Une première qui a comblé un manque ! Notre journal, Dijon l’Hebdo, a décidé de récompenser les commerçants les plus méritants. Plus que des Trophées du Commerce, ce sont de véritable Coups de Cœur…
« Essentiels… » S’il fallait trouver un qualificatif pour les commerçants, ce serait sans conteste celui-ci. Ils (et elles) font vivre leur quartier et, de facto, leur ville, apportant leur pierre à l’attractivité. La pandémie de Covid-19 a cruellement rappelé leur importance, alors que beaucoup ont été contraints de fermer leurs portes, mettant certes en péril leur activité mais également la vie des quartiers… Les commerçants font partie de notre quotidien, mieux, ils l’améliorent, dépassant, pour beaucoup, leur fonction de simples marchands !
Cette soirée, au cours de laquelle ont été décernés nos premiers Trophées du Commerce, s’est déroulée le 3 décembre au soir salle Devosge en présence de près de 400 personnes, de pléthore d’acteurs de la cité dont des élus mobilisés en nombre : l’adjointe déléguée au commerce et à l’artisanat bien sûr, Nadjoua Belhadef, qui a eu un bon mot pour chacun des lauréats et qui a rappelé les actions municipales pour les commerçants de tous les quartiers de la ville. Étaient également présents le premier adjoint Antoine Hoareau, les adjoints Nuray Akpinar-Istiquam, Sladana Zivkovic, Franck Lehenoff, Hamid El Hassouni, les conseillers municipaux Jean-Paul Durand, Stéphane Chevalier…
Des rencontres enrichissantes
Cette assistance nombreuse a chaleureusement applaudi chacun (et chacune) des lauréat(e)s. Des professionnels sélectionnés tout au long de cette année 2024 où, que ce soit dans notre journal ou bien sur nos réseaux sociaux, nous avons porté un regard appuyé sur les commerçants dans les 9 quartiers de la ville. Au terme de ces rencontres, toutes plus enrichissantes les unes que les autres, nous avons décerné des Trophées Coups de Cœur. À de célèbres enseignes, qu’il n’est pas besoin de présenter, qui s’apparentent à de vraies locomotives pour le commerce dijonnais dans son ensemble, comme à des boutiques jusqu’à présent plus confidentielles mais qui gagnent à être connues… À des professionnels qui perpétuent la tradition familiale tout en faisant preuve d’une inventivité constante afin de faire perdurer des grands noms…
Toutes et tous, quel que soit leur domaine d’activité, méritent amplement ces Trophées Dijon l’Hebdo du Commerce. Ils et elles resteront comme les premiers du nom… en attendant les prochains !
Xavier Grizot
Christory Caurette – Les Galeries Lafayette
S’il y a bien une locomotive dans l’univers commercial sur Dijon, ce sont évidemment les Galeries Lafayette. Enfin, à Dijon, il faudrait utiliser plutôt la métaphore du tram du commerce… Il suffit de fréquenter les 7 600 m² des Galeries Lafayette, surtout à la veille des Fêtes de Noël, pour constater à quel point les voyageurs, pardon les clients, sont nombreux. C’est la destination mode et tendance par excellence… Le directeur des Galeries Lafayette Christory Caurette, arrivé il y a quelques mois après avoir excellé au célèbre BHV à Paris, s’est vu remettre le premier Trophée du Commerce DLH de l’histoire…
Alexandre Hulin et Jean-Charles Vernaud – Les Tontons Gourmand
