Les indicateurs du tourisme sur la métropole sont au beau fixe pour 2023. Les résultats depuis janvier laissent augurer une fréquentation en hausse pour cette année par rapport à 2019, année de référence d’avant-Covid. Dijon demeure une destination nationale (et mondiale) phare…
Sladana Zivkovic, présidente de l’Office de Tourisme de Dijon Métropole : « Le bilan est plus que positif. Nous nous inscrivons depuis de nombreuses années comme une métropole attractive, à taille humaine, où l’on peut allier tourisme urbain et tourisme nature. L’ADN de notre destination – tourisme œnologique et gastronomique – fonctionne particulièrement bien. Je n’oublie pas non plus la dimension durable du tourisme que nous proposons, avec l’accompagnement des acteurs encore plus vertueux et la promotion des destinations éco-responsables sur la métropole et toute la région. A ce sujet, comme le maire François Rebsamen n’a de cesse de le demander, le rétablissement de la ligne TGV Mulhouse – Lille, passant par Dijon et l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle, est essentielle, surtout lorsque l’on voit l’origine géographique de notre clientèle ».
170 135
Les trois accueils de l’Office de tourisme (Forges, Gare et 1204) ont été fréquentés par 170 135 personnes, soit + 9% par rapport à 2022, avec de belles journées entre fin juillet et le 15 août, durant lesquels ce chiffre a grimpé à 2 000 par jour.
A 65% de France
Les visiteurs accueillis à l’Office de tourisme proviennent à 65% de l’Hexagone. Parmi ceux-ci, ceux de Bourgogne Franche-Comté sont toujours en tête (43 %). Suivent les habitants de l’Ile de France (15%), d’Auvergne Rhône-Alpes (12%), du Grand Est (7%) et des Hauts de France (4%).
Les Allemands en tête
Parmi les 35% d’étrangers ayant fréquenté l’Office du Tourisme, les Allemands demeurent les plus importants (24%). Les Belges et les Suisses (au même niveau, 13%), les Hollandais (12%) et les Anglais (11%) viennent ensuite. Les Américains (6e position) font également leur retour. Les Asiatiques n’ont pas encore retrouvé leur niveau d’avant-Covid, les prix des billets d’avion s’étant, pour cette clientèle, envolés, eu égard au fait qu’ils doivent contourner l’espace aérien russe.
L’hébergement en hausse
Qu’en est-il de l’hébergement ? Les nuitées sur la métropole ont progressé de 3% entre 2022 et 2023. De janvier à juin, cette hausse atteint même + 9% mais cette croissance de taille est obérée par les résultats estivaux : -11 % sur juillet et août. Un fléchissement estival inhérent, notamment, au fait que la clientèle régionale et nationale (majoritaire à plus de 60%) est repartie vers des destinations plus lointaines. La canicule n’est pas non plus étrangère à ce phénomène pour le tourisme urbain. Les chiffres du mois de septembre, qui n’ont pas encore été officialisés, sont repartis à la hausse. Au total, le nombre de nuitées atteint 862 384 en 2023, contre 841 027 l’année précédente. Quant à la durée moyenne des séjours, elle est de 1,4 nuitée.
4 822 chambres en 2024
Avec l’arrivée des nouveaux établissements 3* et 4*, le parc hôtelier sur la métropole comptera 4502 chambres à fin 2023. 320 chambres verront encore le jour en 2024…
Tapis rouge à la culture
La culture a le vent en poupe. Les sites culturels affichent une hausse de leur fréquentation de + 12% par rapport à 2022. Le musée des Beaux-Arts (l’exposition « Marc Desgrandchamps – Silhouettes » a ainsi accueilli plus de 39 000 visiteurs de mai à août) monte évidemment sur la première marche du podium. Le Jardin de l’Arquebuse, le musée Rude, la tour Philippe le Bon et le musée de la Vie bourguignonne grimpent sur les marches suivantes.
