Depuis 2023 et sa réorganisation particulièrement structurée, la Fondation Clément Drevon présidée par Philippe Winter, forte de nombre de personnalités, est redevenue un acteur majeur du soutien à la recherche médicale. Avec l’innovation dans son ADN, cette fondation dijonnaise continue d’écrire l’Histoire de notre territoire… dont l’excellence médicale et universitaire est reconnue à l’échelle nationale mais aussi internationale.
Parler des valeurs inculquées par les fondateurs de la Fondation Clément-Drevon pour évoquer l’avenir peut paraître anachronique ! Pourtant c’est ce que nous nous apprêtons à faire pour évoquer le rôle incontournable de la Fondation Clément-Drevon dans le soutien à la recherche médicale, synonyme de progrès dans les soins au bénéfice des usagers pour aujourd’hui et pour demain. C’était il y un peu plus d’un siècle, en 1912, Bernarde Drevon, veuve de Pierre Clément, ayant la philanthropie chevillée au cœur, fournit un terrain, une maison cours Général de Gaulle et une importante somme d’argent afin de créer un établissement pour les plus nécessiteux.
C’est ainsi qu’est née, dans la cité des Ducs, la « Clinique ophtalmologique des pauvres » qui offrait gratuitement des soins aux patients indigents après avoir recruté le docteur Théophile Domec, un praticien de renom, l’un des pionniers de la chirurgie de la cataracte, La Fondation Clément-Drevon, qui fut reconnue d’utilité publique en 1913, écrivait ainsi la première page de son histoire.
Un héritage humaniste
Séparée en 2007 de la clinique éponyme qui a depuis rejoint un grand groupe de santé, cette Fondation qu’il n’est pas besoin de présenter tellement son nom est connue des dijonnais poursuit son œuvre humaniste. Autrement dit l’aide à la recherche médicale, qu’elle soit fondamentale, translationnelle ou clinique, qu’elle apporte un soutien à la mobilité des jeunes chercheurs pour leur formation (mobilité sortante pour 1 an vers une autre université, mobilité entrante pour le retour à Dijon ou pour l’accueil d’un chercheur étranger) et la valorisation des données de santé pour l’amélioration des soins à centrés sur la personne.
« Après avoir mis en place une organisation structurée, composés de personnalités reconnues pour leur notoriété et leurs compétences issues du monde médical, scientifique, économique, juridique et industriel, avec un conseil d’administration, un bureau, des comités, nous en sommes à notre 3e année de financement de projets reconnus hauts de gamme par le monde médical », se félicite le président Philippe Winter, ancien cadre dirigeant de chez Fournier, Urgo et Plasto.
Avec « la transparence, l’indépendance, l’impartialité et l’excellence comme valeurs », cette Fondation 100% locale a épaulé depuis 3 ans 25 projets en co-financement à hauteur de 700 000 €. L’année dernière, ce subventionnement a atteint 300 000 € pour 12 projets d’un montant global de 1,15 M€ : 5 en recherche, 5 en mobilité et 2 en soins centrés sur la personne.
L’innovation et le local dans l’ADN
En partenariat avec Dijon Métropole, pour la mobilité entrante de retour à Dijon (une originalité dans l’Hexagone pour que les chercheurs puissent revenir et exercer leur talent localement), l’Université de Bourgogne Europe, le CHU et le CGFL, cette Fondation apporte sa pierre à l’excellence médicale sur « le territoire qui compte 2% des chercheurs les plus connus dans le monde entier, selon le classement de Stanford », comme le souligne le Pr Henri Portier, ex-doyen de l’UFR des sciences de santé, vice-président du Comité de sélection et de suivi des appels à projet (COSSAP) (1). qui assoit la légitimité de cette structure.
Fort d’un conseil scientifique au sein duquel siègent, entre autres, le doyen actuel de l’UFR des sciences de santé, le Pr Marc Maynadié, la responsable de la recherche scientifique au CHU, la Pr Catherine Creuzot-Garcher, le directeur de la recherche du CGFL, le Dr Laurent Arnould, et le directeur d’unité INSERM, le Pr Philippe Bonniaux.
C’est dire si l’innovation, inscrite dans l’ADN de cette Fondation, fait partie des critères de sélection des projets qu’elle soutient : ainsi en 2024 ceux-ci se distinguaient, par exemple, en matière de recherche, dans la lutte contre les maladies cardio-neuro-vasculaires ou les lymphomes et, en matière de mobilité, dans la lutte contre les infections pulmonaires, dans la réadaptation de la marche de l’enfant, dans la vulnérabilité des personnes âgées face aux médicaments, etc.
Une organisation au service de la recherche
Seule fondation reconnue d’utilité publique dans la santé à l’échelle de la Bourgogne Franche-Comté, elle compte dans son conseil d’administration un représentant du préfet et un commissaire aux comptes qui vérifient et suivent la totalité de ses engagements. Aussi n’hésitez pas à épauler cette Fondation, que ce soit par un don (voir ci-dessous), un legs ou encore par le mécénat ou le partenariat…
Sachez également que cette structure, qui ne compte qu’un salarié – le délégué général Mathieu Poinsot –, s’appuie sur le bénévolat afin d’affecter pratiquement l’intégralité des dons et legs au financement de la recherche. Si vous êtes intéressé, vous pouvez également participer à cette belle aventure avec des actions qui permettent aux médecins-chercheurs de se consacrer totalement à leur recherche grâce aux co-financements apportés par la Fondation.
Xavier Grizot
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Le COSSAP est présidé par le Pr Maurice Giroud, neurologue et ancien doyen de l’UFR des sciences de la santé à l’Université de Bourgogne
« Ensemble, finançons l’avenir »
« Pour l’excellence en recherche médicale, ensemble finançons l’avenir », tel est le slogan de la Fondation Clément-Drevon, la seule fondation reconnue d’utilité publique dans le domaine de la santé en Bourgogne Franche-Comté. Sachez que 66% du montant de votre don ouvrent droit à déduction fiscale.
Fondation Clément-Drevon
4 cours Général de Gaulle – Dijon
03 80 11 24 29
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clementdrevonfondation.org