Saint-Exupéry, autre grand auteur humaniste, aurait qualifiés de « soldats inconnus », que nous souhaitons également féliciter. L’épilogue s’impose de lui-même : Merci !

Camille Gablo

 

François Rebsamen : « Au travail pour la cause publique »

« Le service public municipal et métropolitain est, plus que jamais, à vos côtés ! » S’il ne fallait retenir qu’une formule du maire et président de Dijon métropole, François Rebsamen, au cours de la guerre sanitaire, ce pourrait être celle-ci. Commande et don de masques aux Dijonnais, accueil des enfants du personnel soignant, soutien aux personnes fragiles et isolées, mise en place de différents dispositifs afin d’épauler le monde économique subissant les affres de la récession, création d’une plateforme on line afin que chacun puisse participer à l’élan de solidarité… l’ancien ministre du Travail n’a eu de cesse, que ce soit à Dijon ou bien au sein de l’association de l’association France Urbaine, de travailler « pour servir la cause publique et l’intérêt général ». Tout faire pour protéger ses administrés, tel a été le leitmotiv, durant le confinement, de François Rebsamen qui fut, rappelons-le aussi, l’un des premiers à demander, au soir du 1er tour des élections municipales, le report du 2e tour !

 

Nadiège Baille et Yves Cottin : merci aux véritables Premiers de cordée

Où en serions-nous sans la mobilisation du CHU Dijon-Bourgogne ? Nous connaissons tous la réponse… et, à travers la directrice régionale Nadiège Baille ainsi que le président de la commission médicale d’établissement, Yves Cottin, nous voulons adresser nos remerciements à l’ensemble du personnel de cette institution qui a combattu au corps à corps le Covid-19. La Bourgogne Franche-Comté ayant fait partie des régions les plus impactées (souvenez-vous, le rouge ne renvoyait plus ces dernières semaines au liquide cher à Bacchus mais au virus qui se déversait intensément), le CHU a mis tout en œuvre pour que cette pandémie ne nous noie pas. L’investissement des équipes a été total… personnel soignant en tête, mais pas seulement. Selon la formule désormais consacrée du président de la République, empruntée à Roger Frison-Roche, ce sont eux qui se sont révélés comme les véritables Premiers de cordée ! Chaque jour, tels Sisyphe, ils ont dû vaincre les pics successifs ! Un grand merci…

 

DFCO : Olivier Delcourt a mouillé le maillot

Afin de remporter la victoire contre le Covid-19, le DFCO a été omniprésent sur le terrain de la solidarité. Et c’est peu de le dire, tellement le club emblématique de Dijon a mouillé le maillot notamment pour les professionnels de santé. Le président Olivier Delcourt, qui a le collectif dans la peau, a ainsi décidé d’octroyer une aide de 100 000 euros au CHU Dijon Bourgogne (la même somme fut accordée à son homologue de Besançon). Tout en lançant, auprès de ses nombreux supporters, une collecte de fonds… Nous pourrions également évoquer la distribution de milliers de viennoiseries, avec son partenaire la boulangerie Du Pain pour Demain, qui ont su redonner le sourire à des soignants qui en avaient bien besoin. Les initiatives du DFCO ont été multiples et ne doutons pas que, parmi celles et ceux qui applaudiront, la saison prochaine, les exploits de l’équipe première, beaucoup se souviendront de ces actions solidaires et offensives face au Coronavirus.