Ne voyez pas dans ce Trophée notre goût prononcé pour les répliques cultes du célèbre film Les Tontons Flingueurs. Même si, là, nous pourrions aussi dire qu’il y a de la pomme mais pas seulement ! Les Tontons Gourmands méritent amplement un Trophée du Commerce. Les deux restaurateurs Alexandre Hulin et Jean-Charles Vernaud régalent leurs convives dans différents établissements : L’Épicerie & Cie, Le Speakeasy, Gina, Paulette, le Mac Callaghan, Les 3 Bures (avec Sébastien Bigot). Et beaucoup attendent avec impatience leur Roof Top qui va voir le jour au sommet du nouveau centre Dauphine. Ces grands professionnels ont réussi à créer le 2e groupe indépendant de Bourgogne Franche-Comté derrière le groupe Loiseau…
Sasha Tourino – Speed Solutions
Voilà bien une enseigne qui participe à la préservation de la planète en prolongeant la durée de vie des appareils et en conférant une seconde vie aux pièces détachées. Et elle intervient dans la téléphonie mobile, les tablettes, les ordinateurs et les consoles de jeu, autrement dit des appareils qui nous sont tous devenus indispensables. Speed Solutions créée par Sasha Tourino est une véritable référence dans le domaine. Et cette enseigne pas comme les autres, située au 48 de la rue d’Auxonne, participe pleinement à la vie de quartier. Nombre d’habitants bénéficient de ses conseils éclairés…
Sandra Bloc – Bloc Chaussures
A la fin du XVIIIe siècle, il arpentait les rues de la cité des Ducs avec sa hotte… Vous voyez évidemment de qui l’on parle… Si vous aviez misé sur le Père Noël, c’est raté. Non, il s’agit de Gabriel Bloc, marchand colporteur de chaussures. Nous étions en 1800 et 224 ans plus tard, la destinée de la Maison Bloc, LA référence de la chaussure à Dijon, est entre les mains de la 8e génération : après avoir succédé à son oncle Denis, Sandra Bloc, perpétue la tradition familiale… Et, avec son équipe soudée, elle a d’ores et déjà, avec nombre d’innovations, apporté sa patte !
Alexandre Jolly – Jolicaprice
S’il est une référence dijonnaise dans le monde de la maroquinerie et de la bagagerie haut de gamme, c’est bien cette enseigne de la rue des Forges : Jolicaprice excelle dans la Cité des Ducs depuis 1948… Elle est présente à la fois au centre-ville mais également au centre commercial de la Toison d’Or, au sein duquel elle fait partie des très rares et des derniers commerces indépendants. Jolicaprice a à sa tête Alexandre Jolly dont l’arrière grand-mère tenait déjà dans les années 1900 une boutique d’ombrelles place Bossuet…
Mickael Pereira – Union commerciale du quartier Jean-Jacques Rousseau
Les Unions commerciales font beaucoup pour le rayonnement du commerce à Dijon mais aussi pour l’attractivité de la ville et, bien évidemment, des quartiers. Cette implication au service des autres et cet altruisme, dans une société où l’individualisme prime de plus en plus, est à souligner. Et parmi les Unions commerciales et artisanales, celle du quartier Jean-Jacques Rousseau, présidée par Mickael Pereira, n’a de cesse de multiplier les opérations : vide grenier, fête à Rousseau, etc.
Rachel Leclerc – Volailles
Nous ne pouvions pas dans ces Trophées de DLH, premiers du nom, ne pas placer les projecteurs sur l’un des commerçants des Halles de Dijon. Sans son marché, Dijon ne serait pas tout à fait Dijon ! Parmi les figures incontournables du marché, se trouve Rachel Leclerc. Comme Noël approche, avec ses incontournables chapons et ses sempiternelles dindes, nous avons décidé de glisser dans ce menu des Trophées une spécialiste de la volaille.
