Elle se dit bretonne plus que bourguignonne, et on lui pardonne cet écart car sa voix comme son œil mêlent douceur et bienveillance. Après plusieurs métiers, Armelle Pennec a décidé de faire de la photographie sa profession et non plus un simple loisir, la réalisation d’un vieux rêve. Mise au point.
« Ce que j’aime c’est l’action, il me faut du mouvement, de la vivacité. J’ai toujours photographié mes filles en train de faire du sport donc je me suis naturellement tournée vers ce domaine au moment de débuter comme photographe professionnelle. J’apprécie l’ambiance des stades, la compétition, les gens qui s’époumonent pour supporter tel joueur ou telle équipe, les montagnes russes émotionnelles, l’engouement, la déception… J’aime capter ces moments-là, puis jouer avec le cadrage, la luminosité, l’arrière-plan ». Devant son objectif sont déjà passés de nombreux rugbymans, footballeurs, athlètes, coureurs et autres sportifs comme le boxeur Bilel Latreche.
En plus des photos de sport, Armelle répond présente aux événements d’entreprises, à condition que celles-ci l’inspirent ! « Je ne veux pas traiter des commandes à la chaîne mais être en accord avec moi-même et mes valeurs, si je n’aime pas l’activité de la société qui m’appelle, je n’irai pas ». Et les valeurs en question, goût pour l’action et attention aux autres, se retrouvent dans ses précédents métiers : d’abord script et assistante de production, elle couvre notamment les Jeux Olympiques de 1994 en Norvège, elle devient ensuite aide-soignante à l’hôpital. Il y a trois ans, la difficulté de ce métier commence à faire douter Armelle qui, au même moment, a l’opportunité de faire un voyage en Inde. Elle s’envole donc pour ce pays où les journées ne s’écoulent pas à la même vitesse et prend le temps de réfléchir. Le déclic surviendra quelque part entre le Gange et le Taj Mahal : à son retour, Armelle est sûre de vouloir se lancer dans la photo. Elle s’entoure alors de photographes aguerris qui lui donnent de précieux conseils, puis se forme à la création d’une entreprise, et pour l’instant ça fonctionne. « J’avais peur de ne pas voir assez de monde en exerçant un métier solitaire mais je croise finalement beaucoup de gens, avec qui j’échange bien plus qu’avec des collègues. Je voudrais maintenant être plus connue à Dijon et alentours car je n’ai pas de limite géographique ; enfin je suis heureuse de l’aboutissement de ma passion car c’est mon père qui l’a initiée, il m’a donné le goût de la photo puis la technique, je n’avais que 15 ans ».
C. C
Armelle Pennec
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