Jean-Auguste-Dominique Ingres ne se consolera jamais de la disparition en mai 1815 de sa Dormeuse de Naples, propriété de sa commanditaire Caroline Murat qui voulut son pendant « oriental » , lui bien connu et visible, la grande Odalisque. Les deux tableaux ont la même dimension, mais la « Dormeuse » disparaitra après le pillage du palais du Roi de Naples et n’est désormais connue que par des études préparatoires et un dessin réalisé de mémoire par Ingres .
Le tableau disparu hantera toute sa vie l’œuvre du peintre. En 1832, Ingres adresse, sans succès, une requête épistolaire à Caroline Murat afin de récupérer la toile pour l’exposer au Salon de 1833. Il joint à son envoi un croquis fait de mémoire où il précise que la toile représentait une femme nue grandeur nature, allongée sur un lit de repose à rideaux cramoisis, la tête appuyée sur le bras gauche reposant sur un coussin, le bras droit replié au dessus de la tête. Une Vénus en somme inspirée de Giorgione ou du Titien.
Et si l’œuvre disparue venait de réapparaitre deux siècles après sa disparition ? Et si elle n’avait jamais quitté le lieu napolitain où les Murat, roi et reine de Naples, l’avait accrochée ?
C’est à la résolution de cette énigme que vous convie Pierre Pertus dans le cadre des conférences- dinatoires du cycle de Dijon l’Hebdo « Secrets et mystères de l’art » le mardi 26 juin à partir de 19 heures, à Music and Jazz , 86 rue Berbisey à Dijon.
Inscription auprès de Music and Jazz 03 80 50 10 50 ou musicandjazz21@gmail.com
Coût de la soirée : 19,90 € comprenant un apéritif d’accueil , 6 tapas dont un sucré et la conférence.