Le double champion olympique de biathlon est prêt pour une nouvelle saison et regarde, déjà, vers les JO d’hiver 2026. Doté d’un nouveau statut, il s’investit aussi pour les causes qui le passionnent. Il vient ainsi d’allier son image à celle de FORMAPI pour les formations en apprentissage dans les métiers du sport.
DLH : Quentin, comment avez-vous géré l’après JO et votre nouvelle image sportive mais aussi médiatique ?
Quentin Fillon-Maillet : « Cela a été une belle expérience. J’ai pris le temps de récupérer et d’analyser tout ce qui s’est passé au cours des derniers mois. J’ai pu profiter de certaines opportunités comme le tirage au sort de Roland Garros ou le Grand Prix de France de formule 1.
J’ai rencontré pas mal de personnes, dans divers milieux mais aussi j’ai pu me rendre compte combien mes victoires avaient pu procurer d’émotion dans le public.
A Pékin, je n’en avais pas cerné la véritable portée. Je sens que mon statut a changé, que je suis plus reconnu dans la rue. J’avais anticipé en créant mon équipe de communication depuis plusieurs années et cela m’a permis d’être armé pour affronter tout cela. Car, dès le mois de juin, j’étais de retour à l’entraînement ».
DLH : Pourquoi être le parrain des formations en apprentissage 2022/2023 des métiers du sport de FORMAPI ?
Q. F-M : « Mon père et mon oncle dirigent l’entreprise de menuiserie familiale. J’ai suivi des études très concrètes et j’ai un vrai intérêt pour la formation et l’expertise des professionnels. Quand on m’a demandé de parrainer les promotions 2022-23, il était évident que cela avait du sens pour moi. Il y a en France une vraie éthique dans la formation et c’est important de pouvoir soutenir les apprentis.
Dans le monde du sport, il est capital de former des professionnels capables de transmettre. Formapi propose des formations importantes et distille de belles valeurs. Il est dans le rôle social du champion de soutenir de telles institutions ».
DLH : Quels sont vos objectifs pour la saison 2022/2023 qui va débuter dans quelques semaines ? Comment repartir de l’avant quand on a tout connu comme vous ?
Q. F-M : « Rester jusqu’au Jeux olympiques de 2026 le meilleur biathlète du monde. En juin, j’ai tout de suite ressenti le besoin de repartir à l’entraînement. Avec l’expérience, j’ai l’impression de rapidement retrouver mes marques et mes sensations.
Les premières compétitions, que ce soit en remportant le Martin Fourcade Nordic Festival ou le Championnat de France de poursuite à Prémanon, confirment mes impressions, même s’il reste du boulot ».
Propos recueillis par Pierre Solainjeu