Tout comme ce mois de mai 2025 avec RESPONSE, le mois de juin 2026 sera placé sous le signe de la préservation de la planète et de l’Europe. Dijon a été retenue pour organiser les 27e Assises européennes de la Transition énergétique…
Avec RESPONSE – la plus importante opération d’autoconsommation collective en milieu urbain – qui a vocation à être dupliqué, l’exemple dijonnais irriguera l’Union européenne. Avec les Assises européennes de la Transition énergétique en juin 2026, c’est, inversement, toute l’Europe qui se rendra dans la capitale régionale.
Les acteurs du monde industriel, du marché de l’énergie, de l’économie circulaire, du secteur associatif et des collectivités territoriales partageront des idées et des bonnes pratiques, lors de ce rendez-vous incontournable pour progresser collectivement dans la préservation de la planète. Après Dunkerque en 2024 et Strasbourg en septembre 2025, c’est en effet la capitale régionale qui a été retenue par la Commission européenne pour la 27e édition de cet événement au titre du programme « villes climatiquement neutres et intelligentes ».
« Faire grandir les consciences »
Un événement « destiné à faire grandir encore davantage les consciences et la réalité de la transition écologique au bénéfice de tous », comme l’a souligné le président de Dijon Métropole, François Rebsamen, tout en rappelant, au moment de la candidature, « tout le chemin parcouru sur le territoire pour atteindre la neutralité climatique d’ici 2030 » : « Nous tendons vers un territoire zéro carbone, que ce soit à travers la production d’énergies renouvelables, en particulier depuis notre usine de valorisation des déchets pour alimenter un réseau de chauffage urbain et une station d’hydrogène vert, mais aussi à travers la promotion des mobilités douces, la rénovation de l’habitat, le grand projet OnDijon, l’alimentation avec le soutien à l‘agroécologie et aux circuits courts, nos efforts pour préserver la ressource en eau et la biodiversité, pour améliorer aussi la qualité de l’air ».
Et Dijon figure en 3e position parmi les 50 villes françaises où la qualité de l’air est la meilleure. Autant de réalisations qui ont conduit la Commission européenne à retenir la candidature de Dijon, qui, comme le ministre l’a rappelé également, « fut la première ville au monde à voir ériger une tour de bureaux à énergie positive : la Tour Elithis… » C’est à deux pas de ce totem qu’en juin de 2026 quelque 3 500 congressistes échangeront pour bâtir un avenir durable. Au sein du palais des Congrès, desservi par le tram et connecté, rappelons-le, au réseau de chaleur urbain, alimenté à 72% par les énergies durables !
Xavier Grizot
