Pour s’exprimer sur ses toiles, Ramya Chuon utilise principalement une encre brune fabriquée à base de brou de noix et d’eau, en écho à ses origines Khmer, un peuple tropical qui a appris à maîtriser l’eau pour cultiver ou se déplacer à la mousson, en pirogue et canoë. « Je me considère comme un hybride, je suis français avec des racines qui ne sont pas d’ici. Je vais puiser dans cette source et dans ma culture européenne pour faire ressortir le meilleur des deux et constituer quelque chose que les gens peuvent partager » affirme cet artiste plasticien, peintre et sculpteur, également graphiste et designer d’espace, adepte du « live painting » en solo ou avec d’autres artistes et qui réalise aussi des fresques murales. Son bestiaire est tout simplement magique.