 

Patrick Jacquier – Isabelle Grandin : hyper actifs dans un secteur totalement inactif

Mise en place d’une cellule de crise, formation pour anticiper les nouvelles règles d’hygiène et favoriser la mise en place des protocoles sanitaires, action auprès des pouvoirs publics pour obtenir des aides, telles la gratuité des droits d’occupation du domaine public, distribution de masques et de gel hydroalcoolique… les actions de l’UMIH Côte-d’Or (Union des métiers et des industries hôtelières) ont été légion afin d’épauler ses quelque 600 adhérents qui ont subi, dès le samedi 14 mars à minuit, les affres du confinement. Le président Patrick Jacquier et la secrétaire générale Isabelle Grandin n’ont eu de cesse de se démultiplier afin de venir en aide à ces professionnels durement touchés, qui ont fait partie des derniers à pouvoir reprendre leur activité. Dans ce secteur, où, absence de ligne d’horizon oblige, le doute et les craintes quant à l’avenir ont été exacerbées par l’inactivité totale, l’UMIH Côte-d’Or a été on ne plus active…

 

Jean-Dominique Caseau : le capitaine du cassis… solidaire

C’est sur le parking de la Maison emblématique du Cassis dijonnais, L’Héritier-Guyot, que le pôle de compétitivité Vitagora a distribué les 400 000 masques aux entreprises de l’agro-alimentaire de Bourgogne-Franche-Comté. Tout un symbole ! L’entreprise historique de Dijon – ses racines remontent à 1845 – dont le destin est dorénavant associé à celui d’un autre emblème local, la Maison Lejay-Lagoute, a affiché toute sa modernité et son efficience depuis le début de la crise sanitaire. Sous la férule de leur capitaine, Jean-Dominique Caseau, dont l’expertise professionnelle (depuis son arrivée en 1978, il n’a eu de cesse de l’imposer comme un leader international) se conjugue avec un sens de la fraternité exacerbé, les deux entités ont poursuivi leur production. Non sans faire preuve, dans le même temps, d’une belle solidarité, comme les quelque 7000 litres d’alcool offerts aux établissements hospitaliers pour la préparation de gel hydroalcoolique ont pu également l’attester.

 

François Sauvadet écrit le Futur 21 au présent

Plus de 1 million de masques achetés pour un montant d’1,8 M€, soutien aux territoires et aux communes mais aussi aux aînés, aux personnes fragiles, aux enfants, aux associations, mobilisation en présentiel ou en télétravail de quelque 2700 agents, etc. Sans omettre la participation du Laboratoire départemental, en lien avec le CHU, à la campagne de dépistage du Covid-19. Le conseil départemental a été particulièrement actif durant la crise sanitaire… ce qui a fait dire à son président, François Sauvadet, que le « Département était l’échelon parfait pour faire face à la pandémie ». Non sans rappeler également que ses actions depuis des années pour le déploiement de la fibre et du très haut débit mais aussi pour le développement des circuits courts et du consommer local … avaient prouvé toute leur pertinence. La solidarité départementale a, une chose est sûre, joué à plein et son président, François Sauvadet, a pu tester (au présent) l’efficacité de son dispositif Futurs 21, faisant de la Côte-d’Or une véritable terre d’innovations.

 

CGFL : Charles Coutant comme Hippocrate

Les soignants qui ont combattu en première ligne le Covid-19 méritent naturellement tous nos applaudissements. Et pas seulement à 20 heures… Mais l’ensemble du secteur hospitalier a affiché une solidarité sans faille afin de vaincre ce fléau des temps modernes. Un exemple : le Centre Georges-François-Leclerc, qui a dû tout faire afin d’assurer la sécurité de ses patients et de son personnel, s’est, lui aussi, mis en ordre de marche afin d’être aux côtés du CHU Dijon Bourgogne dans son combat quotidien : mise à disposition de respirateurs ou encore accueil des chirurgiens voisins afin qu’ils puissent pratiquer des interventions notamment en urologie ou en URL, etc. Le directeur général, Charles Coutant, qui a le serment d’Hippocrate et, notamment l’assertion – « J’apporterai mon aide à mes confrères… » chevillé au cœur, a œuvré au quotidien pour « l’union sacrée » afin d’affronter au mieux la pandémie.

