Le Jardin de l’Arquebuse est bien plus qu’un espace vert, où l’on aime nourrir les canards. Il est le garant d’une planète plus verte demain…
Quelques semaines avant l’inauguration de la Cité internationale de la Gastronomie et du Vin, l’architecte Anthony Béchu vint surveiller l’avancée des travaux. Arrivant à la gare de Dijon, celui à qui l’on doit aussi la réhabilitation de l’hôtel Dieu de Marseille, décida de rejoindre la Cité à pied en empruntant la passerelle contemporaine, qui n’était pas sans lui rappeler, évidemment, l’acier corten, véritable marque de fabrique de son désormais célèbre canon de lumière. Il traversa ensuite le Jardin de l’Arquebuse et s’arrêta devant la statue de Bénigne Legouz de Gerland, à qui l’on doit le premier jardin botanique de Dijon. Une façon pour l’architecte du temps présent de rendre un hommage appuyé à un visionnaire du passé qui avait, comme lui, le durable comme ligne d’horizon.
Le Jardin de l’Arquebuse, ex-Jardin des Sciences, regroupant désormais le planétarium, le muséum et le jardin botanique, est un bel exemple de cette approche environnementale privilégiée. Premier site à avoir bénéficié du label Ecojardin, classé aux Monuments historiques, cet havre de paix (malgré son nom renvoyant à la Compagnie des Arquebusiers du Roi !) qui séduit depuis des siècles les Dijonnais est devenu un véritable espace de diffusion, de partage de la biodiversité et des sciences de la nature. Que ce soit par ses balades instructives, son nouveau parcours végétal intitulé « Jardin botanique des saveurs et des cépages, des origines à demain » ou son parcours ampélographique, présentant la diversité des cépages viticoles à travers le monde… Ou bien par les expositions temporaires à l’instar de « Miam ! Je mange donc je suis ! » dont vous pouvez encore vous délecter jusqu’au 31 décembre. Une exposition conçue par le musée de l’Homme/muséum national d’Histoire naturelle, agrémentée à la sauce dijonnaise, qui explore les facettes biologiques, culturelles et écologiques d’un sujet qui nous touche tous : l’alimentation.
Impliqué dans l’ambition projet alimentaire durable à l’horizon 2030, le Jardin de l’Arquebuse apporte pleinement sa pierre à l’enjeu de la transition écologique. Une pierre verte comme il se doit…
