Exceptionnel, fantastique, merveilleux, incroyable… les qualificatifs n’ont pas manqué dans la bouche des visiteurs du premier salon auto moto rétro présenté à Dijon les 19 et 20 mars dernier. Et si l’organisation de salons était une discipline olympique nul doute que Dijon Congrexpo aurait décroché une nouvelle médaille d’or. Mais peu importe le podium, c’est sur la plus haute marche que l’on a retrouvé Jean Battault, le président, et son directeur général Yves Bruneau. Ils misaient sur 12 000 visiteurs… Ils en en ont accueilli 18 000, toutes générations confondues.
On a senti un formidable engouement autour de ce salon qui correspondait à un véritable besoin et les exposants ont été à la fois surpris par la forte affluence et par la qualité et la diversité du plateau présenté. Il est vrai qu’il y avait un panel des voitures de toutes les époques, toutes plus belles et plus originales les unes que les autres.
Il y avait au total 300 modèles présentés, motos comprises. L’espace Terrot n’a d’ailleurs pas désempli et certains motards ont fait plus de 300 km pour ces « bécanes » mythiques. Une diversité que l’on a retrouvé parmi les voitures à vendre : la plus chère était proposée au prix de 425 000 euros et la moins chère à 5 000 euros.
« Le succès, il est dû certes au dynamisme des équipes de Dijon Congrexpo mais pas seulement » précise d’emblée Yves Bruneau. « On s’est appuyé sur l’expertise de l’Automobile club de Bourgogne que préside Pierre-Yves Du Fou qui connaît bien mieux le milieu que nous, mais aussi sur la belle implication des clubs de voitures anciennes et des collectionneurs privés dont certains n’ont pas hésité à nous confier des modèles d’exception. La gendarmerie nous a fait aussi l’honneur d’être présente également et nous a accordé une faveur : la présentation de la SM Maserati qui ne sort pratiquement jamais du musée de la gendarmerie.
Y aura-t-il un deuxième salon ? « C’est une certitude » répond Yves Yves Bruneau. « Pour l’instant, on ne sait pas quand. Dès l’année prochaine ou dans deux ans ? On va d’abord tirer le bilan de ce salon et prendre l’avis des uns et des autres. Nous prendrons notre décision rapidement car si on se décide pour l’année prochaine, il nous faut nous inscrire dans calendrier assez chargé. »
J-L. P