Thomas Decombard – Apidis
Si, dans le domaine de la préservation de la planète, il y a une entreprise commerçante royale – et là le terme royale s’applique parfaitement – c’est Apidis, qui a fait des sentinelles de l’environnement son fonds de commerce depuis 5 générations. Cette société familiale, qui a vu le jour en 1890, ne possède pas moins de 4 000 ruches dont plus de 1 000 en production biologique. Et là aussi, tradition rime avec innovation… La boutique, à l’appellation qui s’impose, La Miellerie, qui fait la part belle au respect de l’environnement, est juste à consommer sans modération. Son directeur général, Thomas Decombard, a le miel dans le sang…
Mohamed Mikdad – Au Bout du Pain
Au Bout du Pain n’est pas au bout du monde mais dans le quartier des Grésilles, place Galilée pour être plus précis. Et, dans cette enseigne, comme quoi Galilée avait raison, rien n’est plat mais tout est rond, goutu… On y trouve du pain bien sûr, mais pas que : des viennoiseries et surtout 42 places assises pour un salon de thé ou de la restauration rapide. S’il y a bien une chose que la pandémie de Covid a montré, c’est le rôle essentiel des commerces pour le lien social. Et l’établissement de Mohamed Mikdad est un exemple dans le domaine…
Raphaël et David de Azevedo – Le Montchapet
On l’a déjà dit mais on va le répéter : Raphaël et David font un tabac dans le quartier Montchapet ! Les deux frères de Azevedo ont repris le bistrot de quartier qui s’éteignait gentiment pour en faire un vrai lieu de services, animé comme il se doit par l’humour et la bonne humeur. Du tabac, de la presse, des jeux… mais pas seulement. Raphaël et David se sont diversifiés pour apporter une présence indispensable dans le quartier. On peut même s’y poser pour boire un excellent café.
La famille Aidi
Nous n’avons pas décidé de récompenser en particulier l’espace beauté de Mme Aidi, pas plus que la salle de sport de son fils ou encore la société Wash Industry que vient de créer son autre fils. Nous avons récompensé les trois d’un coup et plus particulièrement l’esprit d’entreprise qui anime cette famille dijonnaise qui travaille dans le quartier des Bourroches. Mme Aidi a su transmettre cette belle fibre à ses enfants.
Les Établissements Gonet
Si la fidélité était une discipline olympique, James Gonet serait assurément médaille d’or. Une belle récompense pour honorer sa présence sans faille aux marchés de Noël de Dijon depuis 1995. Vous ne pouvez pas manquer les quatre chalets des Établissements Gonet. Travaillant avec son épouse Audrey, ses deux enfants, Lilou et Matt, son beau-frère et sa belle-soeur, Emile, et William, James Gonet est installé rue de la Liberté, places de la Libération, de la République et du Théâtre. Un bel exemple du commerce non-sédentaire !
Liliane Tournier – Guili Gribouilli
A la tête de l’atelier-boutique Guili Gribouilli au 53 de la rue Monge, Liliane Tournier propose la confection de trousseaux de naissance sur mesure mais également une gamme de produits manufacturés customisés ou personnalisés à la demande. Après une formation initiale d’artiste peintre et de designer textile, complétée au Sénégal pour apprendre les techniques traditionnelles de teintures sur tissu, cette véritable artiste a tout pour plaire aux mamans. Mais pas que !
Angelo Ferrigno – Cibo / Cave
Angelo Ferrigno figure dans le livre des « 50 chefs de la relève gastronomique qu’il faut avoir rencontrés une fois dans sa vie ». Le plus jeune chef étoilé de France (il avait 23 ans) est à la tête du restaurant Cibo, pour lequel il a aussi très rapidement décroché un premier Graal (1 étoile) rue Jeannin. La Liste 2025 vient d’ajouter à son classement des 1 000 meilleurs restaurants du monde ce restaurant. Et tel un clin d’œil gourmand (et vineux) à son premier établissement gastronomique, il a ouvert cet été, en face rue Jeannin, Cave. Un autre lieu à son image… délicieux !
Nathalie Fromont – Coiff&Co
Coiff&Co, c’est le nom du salon de Nathalie Fromont implanté au cœur du quartier de la Fontaine d’Ouche. Cette grande professionnelle effectue un travail remarqué et remarquable dans son établissement mais aussi avec le quartier où elle accueille en stage, notamment, des collégiens du collège Bachelard et recrute des apprentis. Elle offre aussi des services « coiffure » aux habitants du quartier. Nathalie Fromont mérite tout particulièrement cette formule : Chapeau !
Photos : Jean-Marc Gavoille