Dijon : Une ville pour vieillir durablement…

Un label international prouve l’efficience de Dijon pour ses seniors. Il faut dire que la capitale régionale multiplie les actions pour « bien vivre et bien vieillir à Dijon ».

Le réalisateur Quentin Tarantino, que l’on ne présente plus, s’est inspiré – avec une certaine liberté tout de même – des écrits du célèbre journaliste et romancier américain Ambrose Bierce pour son œuvre cinématographique. C’est dire si sa prose, datant du XVIIIe siècle, a fait date… Il en est ainsi pour ses digressions littéraires sur la jeunesse qu’il aimait à qualifier de « l’âge du possible ». Cet auteur, pas comme les autres, dont l’on ne connaît ni les circonstances ni la date de sa mort (elle serait intervenue lors de la Révolution mexicaine aux côtés de Pancho Villa) aurait pu, sans conteste, qualifier aujourd’hui à Dijon la vieillesse de « l’âge du possible ». Il faut dire que la capitale régionale fait beaucoup pour ses seniors.

Dès 2010, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a reconnu l’ensemble de ses actions en lui attribuant le label de Ville Amie des Aînés. Un label mondial partagé, tout de même, par Barcelone, Manchester ou encore New-York…

Sans vouloir faire un inventaire à la Prévert, évoquons juste la construction d’un centre d’accueil de jour Les Marronniers, l’avènement d’une Maison des Seniors rue Mère-Javouhey, l’Escale d’Alembert destinée à favoriser le lien social, le portage de repas à domicile, le traditionnel repas de Noël (1), la mise en place d’un Observatoire de l’Âge, de nombreuses animations, qu’elles soient culturelles ou autres…

La culture accessible à tous

L’adjointe dijonnaise, Dominique Martin-Gendre, comme vous pourrez le voir ci-dessous, place, quant à elle, les projecteurs sur l’aménagement urbain adapté au vieillissement dans la Cité des Ducs (avec le développement de la piétonnisation ou encore l’aménagement de structures de repos dans la ville) ainsi que les transports publics accessibles dans les meilleures conditions à tous. Nos aînés peuvent, également, se réjouir de la navette gratuite et électrique DiviaCity leur permettant de circuler dans le centre-ville…

Sans omettre – comment le pourrait-on ? – la mise en accessibilité des lieux culturels de la Ville : que ce soit le Théâtre de la Fontaine d’Ouche ou le Musée des Beaux Arts dont le nouvel écrin, métamorphosé, ouvrira au mois de mai prochain et devrait faire le bonheur des anciens (comme des plus jeunes d’ailleurs !).

La culture accessible à tous – autrement dit la démocratisation culturelle chère à André Malraux – n’est pas, à Dijon, un slogan vide de sens. La traditionnelle Semaine Bleue qui se déroule actuellement et qui, cette année, s’est mise au vert puisqu’elle a pour thème le respect de la planète, le montrera une fois encore. La Ville de Dijon veut, véritablement, que ses aînés vieillissent… durablement !

Camille Gablo

Les inscriptions au repas de Noël se déroulent jusqu’au 9 novembre. Rendez-vous sur le site www.dijon.frou, par téléphone, au 03.80.74.71.71.