Horlogerie à la française : Fabien Bardy en pole !

    Doit-on encore présenter Fabien Bardy, ce Talantais de 21 ans, qui a lancé à la fin de l’année dernière sa première montre, Azura, sur le légendaire Circuit de Dijon-Prenois ! La réponse s’impose d’elle-même, ce chef d’entreprise talentueux s’étant fait un nom depuis dans la course (internationale) à l’horlogerie.

    Fabien Bardy a tout pour être en pole position dans l’univers de l’horlogerie de luxe. Le succès du lancement au Circuit de Dijon-Prenois le 25 novembre dernier de sa première montre, modèle Azura (mécanisme à quartz de l’usine Ronda en Suisse, cadran bleu, bracelet italien, verre saphir…), a accéléré le mouvement. Et c’est peu de le dire, puisque pas moins de 250 VIP – bien au-dessus des 50 prévus à l’origine – ont participé à ce départ entrepreneurial sur un circuit où les pilotes ne sont pas les seuls à écrire leur légende.
    Depuis, les sollicitations n’ont cessé de pleuvoir : partenariat avec le DFCO, avec Miss France, Mister France… expositions à Monaco, à Genève, à Dubaï… proposition pour un tournage dans un film à Munich… appels des responsables de LVMH, d’ Yves Rocher… Et Fabien Bardy n’a pas besoin de pneus fullway pour éviter de déraper tellement ce jeune Talantais, associé avec son beau-père dans le pilotage de la SAS dédiée, a la tête sur les épaules. Dans le rétroviseur, cette maturité n’est pas étrangère aux différents postes qu’il a occupés au Géant Casino de Fontaine-lès-Dijon (il vient seulement de dire stop au demeurant) et au Master 1 qu’il suit à l’UFR Staps de l’Université de Bourgogne.

    Avec l’élégance dans le moteur mais pas seulement, sa montre Azura, limitée à 200 exemplaires, fait désormais des émules à l’échelle internationale… des investisseurs se positionnant même pour l’acquérir afin d’en faire un véritable placement. Il est vrai qu’avec son tarif de 690 €, elle s’adresse aux hommes appréciant les codes du luxe… tout en conservant la sagesse des prix. Sa cible devrait évoluer puisque, comme l’un des ténors de l’horlogerie lui a conseillé dès les premiers tours de roue de son aventure, son 2e modèle sera full… luxe.
    « Tout sera fait en Suisse, dans la vallée de Joux plus précisément. Ce sera une superbe réalisation illustrant la symbiose entre le savoir-faire helvétique et le luxe à la française, les deux étant reconnus internationalement », explique Fabien Bardy, qui s’est entouré de ce qui se fait de mieux, dans le monde de l’horlogerie, du design et de la communication, pour développer ce nouveau modèle, disposant de son propre mécanisme, qui le fera passer à la vitesse supérieure. Une deuxième montre dont l’entrée de gamme pourrait se situer aux alentours de 25 000 € ! Le Grand Prix de l’Horlogerie à la française signée Fabien Bardy, pourrions-nous dire…

    Camille Gablo

     

    fabienbardy.com