En toute liberté avec Benoît Willot

Votre autoportrait en trois mots ?

Convaincu, passionné, quelques fois excessif… mais je me soigne.
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Les meilleures moments de votre vie en trois dates ?
2004, la naissance de ma fille Mathilde.
2005, l’achat de ma première entreprise, à Arc-sur-Tille.
2006, la rencontre de celle que j’ai épousée.

Trois mots pour définir votre métier…
Créer, gérer, développer

Le métier dont vous rêviez enfant ?
Basketteur professionnel.

Vous êtes propriétaire de deux Super U. Vous n’avez pas été tenté de diriger un Leclerc ou un Intermarché ?
Leclerc a été mon employeur pendant 13 ans. J’ai démarré chef de rayon pour finir directeur de magasin. Je m’étais dit qu’à 35 ans, il me fallait avoir mon magasin. L’opportunité s’est présentée avec Système U et je l’ai saisie.J’ai quitté le Var pour rejoindre la Côte-d’Or.

Qu’est-ce qui différencie Système U de de vos concurrents ?
Incontestablement l’indépendance des propriétaires de magasins et le côté coopératif.
C’est un modèle atypique.

On dit que la grand distribution rapporte beaucoup d’argent. Vous confirmez ?
Il faut savoir relativiser. On peut faire dire ce que l’on veut aux chiffres. Le résultat moyen de l’enseigne Système U, c’est 1,3 % du chiffre d’affaires. Je vous laisse apprécier. Croyez-moi, l y a de bien plus belles rentabilités dans d’autres métiers.

La personnalité locale que vous admirez le plus ?
Il n’y en a pas une mais un certain nombre. Je pense notamment, et plus largement, à tous les patrons de PME, qui, chaque jour, entreprennent, investissent et créent de l’emploi.

Dernière colère ?
Je me mets en colère. Je vous le concède. Mais il m’est ifficile de me souvenir de la dernière car je les oublie très vite.

Le meilleur moyen de se fâcher avec vous ?
Me trahir. C’est rédhibitoire. Je ne pardonne pas. Et puis, j’ai du mal avec les gens qui manquent d’humilité.

Plutôt de gauche ou de droite ?
Question embarassante. Je vous dirais bien un peu des deux. Ce sont les hommes, avant tout, qui m’intéressent et bien sur les projets qu’ils portent. Gauche, droite… la frontière est ténue. Un homme politique est respectable dès lors qu’il n’est pas clientèliste. Par contre, ne me parlez pas des extrêmes. Là, ce n’est vraiment pas ma tasse de thé.

Vous auriez aimé faire de la politique ?
J’aurais aimé faire avancer les choses, défendre mes principes, mes idées. Mais franchement, je n’ai pas le profil.

Vous aimez sortir ? Quelles sont vos bonnes adresses à Dijon ?
J’aime sortir, c’est indéniable. Je ne suis pas un oiseau de nuit. Je suis plutôt un client de restaurants. Ceux que je préfère ? Chez Guy, à Gevrey-Chambertin, le Pré aux Clercs de Jean-Pierre Billoux, place de la Libération, et le Septime, à côté de la gare Porte Neuve.

L’endroit que vous préférez à Dijon… ?
Incontestablement, la place de la Libération. J’aime son architecture et son côté minéral.

Plutot ville ou campagne ?
Campagne… depuis mon mariage

Lieu de vacances idéal ?
Le Lubéron. Pour moi, c’est la vraie Provence ?

Plutôt rouge ou blanc ?
Rouge. Et sans hésiter le Chambertin clos de bèze de chez Rousseau. Un vrai bonheur.

Premier geste du matin ?
Un café… et, malheureusement, une cigarette sur ma terrasse.

Dernière chose que vous faites le soir ?
Le résumé des infos sportives sur Info Sport.

Qu’est-ce que vous trouvez de bien dans Dijon Hebdo ?
Une façon de voir l’information locale autrement avec ce recul et cette hauteur qui me plaisent bien.

[hr]

1971. Naissance à Revin dans les Ardennes.
1976. Première licence sportive à l’école de basket des Marcassins de Revin.
1994 Débuts dans la grandede distribution, chez Leclerc, à Tonnerre dans l’Yonne.
1993 Diplômé de l’ESC de Rouen
1999. Directeur de magasin Leclerc dans le Var à Saint-Raphael
2004. Naissance de sa fille.
2005. Acquisition du Super U d’Arc-sur-Tille.
2011. Construction d’un nouveau Super U à Sennecey-les-Dijon. Pour l’occasion, tous les commerces de la commune rejoigne l’enseigne pour s’installer.
Administrateur de la coopérative SYsteme U.
Président de la branche commerce de la CGPME.