Les ventes aux enchères signées HVVH n’ont de cesse de faire des émules. Et pour cause, le commissaire-priseur Sylvain Gautier n’a pas son pareil pour présenter des pièces plus belles les unes que les autres. Assistez aux prochaines ventes des 18 juin et 1er juillet et vous ne pourrez qu’être en phase avec nous. Revue de détail…
S’il est un lieu que tous les amateurs de ventes aux enchères connaissent à Dijon, c’est bien l’Hôtel des Ventes Victor Hugo. Ils maîtrisent tous l’acronyme HVVH… Il faut dire que les ventes pilotées de main de maître par le commissaire-priseur Sylvain Gautier recèlent toutes de superbes trésors. Nous nous faisons ainsi dans nos colonnes régulièrement l’écho de celles qu’il organise dans l’univers vineux que tous les spécialistes de Bacchus dégustent à leur juste valeur. Et ce, qu’ils soient originaires de la région ou bien du monde entier puisque des clients étrangers (asiatiques, américains, suédois…) sont même devenus des habitués. Et ne doutons pas que ces rendez-vous devraient être encore plus courus, Dijon étant devenue, depuis le 6 mai dernier, la Cité internationale de la Gastronomie et du Vin…
Mais l’Hôtel des Ventes Victor Hugo excelle dans bien d’autres domaines (où il n’est pas question de vignes). Les deux prochaines ventes le montreront parfaitement.
La « vente mobilière » du 18 juin en sera un bel exemple avec pas moins de 239 lots. Nous pourrions vous parler des nombreuses pièces d’argenterie, des services de verres – Baccarat comme il se doit –, des faïenceries, des porcelaines, des étains, des lustres d’époque… mais nous nous limiterons aux œuvres d’art pour ne pas être trop long (Dijon est la Cité de la Gastronomie et du Vin mais elle est aussi labellisée Ville d’Art et d’Histoire !).
Parmi les nombreux tableaux, citons, par exemple, deux œuvres de Henri Vincenot, qui excellait autant avec la plume qu’avec le pinceau. Ses huiles sur toile représentant le pont d’Austerlitz à Paris illustrent le talent de celui qui n’avait pas son pareil pour décrire la Bourgogne. Une région et sa côte vineuse qui ne sont évidemment pas absentes de cette vente puisque l’un des lots n’est autre que la peinture du village de Couchey réalisée en 1935 par André Claudot. Doit-on encore présenter ce grand artiste à qui le musée des Beaux-Arts de Dijon a déroulé le tapis rouge durant de nombreux mois avec une superbe exposition intitulée « André Claudot, la couleur et le siècle » !
Un Bourguignon qui a su mettre l’art se met au service de ses engagements face aux injustices sociales, au franquisme, au fascisme ou encore aux conflits coloniaux.
Le maître de la matière
Il sera également question lors de cette vente d’un sculpteur, contemporain quant à lui mais ayant, comme son prédécesseur, le même humanisme chevillé au cœur : Michel Couqueberg, qui, avec son bestiaire, représente, à nos yeux, le digne descendant de François Pompon. Ce n’est pas un ours que vous pourrez acquérir mais… un taureau (une sculpture en fonte d’aluminium datant de 2014) et, que vous soyez un adepte de la corrida ou non, vous serez forcément un aficionado des lignes épurées de Michel Couqueberg, grand maître dijonnais de la matière !
Nous pourrions également placer les projecteurs sur Paul Signac, le peintre paysagiste qui donna naissance au Pointillisme (œuvre mise en vente : « Paris, le Pont des Arts »), ou encore sur Francis Picabia, qui participa au Dadaïsme (l’un de ses magnifiques fusains devrait faire des émules).
Nous pourrions continuer longtemps cet inventaire à la Prévert. N’hésitez pas à vous rendre sur le site internet d’HVVH où vous pourrez découvrir l’ensemble des lots proposés le 18 juin.
Et faites de même pour la vente du 1er juillet lors de laquelle le commissaire-priseur Sylvain Gautier vous proposera, cette fois-ci, une immersion dans différentes collections : l’une de parfums exceptionnels, confiée par une dame quittant Dijon dont les parents étaient parfumeurs (c’est dire…). La maroquinerie de luxe (Hermès, Dior, Vuitton… pour ne citer que ces marques incontournables) sera également de la fête. Les amoureux (et ils sont nombreux) de cannes et de pipes pourront aussi être pleinement satisfaits. A l’instar des amateurs de jouets anciens qui devraient apprécier, entre autres, les modèles réduits des années 30 signés Citroën ou encore Renault.
En voiture (ou pas), sur place (ou non, grâce aux live organisés sur le site interencheres.com), vous savez dorénavant où vous rendre les 18 juin et 1er juillet : A l’Hôtel des Ventes Victor Hugo !
Camille Gablo
Hôtel des Ventes Victor Hugo
Sylvain Gautier, Commissaire-Priseur
122 avenue Victor Hugo 21000 Dijon
03 80 560 560 – info@hvvh.fr
https://www.interencheres.com/commissaire-priseur/maitre-sylvain-gautier-et-hotel-des-ventes-victor-hugo-233/