 

Vincent Martin : La route… solidaire

Le président de la Fédération régionale des travaux publics de Bourgogne Franche-Comté, Vincent Martin, a fait entendre sa voix durant les semaines qui viennent de s’écouler. Parfois même avec virulence, comme ce fut le cas au début du confinement, lorsqu’il a plaidé, auprès du gouvernement, la cause de la sécurité des salariés du BTP. La commande publique représentant 70% de l’activité des TP, il n’a eu de cesse d’exhorter les collectivités à « relancer ensemble la machine ». Ardent défenseur de « la solidarité dans la crise… comme dans la reprise », le patron du groupe Roger-Martin, qui regroupe pas moins de 1600 salariés, dont 600 sur le territoire de la métropole, a donné l’exemple dès le commencement de la lutte contre la pandémie. En offrant 8000 masques au CHU Dijon Bourgogne qu’il avait conservés de l’épisode H1N1. Et ce n’est là aussi qu’un exemple. Que ce soit comme président de la FRTP ou comme chef d’entreprise, Vincent Martin a, en tout cas, balisé la route… solidaire !

 

Danielle Darfeuille et François-Xavier Dugourd : Le canton solidaire… par excellence

Cela fait déjà de nombreuses années que la Fête des Voisins, les repas de rue ou encore les cafés des voisins solidaires font des émules dans le canton de Dijon I. Dans la droite ligne de ces initiatives et afin de « mobiliser la générosité qui n’a pas manqué de se faire jour durant le confinement », les conseillers départementaux Danielle Darfeuille et François-Xavier Dugourd ont été à l’origine d’une opération intitulée : « Coronavirus, et si on s’organisait entre voisins autour du quartier Montchapet ! » Une opération qui a permis, en complément de l’action publique, de favoriser la continuité du lien social indispensable, notamment, pour les personnes âgées isolées ou encore pour les personnes en situation de handicap. Nous pourrions également évoquer les 3000 masques fabriqués et offerts aux plus fragiles par un collectif de 35 couturières bénévoles originaires de ce canton, qui a, une chose est sûre, affiché, au grand jour, sa solidarité !

 

Gilles Clavel « dégélifie » la situation

Avec ses deux sociétés – Ailax, rayonnant dans la signalétique et les enseignes, et Bourgogne Confort by Ailax, œuvrant à l’accessibilité des personnes âgées et des personnes handicapées –, Gilles Clavel a su trouver des solutions pour ses clients afin qu’ils puissent (r)ouvrir dans les meilleures conditions. Et ce, en commercialisant une borne de distribution de gel sans contact développée par un fabricant français ayant déposé le brevet. Vous découvrirez, notamment, ce distributeur devant nombre de restaurants et d’hôtels du département, eu égard à un partenariat avec l’UMIH Côte-d’Or (Union des métiers et des industries de l’hôtellerie). Mais Gilles Clavel a également apporté sa pierre à la solidarité en offrant nombre de flacons de gel hydroalcoolique. Les gendarmes qui ont, notamment, bénéficié de cette aide ont ainsi particulièrement apprécié. Tout comme des transporteurs, des communes, des commerçants… Et la liste est loin d’être exhaustive !

 

Options Telecom : Un 20 sur 20 à Laurence Rouaix

Durant le confinement, la rédaction de Dijon l’Hebdo a accordé un 20 sur 20 à cette initiative. Et cette note était bien méritée comme vous en conviendrez : Options Telecom a offert aux entreprises une solution de visioconférence gratuite susceptible de regrouper simultanément jusqu’à 25 personnes. Objectif : réussir à franchir sans encombre le cap du télétravail. La directrice générale Laurence Rouaix a même souhaité aller plus loin en décidant de ne pas laisser sur le bord du chemin (numérique) une profession qui, elle aussi, a dû se réinventer depuis le 17 mars, enseignement à distance oblige. On parle bien évidemment du corps professoral qui a fait des visioconférences ses nouvelles salles de cours… virtuelles. Alliant l’expérience à un véritable esprit de start-up, Options Telecom, spécialiste des télécommunications, fondée dans la capitale régionale en 2001 par l’ancien président du Medef Pierre-Antoine Kern, a marqué de son empreinte solidaire la crise sanitaire.

