Qu’on se le dise, une web TV, il y a dix ans, c’était une véritable innovation technologique. Un pari qu’a pourtant décidé de relever l’association dijonnaise Santé et Droits des Patients. Avec succès.
Réunir l’ensemble des associations de santé de la région a toujours été la volonté de l’association dijonnaises Santé et Droits des Patients. Actuellement présidée par Yann Lecomte, auparavant président du CISS Bourgogne (Collectif interassociatif sur la santé), l’association Santé et Droits des Patients a, dans un premier temps, créé un salon des associations de patients qui se tenait salle Devosge à Dijon. « Un jour, on s’est dit “et si c’était nous qui venions à eux par le biais de l’image” », confie le docteur François-André Allaert, directeur de publication de Dijon-Santé. Créée par un groupe de passionnés de vidéo et de web, Dijon-Santé a donc fêté ses 10 ans le 26 février 2018.
Depuis 10 ans, chaque mois, un numéro thématique paraît avec une dizaine de reportages vidéo permettant de valoriser les acteurs locaux de santé, mais aussi le monde de la recherche et de l’innovation. « On va voir des soignants, des patients, des chercheurs et on donne aussi la parole aux autorités de santé telles que la caisse primaire d’assurance maladie et l’agence régionale de santé », explique le directeur de la publication.
En tournage, à Dijon et de plus en plus à Besançon, l’équipe rédactionnelle de Dijon-Santé est sans cesse à l’affût de nouvelles innovations en matière de santé. François-André Allaert l’affirme, « Dijon-Santé s’investira de manière très forte à faire de la région Bourgogne – Franche-Comté, le territoire vivant de l’innovation santé ».
Aujourd’hui financée en partie par les investissements sociétaux du groupe CEN que dirige le docteur François-André Allaert, Dijon-Santé affirme son indépendance éditoriale à travers des numéros thématiques, mais aussi des articles d’actualité, pour rendre compte de la dynamique régionale en matière de santé.
« L’équipe éditoriale est pilotée par un comité de rédaction constitué d’une douzaine de personnes dont certains membres fondateurs qui sont toujours au rendez-vous, même 10 ans après », s’enthousiasme le directeur de la publication.
Antonin Tabard
