C’est avec confiance et optimisme que Fabian Ruinet regarde l’avenir. Il faut dire que les projets ne manquent pas dans tous les secteurs qui animent le quotidien de ses administrés.
2023 s’achève… Quels sont les grands dossiers qui ont marqué cette année charnière du mandat ?
« Vous avez parfaitement raison de parler « d’année charnière du mandat ». Cette année 2023 est marquée à Talant par un effort exceptionnel de la collectivité en termes d’investissements, effort que nous poursuivrons jusqu’en 2026 tant les projets sont nombreux. Je pense bien sûr à la sécurité et au développement de la vidéo-protection -il y aura 111 caméras sur le territoire communal à la fin de l’année-, à la rénovation et à la transformation énergétique de nos écoles, sans oublier bien sûr les dossiers structurants. Je pense, par exemple, à celui de l’ancien foyer Robert Grandjean, foyer abandonné qui se trouve au cœur du quartier du Belvédère et que nous avons acquis pour l’euro symbolique durant l’été.
La phase d’études sur le désamiantage est à venir en 2024. Je pense aussi à l’Espace Mennetrier où nous souhaitons organiser un bien meilleur accueil pour les jeunes enfants avec le développement d’un véritable Pôle de l’enfance. N’oublions pas non plus l’aire de jeux inclusive et intergénérationnelle aux Cerisiers qui sera unique en Bourgogne Franche-Comté. Nous l’inaugurerons au printemps 2024 ».
Le centre commercial du Belvédère sera un des principaux marqueurs de votre mandat. Où en est-on dans l’évolution du site ?
« C’est assurément un très gros dossier que nous avons décidé de porter car il en va d’une impérieuse nécessité. Nous voulons permettre à nos commerçants de mieux travailler, de renforcer ainsi leur activité, et de donner aussi une véritable visibilité à ce centre commercial qui les héberge ».
Comment les opérations vont-elles se dérouler ?
« Tout ne va pas se faire d’un coup de baguette magique. Il faudra du temps. La première phase du projet est fixée à l’horizon 2025-2026. Elle consistera à séparer le bâtiment en deux. Pour la seconde phase, il faudra compter plusieurs années de travaux pour arriver au bout du projet car il s’agira vraiment d’une transformation de cette partie du quartier ».
Et qui va s’occuper concrètement de tout cela ?
« Au terme d’une discussion très constructive avec la Métropole, nous avons décidé de porter notre choix sur la SPLAAD. En lieu et place de la commune, cette société publique va s’occuper du bon déroulement du projet qui reste, je tiens à le préciser, un projet municipal avec tout ce que cela peut sous-entendre. C’est en septembre dernier que nous avons désigné l’équipe de professionnels qui va nous accompagner sur cet immense projet ».
Un projet que vous désignez désormais sous le nom de « Cap Ouest » ?
« Nous l’avons effectivement renommé « Cap Ouest » parce que ce projet dépasse très largement la seule problématique du centre commercial. Six hectares sont concernés par cette opération. Nous allons en réalité intervenir sur un périmètre bien plus large qui intègre également l’Espace Brassens, la Bibliothèque multimédia mais également des espaces extérieurs comme la Médiane ».
Ce projet, en lien avec la SPLAAD, a aussi pu voir le jour grâce aux relations renouvelées que vous entretenez avec la Métropole ?
« La Ville de Talant est actionnaire de la SPLAAD depuis de nombreuses années, bien avant mon arrivée à la mairie. Mais il faut reconnaitre que la nouvelle relation tissée avec la Métropole, apaisée, constructive et vigilante, facilite les choses. Les rapports avec les élus et les services de la Métropole sont fluides et de qualité. Je m’en réjouis car au final, ce sont les Talantais qui en sortent renforcés. Les habitants ne voulaient plus de cette bataille stérile Ville-Métropole.
D’ailleurs, à mon sens, opposer Métropole et Département était une erreur. La Métropole est un EPCI qui intervient, sur son aire géographique, au sein de ses compétences (elle est entourée par d’autres EPCI, communautés de communes, agglomération…). Cela n’a rien à voir avec le Département, qui, lui intervient sur l’ensemble de la Côte-d’Or, en milieu urbain comme en milieu rural, sur un très grand nombre de dossiers. A mes yeux, ces deux entités sont complémentaires, au service des territoires ! »
Ce qui vous caractérise depuis votre élection, c’est votre volonté de jouer collectif. Nous aurions pu balayer d’autres sujets mais vous préférez que ce soit vos adjoints, que nous retrouvons dans les deux pages suivantes, qui les évoquent… C’est aussi cela le changement ?
« J’aime innover et j’aime le travail en équipe ! Pour faire avancer une ville au quotidien, il faut beaucoup de bonnes volontés mais surtout être particulièrement bien entouré. Sur ce point, l’équipe d’adjoints qui m’entoure est solide et soudée. Ils connaissent parfaitement leurs délégations et mettent toute leur énergie afin de faire avancer les sujets municipaux. Il me paraissait important que chacun puisse s’exprimer et revenir sur les dossiers marquants de cette année 2023. C’est aussi l’occasion pour moi de saluer l’action qui est la leur ».
Propos recueillis par Jean-Louis Pierre
