Département de le Côte d’Or : « Protéger les plus fragiles »

La traditionnelle cérémonie des vœux du Département s’est déroulée au Palais des Congrès de Dijon. L’occasion pour François Sauvadet, président du conseil départemental de la Côte-d’Or, de remercier tous ceux qui agissent au quotidien : les élus, les maires, les associations, les entreprises, les acteurs de la sécurité et de la protection civile, les professionnels de  santé et de la solidarité qui font face, et, bien sûr, les agents du Département. Morceaux choisis…

Solidarités

« Le premier objectif du Département, c’est de protéger les plus fragiles, de protéger les familles, tous ceux qui ne peuvent plus faire face. C’est notre cœur de compétence et c’est une exigence pour nous. Pour bien mesurer l’ampleur de notre intervention, je veux rappeler que, pour la première fois, notre budget dédié aux solidarités va dépasser les 330 millions d’euros.

330 millions d’euros pour soutenir les plus fragiles, pour accompagner nos ainés, les personnes handicapées, pour protéger nos enfants. Oui, être solidaire, c’est notre priorité sur toute la Côte-d’Or, dans tous les quartiers comme dans nos communes ».

Jeunesse

« Nous continuerons d’investir pour notre jeunesse, investir dans nos collèges. La construction du collège Roland Dorgelès à Longvic va s’achever, nous y avons consacré 24 millions d’euros d’investissement. Investir pour notre jeunesse, c’est aussi favoriser les pratiques artistiques, culturelles et bien sûr sportives. Nous continuerons de soutenir nos associations qui œuvrent à ce lien social et à l’engagement de tous.

Nous lancerons cette année, un an avant les Jeux Olympiques, les premiers Jeux de Côte-d’Or de la jeunesse  à Chevigny-Saint-Sauveur ».

Repas scolaires

« Nous avons fait le choix d’un tarif unique de 2 € le repas servi à la cantine de nos collèges. Un des plus bas de France. Un tarif accessible, le même pour tous parce que, pour nous, la prestation du repas n’est pas un impôt. Aucun jeune Côte-d’Orien ne restera à la porte d’une cantine de nos collèges au motif que sa famille ne peut faire face.

Ce temps du repas est important pour l’éducation, l’éducation au goût, la lutte contre le gaspillage, la sensibilisation aux produits locaux et nous continuerons d’inviter ceux qui produisent, les agriculteurs, à la rencontre des collégiens pour parler de leur métier. Je rappelle que nous avons entre 50 et 80 % de produits bio et locaux dans la fabrication des repas servis dans nos 54 collèges de Côte-d’Or ».

Très haut débit

« Je regrette le retard pris sur certains chantiers du déploiement mais grâce à la stratégie que nous avons menée, plus de 90 % des Côte-d’Oriens bénéficient déjà du Très haut débit à 30 mégabits / seconde et près de 100 % du haut-débit à 8 mégabits / seconde.

Et notre objectif est bien d’achever cette année l’ensemble de la couverture en Très-Haut-Débit et à la fibre qui arrivera devant chaque domicile des Côte-d’Oriens pour permettre l’accès à la télémédecine, au télétravail, de faire face à la révolution numérique ».

Sècheresse

« Nous avons connu l’an dernier des phénomènes tempétueux, une sècheresse particulièrement longue et des feux de forêts que nous n’avions pas l’habitude de voir ici. Pour faire face à ces nouveaux phénomènes, nous avons décidé d’investir 5 millions d’euros supplémentaires dans des engins et matériels de protection et de lutte contre les feux de forêts qui seront prépositionnés territorialement ».

Eau

« Le Département ne sera pas un partenaire dormant en matière de politique de l’eau et de biodiversité. Nous sommes un des premiers financeurs. Et s’agissant de l’approvisionnement en eau potable, je ne souhaite pas un modèle qui vise à ce que le prix de l’eau se stabilise en ville pour des raisons évidentes de densification et qu’il explose à la campagne.

Je ferai tout dans le respect des communes et des syndicats pour garantir un accès à l’eau de qualité, à un prix abordable, en tout point du territoire et pour tous les usages car l’eau est un bien universel. Sans eau, pas de vie, pas de construction, pas de développement, pas d’agriculture ».

A 38

« Nous gérons 5 674 km de routes et j’ai pris la décision de proposer à l’Etat de reprendre la propriété de l’A 38. L’A38, entre Pouilly-en-Auxois et Dijon, est un axe structurant comme l’est l’ARC. Je ne veux pas d’un péage sur cette autoroute et elle restera à 130 km/h hors territoire métropolitain ».

Crédit Photo : Philippe Bruchot – CD 21