Nous n’évoquerons que cet appel dans ce numéro mais, dans la période qui a suivi, les téléphones ont dû chauffer. Après l’annonce choc de François Hollande, se retirant de la course à la présidentielle, et donc de la Primaire de l’Alliance populaire, Manuel Valls a quitté son costume de Premier ministre pour revêtir celui de candidat le 5 décembre à Evry. Le lendemain, celui-ci quittait Matignon où s’installait Bernard Cazeneuve, laissant libre par là-même le ministère de l’Intérieur. Tous les regards se portèrent alors sur le maire de Dijon, fidèle parmi les fidèles du président de la République – même dans la tempête du Hollande bashing – pour prendre (enfin) les rênes de la place Beauvau. La demande a bien émané de l’Elysée… mais François Rebsamen a décliné ! En 2012, le Monsieur sécurité du PS escomptait être nommé premier flic de France mais c’était, in fine, un ministère de la Réforme de l’Etat qui lui fut proposé et qu’il refusa déjà. Il y eut ainsi deux « Non » de François Rebsamen à l’adresse de François Hollande durant ce quinquennat pour un « Oui », lorsqu’il accepta le ministère du Travail en avril 2014… François Rebsamen est revenu à Dijon, qu’il qualifie comme son « ministère de cœur », après le décès d’Alain Millot en juillet 2015 et n’entend pas quitter sa ville. Pour celles et ceux qui, à gauche (et à droite), s’interrogent sur 2020, ils viennent d’avoir quelques indices…