 

Ludovic Rochette : l’architecte de « l’extraordinaire »

Comme il l’a, fort justement, qualifié lui-même, « le confinement s’est apparenté à une période extraordinaire ». Au sens littéral du terme… Dans la « guerre contre le Covid-19 », l’action ordinaire des communes s’est transformée, pour l’immense majorité d’entre elles, en actes… extraordinaires. Quelle que soit leur taille ! Alors que l’année 2020 devait être principalement marquée par les élections municipales, elle a, en réalité, été un formidable révélateur de la pertinence des actions en proximité dans notre démocratie. Le président de l’association des maires de Côte-d’Or (AMF 21), Ludovic Rochette, n’a eu de cesse d’être présent sur tous les fronts afin d’épauler ses collègues qui se mobilisaient au quotidien. Des maires qu’il a qualifiés « de véritables étais pour éviter l’écroulement ». Ludovic Rochette n’a pas manqué d’être, depuis le 17 mars, un architecte au service de tous ses collègues. Et ce, afin de faciliter le présent confiné… tout en permettant la construction de l’avenir déconfiné !

 

Xavier Mirepoix : le magicien de la solidarité

Au mois de janvier dernier, Xavier Mirepoix avait marqué les esprits an ayant recours à un magicien pour présenter les vœux de la CCI Côte-d’Or Dijon Métropole. Objectif : illustrer de façon originale et, par là même, donner plus de poids aux messages qu’il distillait à ses interlocuteurs. Et, notamment, le changement de logiciel opéré par la structure qu’il préside afin de faire face à la baisse des ressources fiscales inhérentes à la Loi Pacte. Deux mois plus tard, avec le ciel du Coronavirus qui tombait sur la tête de tous les entrepreneurs et commerçants, il a dû, avec son équipe, se transformer lui même en magicien afin de venir en aide à ses adhérents. Cellule de crise, bourse d’entraide entre les entreprises, cartographie des commerces ouverts, actions auprès des banques, mise en place de prestations gratuites afin de favoriser la reprise, etc. avec les équipes de la CCI, Xavier Mirepoix a concocté de multiples potions… solidaires !

 

Jérôme Williams : l’innovation… au service des autres

Interrogé sur les « entreprises aidantes », durant la crise sanitaire, le directeur général du Centre Georges-François-Leclerc, Charles Coutant, cite tout de go la société informatique AMG. C’est dire si son dirigeant, Jérôme Williams, est monté en première ligne sur le front de la solidarité. Pour « lutter contre la sinistrose mais aussi favoriser la reprise économique », ce patron, qui ne manque pas d’idées, a ainsi lancé un challenge intitulé « #3projetsolidarité ». Objectif : « Permettre à la majorité des entreprises d’avoir l’assurance d’une reprise avec un carnet de commandes plein » et, de facto, favoriser la pérennité de l’emploi. Mais il a aussi œuvré, dans son domaine d’activité, à la lutte contre le décrochage scolaire, se mobilisant afin d’aider les familles défavorisées à disposer d’outils numériques pour que leur(s) enfant(s) puisse(nt) suivre les cours à distance. Jérôme Williams a ainsi placé l’innovation… au service des autres !

 

David Butet et Audrey Kolb : Des soldats au service des entreprises

6800 masques et 890 litres de solution hydroalcoolique distribués à la Maison des Entreprises entre le 6 et le 15 mai derniers. S’il fallait résumer à de simples chiffres l’action du Medef Côte-d’Or afin d’épauler ses adhérents durant la crise sanitaire et, par corollaire, la crise économique, ce pourrait être ceux-ci. Mais ces chiffres ne sont que la partie émergée de l’iceberg, tellement le syndicat patronal a été omniprésent afin de soutenir au mieux les entreprises du département. Que ce soit en les accompagnant dans leurs demandes d’aide ou bien en développant de nouveaux outils adaptés à la situation. Le président David Butet et la secrétaire générale Audrey Kolb ont redoublé d’efforts pour éviter au monde économique « un cataclysme » sans précédent. Et ce, dans tous les secteurs, allant même jusqu’à exiger de l’Etat un plan de relance équivalent au plan Marshall proposé par les États-Unis à la fin de la seconde guerre mondiale. Le Medef s’est ainsi apparenté à une véritable armée de soldats au service des entreprises !

