Mend Me : L’entreprise qui fait la maille

Ce titre vous apparaîtra, qui sait, cousu de fil blanc mais il est particulièrement adapté à « Mend Me », qui fêtera le mois prochain son premier anniversaire ! Conjuguant digitalisation et réparation pour tout l’univers de la garde-robe, cette start-up dijonnaise, éco-responsable par excellence, fait plus que tirer son épingle du jeu.

Cette jeune entreprise est née de la passion, des engagements responsables ainsi que du parcours d’Élisa Cherrier. Ingénieur textile de formation, cette Dijonnaise est passée par de belles maisons à l’instar de Louis Vuitton ou encore Dim, qu’il n’est pas besoin de présenter. Chez Balzac Paris, elle développa un service qualité et elle s’aperçut que cette jeune marque échangeait tous ses produits défectueux, à des années lumière de ses valeurs durables. Elle eut alors l’idée d’avoir recours à un partenaire unique pour la réparation couvrant toute la garde-robe mais elle ne trouva pas l’artisan idoine.

Ayant envie de revenir sur ses terres, elle décida alors de créer Mend Me (Répare-moi, dans la langue de Christian Dior), le partenaire idéal pour toutes les marques de mode mais également pour les particuliers. Vêtements, maroquinerie, cordonnerie, produits sportswear (équitation, ski, escrime…) Mend Me concentre dans son atelier longvicien l’ensemble des savoir-faire afin de conférer une seconde vie à tous les articles.

L’artisanat au service de l’innovation

Véritable remède à la « fast fashion », elle apporte ainsi sa pierre à « une mode plus consciente et respectueuse de l’environnement ». Et, dans le même temps, elle rend ses services de réparation accessibles à toutes et tous par le biais d’une plate-forme numérique… Il suffit de déposer ses articles dans un point Mondial Relay, le règlement et le suivi de la commande, en toute transparence, se faisant sur internet. Sachez également qu’étant labellisée Bonus Réparation, pour la chaussure et le vêtement, Mend Me permet à ses clients de se voir automatiquement déduire de leur facture entre 6 et 25 €, ce qui n’est pas négligeable.

Forte, en moins d’un an, de 5 collaborateurs, œuvrant aussi à la transmission des savoirs par le biais de l’alternance, cette start-up a réussi le tour de force de lier l’artisanat traditionnel à la data. S’il y a, à nos yeux, une nouvelle entreprise qui mérite d’être à la mode, c’est bien Mend Me… Une mode durable bien évidemment !

Xavier Grizot

62 rue des Tamaris. Longvic

mend-me.fr