Sophrologie et hypnose

    Les deux pratiques sont parentes mais la sophrologie connaît un succès grandissant et attention à ça ! Dominique Demortier met en garde sur l’importance de la « Certification RNCP », qui est la seule à garantir une véritable expertise. Explications.

    « En sophrologie nous n’avons qu’un outil, la voix. J’invite la personne à se détendre et la plonge dans l’état dit sophroliminal, c’est à dire entre la conscience et l’inconscience. La personne découvre de cette manière des images, des personnes oubliées, des scènes du passé qu’elle est capable de revivre. Je pose des questions et nous cheminons ainsi pour résoudre un problème. Comme les gens sont dans un état de conscience modifiée entre veille et sommeil, je décide s’ils se souviendront des différentes séquences ou s’ils devront en oublier une ou plusieurs, avec la voix toujours.

    Mon travail consiste à mettre une sorte de boîte à outils à disposition des gens, je les rends autonomes car il ont appris à se détendre, à gérer les situations auxquelles ils n’arrivaient pas à faire face, ils ont pris conscience de leur potentiel. Je pratique également l’hypnose, qui est liée à la sophrologie mais qui remonte plus loin dans l’inconscient. J’alterne entre ces deux pratiques selon les besoins. Le plus souvent je reçois des personnes traumatisées par une enfance difficile, des accidents ou par des violences sexuelles, de ce coté-là je n’ai pas attendu que les médias s’y intéressent enfin et nous donnent les chiffres, je les connaissais déjà tant ce fléau est répandu.

    Je soigne également les troubles alimentaires, les addictions, les peurs, les phobies. J’ai rencontré une femme terrifiée par les araignées et grâce à l’hypnose, nous avons compris ensemble que c’est la peur que lui inspirait sa mère qui s’incarnait en l’araignée. Ces pratiques permettent donc de lever les voiles qui nous empêchent de voir la réalité telle qu’elle est. Par contre je n’ai pas le pouvoir sur la personne, c’est la personne elle-même qui s’emmène, je l’aide bien sûr, mais s’il y a une réticence de sa part le travail ne pourra pas se faire.

    Je suis heureuse de voir que la moyenne d’âge de mes patients baisse car les jeunes s’intéressent plus que leurs parents à ce type de soin. Lors de cours de sophrologie donnés à des élèves de 6ème, j’ai été bluffée par leur ouverture d’esprit et leurs connaissances des techniques de respiration et détente ! ».

    Propos recueillis par C. C

    Dominique Demortier

    8 rue Henry Chambellan. Dijon

    06.37.78.74.02.

    http://www.sophro-relax-dijon.com