 

« De la sueur et des larmes », le (nouveau) combat de Bilel Latreche

Mettre la pandémie KO ! Tel fut le combat de Bilel Latreche. Et, comme à son habitude, le boxeur dijonnais n’a pas ménagé ses efforts. « Du sang, du labeur, de la sueur et des larmes… », nous savions qu’il avait fait sienne cette célèbre expression de Winston Churchill sur les rings où l’ancien champion du monde espoir IBF des super-moyens n’a eu de cesse de briller. Mais cette citation pourrait illustrer son engagement quotidien durant le confinement. Il a été, par exemple, aux côtés du Secours Populaire Français ou encore de Talent des Cités afin de venir en aide aux personnes fragiles dans les quartiers, notamment, par le biais de livraison de colis alimentaires. Il est, également, intervenu comme coach mental afin d’apaiser les tensions du personnel hospitalier avec l’ARS. Nous pourrions multiplier les exemples… Avec les valeurs humanistes qui lui sont chères, Biel Latreche a sorti les gants pour la solidarité. Winston Churchill aurait apprécié…

 

Réservoir Immo : Christophe Guion… au-delà du symbole !

S’il y a un chef d’entreprise qui a montré qu’il avait un coeur gros comme ça (pardonnez-nous l’expression), c’est bien Christophe Guion. Le dirigeant de Réservoir Immo n’a eu de cesse d’œuvrer, durant le confinement, pour panser la fracture numérique synonyme de trop nombreux décrochages scolaires. Il s’est mobilisé sur tous les fronts afin de fournir à des familles « non favorisées » (il préfère ce terme à « défavorisées ») des ordinateurs afin que leurs enfants puissent suivre les cours à distance. Devant le nombre des demandes rapidement exponentiel, Christophe Guion a même mobilisé l’ensemble du monde de l’entreprise côte-d’orien afin qu’il participe à cet effort… de guerre. Avec la page Facebook « Entreprises Solidaires de l’Education des Enfants », il a réussi à offrir du matériel informatique à des dizaines d’enfants. Comme il l’a expliqué lui même : « Que le monde de l’entreprise soit là pour aider les familles directement dans l’éducation de leur enfant, c’est un symbole extraordinaire ! Cela fait taire tous ceux qui, depuis trop longtemps, fustigent les chefs d’entreprise ! »

 

Denis Hameau : le « Monsieur On Dijon » de la métropole

S’il y en a bien un, aux côtés du maire de la capitale régionale François Rebsamen, qui a porté le projet de Smart City, c’est bien Denis Hameau, conseiller communautaire en charge de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation. Quelques mois seulement après l’inauguration du poste de pilotage connecté, regroupant, sur un même lieu, l’ensemble des précédents centres de commandement, On Dijon a dû mettre tout son (jeune) savoir faire afin de piloter un service public d’un nouveau genre… dans une situation totalement inédite de confinement de la population. Le « Monsieur On Dijon » de la métropole, Denis Hameau, a, parmi ses nombreuses actions, mis ainsi en place un véritable « filet de protection » on line pour les personnes les plus fragiles. Et, notamment, les personnes âgées qui se sont, pour certaines, retrouvées en situation de détresse. Les réunions de crise se sont ainsi succédées à On Dijon et la Smart City, version dijonnaise, a montré qu’elle incarnait réellement l’avenir… au présent !

