Grand Dej’ : Les Dijonnais sont engagés

Alors que les fonds des associations solidaires occupent le devant de lactualité, sest tenu, le 10 septembre au parc de la Toison dOr, Le Grand Dej', qui sest apparenté à une fête populaire et familiale. L’adjoint dijonnais, Hamid el Hassouni, souligne la pertinence de cet événement

Le Grand Dej', institué en 2001 à Dijon, représente un événement majeur dans la vie de la cité ?

« Cet événement représente la vitrine de la rentrée associative. C’est un espace d’expression pour le tissu associatif dijonnais on ne peut plus riche par sa diversité. Plus de 4 200 associations interviennent sur tous les champs du possible : sport, loisirs, solidarité, etc. Le Grand Dej' est ainsi devenu un rendez-vous incontournable avec un double objectif : redonner du sens et une nouvelle dynamique à l’engagement citoyen qui s’essouffle depuis la crise sanitaire. Je pense que les Dijonnais sont des personnes engagées et il suffit de leur proposer une offre, une activité correspondant à leurs attentes. Ensuite donner l’occasion au tissu associatif de pouvoir se rencontrer. Je crois pour ma part beaucoup au partage d’expériences et à la mutualisation des besoins pour co-construire des projets dans l’intérêt des Dijonnais ».

La jeunesse bénévole fut-elle cette année encore valorisée ?

« Il faut déjà savoir que cette manifestation co-organisée par la Ligue de l’Enseignement et l’Union départementale des MJC est financée quasi-exclusivement par la Ville de Dijon et la métropole. Je déplore l’absence et de la Région et du Département dans la mesure où on donne la possibilité à des associations rayonnant à l’échelle départementale et régionale de pouvoir valoriser leurs activités. Et nous avons, en effet, maintenu le prix de la jeunesse bénévole, pour favoriser l’émergence d’une nouvelle génération de bénévoles. Tout en récompensant cette année les associations qui œuvrent pour l’égalité femmes-hommes ! »

Pouvez-vous nous rappeler les moyens que la Ville accorde aux associations ?

« La vie sociale et la cohésion locale n’existeraient pas si le monde associatif n’existait pas. Nous engageons des moyens conséquents qui représentent près de 14 M€ de subventions chaque année. Et 8 M€ de prestations, comme la mise à disposition de locaux et de matériels. La Maison des Associations va faire l’objet d’une extension. Je veux rappeler que le maire François Rebsamen avait décidé, au moment de la crise sanitaire, de ne pas réduire l’enveloppe financière. C’est un choix politique fort que de dire que les associations ne peuvent être la variable d’ajustement des politiques publiques. Bien au contraire… Pour preuve, nous avons aussi mis en place depuis deux ans un nouveau dispositif. Le fonds d’amorçage de la vie associative permettant un soutien financier à des associations ayant moins de 1 an d’existence. Et 140 nouvelles associations naissent chaque année… »

Propos recueillis par Camille Gablo