Stephen Blanchard publie son 25e recueil de poésie au titre toujours aussi bien senti : « Les Temps… Pliés ! » Mais celui qui n’a pas son pareil pour jongler avec les rimes s’engage, dans le même temps, pour le peuple ukrainien…
« Le glaive est de retour dans le cœur des envieux
De ces damnés conscrits qui ravivent les guerres
Et pourtant dans l’enfer de ces instants anxieux
Le peuple doit lutter en défendant ses terres »
Voici quelques-uns des vers d’un poème de Stephen Blanchard qui sera publié par l’Académie de Kiev en soutien au peuple ukrainien. Le président de l’association dijonnaise des « Poètes de l’Amitié-Poètes sans frontières », qu’il n’est plus besoin de présenter tellement son nom rime avec belles lettres depuis des décennies, vient, en effet, d’être sélectionné par l’Union nationale des écrivains d’Ukraine pour témoigner parmi nombre d’écrivains étrangers. C’est dire…
Écrivain engagé, Stephen Blanchard l’est sans conteste, lui qui fut délégué syndical durant toute sa carrière de comptable. D’ailleurs, l’auteur de « Vers de Rage » ou de « Rage Dedans » ne s’en cache pas : « Avant les poètes défilaient dans la rue, c’était la belle époque… des pamphlétaires ». Mais cet auteur prolifique, adepte de la poésie classique comme libre, est bien plus que cela… En témoigne son 25e ouvrage qu’il vient de publier chez France Libris, « Les Temps… Pliés », véritable réflexion sur les pliures du temps. Car, lorsque des jeunes dans un établissement scolaire lui demandent pourquoi il a emboîté les pas (et les pieds) de Charles Baudelaire, il leur répond : « J’avais 12 ans et je jouais aux billes dans la cour de l’école lorsqu’une camarade très belle est passée. J’ai jeté les billes et j’ai commencé à écrire ». Jamais avare de bons mots (vous vous en doutez), cet artiste aux multiples talents – il est également musicien, photographe… – entretient la flamme… poétique depuis qu’il a créé son association en 1974. Dans la Cité des Ducs où, depuis 2001, il a créé le Prix de l’édition de de la Ville de Dijon, mais aussi bien plus largement… grâce à sa revue Florilège qui compte quelque 1 500 correspondants du monde entier. Que ce soit pour ceux qui souffrent ou pour la poésie, pas de retraite pour Stephen Blanchard !
Camille Gablo
http://poetesdelamitie.blog4ever.com
Vous pouvez commander « Les Temps… Pliés » en écrivant à aeropageblanchard@ gmail.com