 

Annie Virot et Anello Iannuzzi…« plus proches de vous »

La présidente et le directeur régional du District de Bourgogne Franche-Comté du Crédit Mutuel, Annie Virot et Anello Iannuzzi, méritent sans conteste que l’on place les projecteurs sur eux dans ces pages. Et ce ne sont pas les clients professionnels du Crédit Mutuel ayant la crise de plein fouet qui prétendront le contraire. Et pour cause : à la différence d’autres, le Crédit Mutuel et sa filiale CIC ont décidé d’indemniser à hauteur de 200 M€ les pertes d’exploitation inhérentes au Covid-19. La banque mutualiste a, par là-même, fait grincer des dents dans le monde des assurances, dont le comportement a soulevé l’ire de nombre de chefs d’entreprise. Comme quoi, une banque mutualiste et coopérative n’est pas une banque comme les autres ! Et son premier slogan publicitaire n’a pas pris une ride : « Le Crédit Mutuel plus proche de vous ! »

 

Patrick Choux : un groupe aux I’dées… humanistes

Fabrication de masques, conditionnement de produits pour le secteur de la Santé, entretien de bâtiments, tri des déchets… mais aussi, par le bais de sa filière Desie spécialisée dans la restauration collective, livraison de repas à domicile pour les personnes âgées, le Groupe Id’ées, l’un des premiers acteurs français de l’insertion par l’économique dont la belle histoire prend sa source à Chenôve, a été omniprésent durant la crise sanitaire. Ses équipes ont en effet assuré la continuité de leur travail afin que puissent se poursuivre des activités capitales pour la vie des collectivités. Et, de facto, pour l’ensemble de nos concitoyens. Avec l’humanisme et la solidarité érigées au rang de valeurs, le directeur général Patrick Choux a su adapter le fonctionnement du groupe, qui, rappelons-le, salarie plus de 4 200 personnes dans quelque 44 structures à l’échelle nationale. Id’ées a ainsi fait son chemin… même en pleine pandémie !

 

Jean-Bernard Jacques : le Duc… des temps modernes

En 2017, les Dijonnais découvraient Jean-Bernard Jacques qui s’imposait dans le monde des cafetiers en acquérant l’un des établissements les plus emblématiques de la capitale régionale : le Café des Ducs, place de la Libération, qu’il transformait en une brasserie alliant passé patrimonial et futurisme, appelée Le Temps des Ducs. C’est la raison pour laquelle nous avons décidé de lui conférer le titre de Duc… de la solidarité qu’il a largement mérité durant la « guerre sanitaire ». Car il a fait tourner son entreprise originelle, Gringos Production, agence de publicité basée dans les anciens locaux de Thomson à Genlis et rayonnant depuis plus de 20 ans dans les stands et agencements de PLV (publicité sur le lieu de vente), afin de réaliser des kits de protection pour les commerçants restant ouverts pour les produits de première nécessité. Et l’altruisme étant dans ses gènes, il a offert ses kits à nombre de pharmaciens, de buralistes, de boulangers, etc. Chapeau Monsieur le Duc… des Temps modernes !

 

Laurie Raphalen : la solidarité à la mode

Le 24 avril 2013 s’effondrait dans la capitale du Bangladesh le Rana Plaza, un immeuble abritant sur 8 étages des ateliers de confection travaillant pour des marques internationales de vêtements. Plus de 1130 victimes étaient sorties des décombres. C’est en voyant les images de cette catastrophe que Laurie Raphalen adopta « un mode de consommation respectueux des droits humains et de la planète ». L’éco-responsabilité de cette Dijonnaise, aujourd’hui âgée de 40 ans, alla même plus loin, puisqu’elle créa alors le blog Un trésor dans mon placard. Objectif : redonner une seconde vie aux vêtements abandonnés dans les penderies. Ses talents de couturière et son engagement pour « une mode éthique », qui ont depuis fait des émules (elle a développé une penderie partagée et une retoucherie), ont porté leurs fruits durant la « guerre sanitaire ». Comme beaucoup d’autres, elle a participé à la solidarité en confectionnant des blouses à destination de la clinique Bénigne-Joly et du CHU…