Voilà une étape « goûteuse » qui est faite pour vous si vous vous élancez sur la route des Grands Crus. Il n’est pas besoin d’aller trop loin (dans le vieux bourg de Chenôve) pour faire halte à une table où tradition se conjugue avec excellence. François Simon, le chef-aubergiste, vous reçoit de la plus belle des manières. En toute amitié…
« Il n’y a pas de bonne cuisine si, au départ, elle n’est pas faite par amitié pour celui ou celle à qui elle est destinée… » Vous connaissez certainement cette formule de Paul Bocuse qui a fait florès. Une chose est sûre : les assiettes du chef François Simon, qui n’apprécie rien moins que « la recherche de la perfection », sentent bon… l’amitié ! Ce ne sont pas les clients de son Auberge du Vieux Pressoir à Chenôve qui vous diront le contraire, pour preuve beaucoup sont devenus des habitués… Place Anne-Laprévôte, au cœur du vieux bourg, ils sont de plus en plus nombreux à se délecter de ses recettes qui n’ont de cesse de redorer le blason de la Bourgogne culinaire. Et elles sont pour certaines devenues pratiquement aussi célèbres que les Pressoirs des Ducs de Bourgogne, ces chefs d’œuvre de l’architecture médiévale situés à quelques pas… Ainsi François Simon ne peut pas, par exemple, retirer de sa carte ses ris de veau croustillants aux morilles, pour lesquels les adeptes parcourent parfois de longues distances.
Tout comme il a régalé précédemment durant 12 ans celles et ceux qui se rendaient dans son restaurant de Flagey-Echezaux, François Simon vous réserve le meilleur à l’Auberge du Vieux Pressoir. Et en cette période de venaison, ses mets à base de gibier sont, si vous nous permettez l’expression, une tuerie. Essayez sa civette à base de cerf et vous nous comprendrez… Evidemment, première appellation de la Route des Grands Crus oblige, nous ne pouvons que vous conseiller d’accompagner ses plats de marsannay. Le meilleur des trois couleurs des producteurs locaux (comme il se doit) vous attend. Dans un cadre des plus agréables, avec un accueil chaleureux inhérent à l’équipe familiale, voici une table conviviale qui n’est pas sans rappeler celles des auberges d’antan. Une étape « goûteuse » par excellence… où les tarifs demeurent des plus abordables : 17 € entrée-plat ou plat-dessert, 20 € pour le menu complet en semaine, 33 € le week-end. L’Auberge de François Simon, c’est tout cela et bien plus encore… Paul Bocuse aurait apprécié !
Camille Gablo
Auberge du Vieux Pressoir
2 place Anne-Laprévôte, à Chenôve
Ouverture : tous les midis du lundi au samedi.
Les soirs le vendredi et le samedi
Tel. 03.80.27.17.39