Olivier Arbez : « Nous voulons peser sur l’aménagement de l’entrée Sud »

Présent sur les communes de Chenôve, Marsannay-la-Côte, Perrigny-lès-Dijon, Ouges et Longvic, le Club Grand Sud rayonne sur un secteur pesant près de 15 000 salariés avec la plus forte augmentation de création d’emplois (+3%). Depuis 2010 et la fusion de Sud Iris et Palissy Dijon Sud, il regroupe des chefs d’entreprise afin d’oeuvrer à la convivialité entre voisins mais aussi de peser au développement du Sud dijonnais. Depuis début avril, le Club Grand Sud s’est doté d’un nouveau président : Olivier Arbez, à la tête d’Auto Sélection de l’Europe. Ce nouveau pilote nous détaille les projets de son mandat…

Dijon l’Hebdo : C’est une succession naturelle puisque vous étiez précédemment vice-président…

Olivier Arbez : « En effet, cela s’inscrit dans une belle continuité avec mon prédécesseur Eric Boudier que j’ai accompagné durant plusieurs mois. L’équipe a été en partie renouvelée, avec Thierry Durant, désormais vice-président. La présidence de 3 ans non renouvelable a aussi pour but de créer une véritable dynamique. C’est une force et nous en avons besoin puisque, comme toutes les associations, nous sortons de la douloureuse période du Covid. Aussi notre objectif est-il de retrouver nos adhérents. Nous n’avons pas pu organiser d’événements durant deux ans, et, dans le même temps, les entreprises ont subi nombre de difficultés. Je rappelle qu’en temps normal nous avons une centaine d’adhérents. A l’heure actuelle, plus de la moitié d’entre eux ont renouvelé. Notre objectif est de retrouver le nombre initial, voire, comme je l’avais fixé à l’origine, franchir le cap des 150 adhérents ».

Dijon l’Hebdo : Redynamiser votre club après la période Covid représente ainsi l’un de vos objectifs. Quels sont les autres projets que vous porterez ?

O. A : « Notre objectif est de faire connaître au maximum le club. Nos soirées plénières une fois par mois ont repris. La première, qui s’est déroulée chez BMW, fut un grand moment et la prochaine se tiendra le 2 juin à partir de 18 h 30 au Novotel Dijon Sud. Nous souhaitons aussi favoriser les échanges avec les collectivités. Nous voulons nous placer comme un de leurs partenaires incontournables. Nombre de décisions se prennent sans que nous soyons consultés. Un exemple : lorsque la voie de bus a vu le jour avenue Roland-Carraz, nous n’avons pas été prévenus. Cette reconnaissance par les collectivités représente aujourd’hui un véritable enjeu pour tous les clubs d’entreprises. Je souhaite également développer l’interaction avec les autres clubs, car, au final, nous rencontrons les mêmes problématiques. Je pense notamment à Cap Nord qui vient aussi de se doter d’un nouveau président ou à Vital’Est, le club de Chevigny-Saint-Sauveur ».

DLH : Lors de l’assemblée générale début avril, vous avez également insisté sur l’aménagement de l’entrée Sud…

O. A : « Nous souhaitons être pleinement impliqués dans ce nouveau projet d’aménagement qui va, de facto, impacter les entreprises, leur desserte… Nous serons très attentifs à cette transformation puisque nous sommes concernés au premier chef. C’est une véritable problématique tout comme les mobilités et les transports au sens large. Nous travaillons aussi sur la création d’une voie douce entre Longvic et Chenôve car rallier les deux communes en transports en commun nécessite plus d’une heure de trajet, ce qui est pénalisant pour les embauches. Prenons l’exemple d’un apprenti de l’Ecole des Métiers à Longvic. S’il veut venir en bus à Chenôve, c’est 1 h 15. Au bout de deux mois, il arrête. Une voie douce pourrait représenter une excellente solution. Rien n’est non plus prévu au niveau de Beauregard. En partenariat avec Id’ées 21, nous avons créé une commission mobilité. Celle-ci lance une étude sur les réels besoins du secteur dans le domaine. Cela nous permettra d’avancer… Nous avons de véritables projets afin de participer au développement de la zone en améliorant notre environnement ! »

C. G