Magnétisme et radiesthésie

    À Dijon, Yffique est surnommé « le druide ». Il tient son prénom de ses origines bretonnes et son magnétisme de ses ancêtres.

    « Dans ma famille, je représente la 7ème génération de guérisseur et ma fille la 8ème ! Je n’ai donc pas reçu de formation, j’ai cette faculté dans mes gènes et la transmission orale fait le reste. Les magnétiseurs ressentent avec leurs mains les parties du corps en souffrance et rééquilibrent l’organisme. Les gens viennent donc me voir pour des raisons très diverses, ils se présentent même parfois sans savoir ce qui ne va pas. Quand je débute une séance, je passe mes mains près du corps et je sens des zones de chaleur ou de froid, puis quand je suis au-dessus d’une partie critique, mes bras tirent. À ce moment-là, je prends le mal des gens, je le fais ressortir. Les séances sont éprouvantes et une journée entière à recevoir des patients est impossible, nous devons nous régénérer, nous reposer. J’interviens donc ailleurs pour aider des personnes à se mettre dans de bonnes conditions physiques et psychologiques, j’ai par exemple travaillé avec la JDA ou le DFCO. J’ai également suivi des personnalités politiques et l’hôpital m’appelle régulièrement pour identifier des pathologies difficiles à diagnostiquer. Parfois, je sens que quelqu’un est gravement malade mais ne le sait pas encore, je l’oriente donc vers un médecin, que je préviens pour qu’il fasse les examens nécessaires. D’ailleurs le corps médical rechigne de moins en moins à travailler avec nous, il y avait avant une certaine méfiance à notre égard mais elle s’atténue.

    Je pratique également la radiesthésie, qui est liée au magnétisme car elle est pratiquée par ceux et celles ayant une sensibilité précise, et celle-ci permet de localiser des choses ou des personnes. Les gens me contactent donc pour retrouver des objets précieux comme la clef d’un coffre, et les entreprises pour un document égaré. Directement chez eux ou au-dessus de plans, je repère grâce à mes baguettes et mon pendule l’endroit où l’objet se trouve. Je suis parfois aussi appelé par la police pour utiliser ces mêmes procédés et les accompagner dans une enquête.

    Je n’ai qu’une seule envie celle d’aider, c’était ma vocation. Mon père était marin et bénévolement magnétiseur, aujourd’hui on ne peut plus soigner gratuitement mais je garde ce souvenir en tête pour mettre mes soins à la portée de tous ».

    Propos recueillis par C. C