Le boxeur dijonnais Bilel Latreche est en pleine préparation de son prochain combat. Le 1er mars prochain à partir de 19 h au palais des Sports, il affrontera un puncheur vénézuélien, Carlos Rivero, doté d’un très beau palmarès. Soirée pugilistique à ne pas manquer…
Pour les connaisseurs (nombreux) du Noble Art, le Venezuela restera toujours le pays où George Foreman atteint son apogée. Nous sommes le 25 mars 1974 à Caracas et le champion du monde des lourds remet son titre en jeu contre Ken Norton. L’uppercut au 2e round qui fit plier son challenger – enfin surtout son entraîneur qui jeta l’éponge – reste comme l’un des coups les plus célèbres de celui qui allait, par la suite, croiser la route d’un certain… Mohamed Ali. Mais c’était à Kinshasa au Zaïre.
Cependant, dans le monde de la boxe, le Venezuela, ce n’est pas que ce souvenir… c’est aussi un pays producteur de champions… durs au mal, selon l’expression qui fait florès autour des rings. Le puncheur Carlos Rivero qui défiera le Dijonnais Bilel Latreche le 1er mars prochain au palais des Sports fait partie de ceux-ci. Son palmarès parle pour lui : 30 combats, 26 victoires dont 15 par KO ! Ajoutons à cela un match nul et, sur ses 3 défaites, 2 concédées contre des champions du monde. C’est dire si ce puncheur, surnommé « Cabure », a prouvé qu’il savait faire mal. Et il n’hésite pas à le dire haut et fort, comme ce fut le cas dans sa dernière interview : « J’espère que Bilel Latreche a bien fait les choses dans son camp car je ne viens pas en vacances. Je vais aller chercher la victoire. Je le mettrai KO ».
La messe n’est pas dite
Et le Vénézuélien de glisser également : « Dans notre dictionnaire, la défaite n’existe pas. Nous avançons avec tout au nom de Dieu et cette victoire est pour Dieu et pour nous ! »
La messe n’est pas (encore) dite mais, une chose est sûre, il n’est pas besoin d’être devin pour annoncer une belle rencontre pugilistique (c’est un euphémisme pour ne pas écrire un combat féroce). Car Bilel Latreche est au sommet de son art : en moins d’un an, le Dijonnais vient de réussir l’exploit de remporter trois ceintures : la première – IBF International – acquise le 29 octobre 2022 à Dijon face au Colombien Deneb Diaz, la seconde – WBC International Asie Silver – après une victoire par KO obtenue face à Toedsak Sinam en juin à Bangkok et la troisième – WBO – le 31 octobre dernier à Dole face au Costaricien Enrique Diaz.
Avec l’humilité qui le caractérise et la valeur travail qu’il a chevillée au corps, le champion dijonnais, qui dorénavant figure à la 13e place mondiale WBO dans la catégorie mi-lourd, prend cet adversaire « très au sérieux » : « Il sera particulièrement motivé car ce combat lui ouvre de belles perspectives sur la route d’un titre international. Il ne faudrait pas que cette soirée s’apparente à un piège. C’est un boxeur puissant et tout porte à croire qu’il faudra aller à la bagarre mais depuis le début du mois de janvier je me prépare en conséquence. J’en suis à la phase plus intensive et difficile mais les entraînements avec les sparrings se déroulent plutôt bien », analyse Bilel Latreche, dont le courage n’a d’égal que la finesse technique. A 37 ans – soit affichant 5 ans de plus que le Vénézuélien –, Bilel Latreche poursuit sa quête du Graal : un titre mondial… George Foreman le fut à 45 ans !
Xavier Grizot
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Vous pouvez également prendre votre entrée sur place : tribune 10€, ring 25 €