En toute liberté avec François-André Allaert

Votre autoportrait en trois mots ?
Efficacité, fidélité, sentimentalité.

Les meilleures moments de votre vie en trois dates ?
1976, le concours d’entrée en 1ere année de médecine.
1983… la fin de mes études.
2009, l’inauguration de mon premier centre de recherche à Mazen-Sully.

Trois mots pour définir votre métier…
Conscience, rigueur, innovation.

Le métier dont vous rêviez enfant ?
Docteur !

Si vous aviez du faire un autre métier…
Restaurateur. C’est un métier convivial où l’on prend soin des gens. Ca doit être plus difficile à faire que médecine car il y a beaucoup plus de médecins que de grands restaurateurs… C’est peut-être pour ça que mon deuxième centre de recherche est dédié à la nutrition. Une façon de compenser la frustration ?

Vous êtes vice-président du Grand Dijon dans la majorité de François Rebsamen, mais êtes-vous vraiment de gauche ?
Par la pensée, oui. Je viens d’une famille modeste et s’il n’y avait pas eu des systèmes sociaux pour payer mes études, je n’en serai pas là. Et je suis profondément attaché à la santé pour tous.

Pourtant, il y a quelques années, vous avez milité dans un mouvement très libéral initié par un certain Alain Madelin, ancien Ministre de droite à l’Economie et l’Industrie…
Oui parce que justement, à l’époque, il était l’un des seuls à défendre avec conviction l’ascenseur social. Je suis convaincu qu’une société ne peut aller de l’avant que s’il existe un véritable renouvellement de ses élites. Ce qui est figé meurt.

Vous êtes encarté ?
Non.

Si vous deviez rejoindre une formation politique, ce serait laquelle ?
Je suis une personnalité civile et j’entends le rester. Je ne veux pas me soumettre à une ligne de conduite.

Vous êtes professionnellement très occupé, comment faites-vous pour trouver du temps pour faire de la politique ?
Occupé, c’est vrai, et je créerai bientôt un troisième centre de recherche mais j’ai la chance d’avoir des équipes qui me soutiennent. Après, c’est une question de choix et d’organisation.

Le projet qui vous tient le plus à coeur ?
Contribuer au développement économique de Dijon au niveau national et international.C’est ce que je fais au travers de ms entreprises dans lesquelles j’investis beaucoup d’énergies. Je souhaite mettre mon expérience de chef d’entreprise au profit des collectivités locales.

Un mot qui sert de devise…
Persévérer.

L’endroit que vous préférez à Dijon ?
La place Emile Zola parce qu’elle est pleine de vie et que j’y ai passé ma jeunesse d’étudiant… notamment dans la fontaine…

Quelles sont vos bonnes adresses à Dijon ?
Je reste place Emile Zola et je vous cite Les BerThoM, un bar à bière belge. N’oubliez pas que je m’appelle Allaert et que j’enseigne aussi à Liège.

Vous êtes plutôt tram ou voiture ?
Tout le monde le sait, j’adore les belles voitures mais pour aller en ville je prends le tram le plus souvent possible.

Lieu de vacances idéal ?
Le lac de Côme pour la beauté du site et des souvenirs amoureux sans parler de la table et du vin.

Plutôt rouge ou blanc ?
Rouge.

Votre vin préféré ?
Je suis curieux de ce que toutes les régions peuvent produire.

Premier geste du matin ?
Je branche la télé pour les infos. BFM TV avec son édition à 5 heures.

Dernière chose que vous faites le soir ?
Je ferme un livre. J’ai besoin de m’évader dans un roman historique. Une bonne façon d’échapper à la réalité de la vie.

Qu’est-ce que vous trouvez de bien dans Dijon l’Hebdo ?
L’impertinence du ton et l’humour qui s’en dégage parfois.

[hr]

1959. Naissance à Paris Xe.
1996. Création de Cenbiotech
2001. Elu adjoint au maire de Dijon.
2006. Création de Cen nutriment.
2008. Création de Dijon Santé, la seule web TV dédiée à la santé.
2009. Inauguration du premier centre de recherche à Mazen Sully.
2012. Inauguration de Cen experimental.
2013. Pose de la première pierre de Cen nutrition animal.
Docteur en médecine et en pharmacie
Spécialiste en santé publique
Professeur titulaire de la chaire d’évaluation médicale à l’ESC Dijon
Professeur de santé publique à l’Université de Liège