La kinésiologie est une technique psychocorporelle qui existe depuis les années 1960 et séduit un public de plus en plus large car elle s’adresse à tous, vraiment tous ! Voici ce qu’en dit Perrine Briot.
« Nous ne touchons qu’une partie du corps, le plus souvent le poignet et le dos de la main, pour sentir la tension des muscles. Un dialogue s’établit ensuite avec le corps, la personne reste tout à fait consciente, et grâce à cette symbiose et à la réponse musculaire, nous comprenons les failles des patients.
Grâce à ma formation en périnatalité je me penche particulièrement sur « l’empreinte de naissance » c’est à dire les 9 mois qui précèdent la grossesse, la grossesse elle-même puis les 9 mois suivants la naissance, mais nous avons accès à tout leur passé et nous pouvons ainsi exhumer les chaos traversés. La kinésiologie permet également de comprendre la mémoire intergénérationnelle et donc les traumatismes et blocages dont nous héritons par notre éducation. Une fois l’origine du problème trouvé, je donne des exercices qui permettent de s’en délester.
Les gens viennent le plus souvent pour un souci précis, la gestion du stress, des douleurs inexpliquées ou des problèmes relationnels, il faut dans ce cas une à trois séances pour ne plus avoir besoin de moi. Parfois ils cherchent simplement à mieux se comprendre, à améliorer leur bien-être et assembler progressivement les pièces de leur puzzle : un élément familial important mais inconnu, le pourquoi d’une attitude irrationnelle… Les séances sont alors plus étalées dans le temps.
J’accompagne aussi beaucoup d’enfants pour leur faire accepter les émotions qui les traversent puis les aider à s’en libérer de manière douce, pour qu’ils trouvent une place au sein de leur fratrie ou encore pour suivre les profils dits atypiques.
Enfin je pratique la kinésiologie animale car nos compagnons absorbent les problèmes de leur gardien. À travers eux, je peux donc soigner à la fois l’être animal et humain. J’ai reçu un jour une dame qui n’avait pas fait le deuil de sa maman, son cheval était constamment malade au point que les vétérinaires pensaient l’euthanasier. J’ai aidé cette dame à accepter le deuil et le cheval n’a plus jamais été souffrant. Il s’était rendu malade par empathie excessive envers sa maîtresse.
Ce qui me plaît particulièrement dans mon métier, c’est qu’aucune rencontre ne se ressemble, c’est une nouvelle histoire à chaque fois. »
Propos recueillis par C. C
Perrine Briot
34 boulevard Eugène Spuller. Dijon
07.81.52.81.09.