Jusqu’à fin septembre, la Fête de la Gastronomie bat son plein à Dijon. L’adjointe Nadjoua Belhadef nous détaille, par le menu, les événements gourmands qui animeront l’ensemble de la métropole.
Si Lucullus, premier gastronome de l’histoire, avait été notre contemporain, il aurait, à n’en pas douter, placé Dijon parmi ses cités favorites, Dijon et la gastronomie étant plus que jamais liées…
« Dijon est, en effet, une ville de gastronomie. Parce qu’elle a obtenu le label Unesco pour le Repas Gastronomique des Français, faisant suite à celui pour les Climats de Bourgogne. Car elle possède de grands restaurateurs, étoilés ou non. Parce que nous avons le partenariat avec la Chambre de Métiers et de l’Artisanat – je pourrais également citer les conventions, comme celle qui nous lie à la Chambre d’Agriculture, le déploiement des marchés locaux dans les quartiers. Parce que nous avons les Halles de Dijon. Et parce que nous avons la Cité internationale de la Gastronomie et du Vin.
Mais aussi et surtout parce que notre force de frappe réside dans l’industrie, la recherche et l’enseignement supérieur dans l’agroalimentaire. Dijon représente la ville où se préparent l’agriculture, l’alimentation, le goût et la santé de demain. Les membres du pôle de compétitivité Vitagora portent, à ce jour, 165 projets de recherche et développement. Dans le cadre du Projet Dijon Alimentation durable, piloté par mon collègue Philippe Lemanceau, nous avons été lauréats du programme d’investissements d’avenir… Je pourrais aussi citer la légumerie que nous avons inaugurée récemment et nous lancerons en 2024 un label Fait Maison-Made in Dijon… »
Les événements, dont l’actuelle Fête de la Gastronomie, confortent également Dijon dans le domaine…
« Nous multiplions en effet les événements qui font de Dijon la capitale de la gastronomie. Ce n’est pas Time Magazine qui va me contredire, lui qui a placé Dijon parmi les 50 destinations mondiales incontournables sur cette thématique. La Fête de la Gastronomie, mise en place en 2018, célèbre jusqu’à la fin du mois le goût et la convivialité, tout en faisant de la pédagogie sur la question alimentaire. Le programme associe nombre de partenaires : l’Office du tourisme, la CIGV, le Brunch des Halles… Des événements se déroulent aussi à Quetigny, à Marsannay-la-Côte, ce sujet étant métropolitain. Nos chefs y participent, l’Office internationale de la Vigne et du Vin (OIV), les entreprises du Patrimoine vivant qui nous sont chères… »
Le point d’orgue de la Fête de la Gastronomie sera, une fois encore, Show les Papilles le 23 septembre à la CIGV. Celui-ci vous tient particulièrement à cœur ?
« C’est l’événement phare de la Fête de la Gastronomie. Celui-ci permettra aux entreprises du Patrimoine vivant de promouvoir l’excellence et le savoir-faire de notre territoire : Mulot & Petitjean, les Anis de Flavigny, la moutarderie Fallot, le chocolatier Dufoux, les cassissiers Briottet, Gabriel Boudier, Lejay-Lagoute, Védrenne et la coutellerie Goyon-Chazeau… J’affectionne particulièrement ce rendez-vous populaire, convivial et intergénérationnel. Depuis l’année dernière, nous l’organisons à la CIGV, pour laquelle mon collègue François Deseille se démultiplie. Quel meilleur endroit que la CIGV qui fut qualifiée, par un ancien président de la République, de « capitale du monde de la gastronomie ! » Depuis 2018, 15 600 personnes ont participé à cet événement, dont 6 000 l’année dernière. C’est énorme et cette édition, parrainée par David Le Comte, qui excelle avec Nicolas Isnard et Cécile Sagory à la tête de la Charme Collection, a tout pour connaître à nouveau le succès.
Elle se fait également en partenariat avec les acteurs de la CIGV, le groupe K-Rey, Epicure, le BIVB, l’Ecole Ferrandi et Pathé. Les temps forts, avec les shows culinaires de David Le Comte, de Stéphanie Bresson, de Julien Chauvenet et de Gaston Savina, s’annoncent exceptionnels. Ce sera un événement majeur qui permettra aux Dijonnais et aux grands Dijonnais de redécouvrir la Cité. Je rappelle d’ailleurs que désormais la Chapelle des Climats ainsi que la Chapelle Sainte-Croix de Jérusalem sont en accès libre, dans le cadre de la politique culturelle menée par le maire François Rebsamen et son adjointe Christine Martin. Cette journée festive permettra à toutes et tous, quel que soit leur âge, de passer un grand moment… »
