Biokinergie : Un art plus qu’une science

    Notre épiderme est composé de tissus superposés qui conservent une trace des événements physiques et psychologiques que nous vivons. C’est à cette enveloppe corporelle que s’attaque la biokinergie.

    Cette pratique née dans les années 1980 se situe au carrefour de la kinésithérapie, puisque les mains du praticien sont au contact des patients, de l’ostéopathie douce, et de la médecine chinoise qui utilise les points d’acupuncture. Grâce à un travail de stimulation digitale sur la peau, la biokinergie remet en mouvement les tissus et relance la bonne circulation de l’énergie dans le corps.

    D’abord kinésithérapeute, Jérôme Lachot a ensuite suivi une formation d’ostéopathe qui l’a mené à la biokinergie, discipline à laquelle il se consacre désormais exclusivement. « Le symptôme pour lequel la personne vient n’est pas forcément celui sur lequel je travaille au début, beaucoup de maux sont en effet plurifactoriels et je commence donc chaque séance par un long moment d’écoute qui me permet de mieux comprendre le fonctionnement de la personne. Je passe ensuite mes mains sur les différentes parties du corps et je détecte les endroits de désordre énergétique, les zones de pertes de vitalité ou les organes fragiles. Je n’oublie pas de penser à la saisonnalité de notre corps, par exemple le foie est lié au printemps, j’y prête donc une attention particulière à ce moment-là. Parfois les patients n’ont pas conscience d’une faiblesse, ils ont oublié cette vieille entorse qui les fait marcher différemment depuis ou bien n’ont jamais identifié l’origine émotionnelle d’un blocage musculaire comme la tendinite, qui peut être le signe d’une colère non exprimée. Nous découvrons donc ensemble ces signaux enfouis ».

    Une jeune femme se présente un jour chez Jérôme pour des douleurs dans le bas du dos. Elle est tombée enceinte quelques semaines plus tard sauf que, les médecins l’avaient diagnostiquée infertile… C’est que le soin appliqué sur les lombaires a libéré la structure physique et l’énergie perturbée dans tout le bassin, dont la douleur dorsale n’était qu’un symptôme.

    « Pour soigner au mieux je suis régulièrement de nouvelles formations mais je laisse aussi beaucoup de place à mon ressenti, car j’essaye d’exercer avec ce que je suis avant d’utiliser un outil, je conçois finalement ma pratique comme un art et non pas comme une science ».

    C. C

    Jérôme Lachot

    16, avenue de la Citadelle. Talant

    06.76.33.97.04.

    jlachot001@gmail.com