Antoine Blondin, qui n’a pas eu son pareil pour populariser la Petite Reine en décrivant, avec maestria, les « forçats de la route », encenserait à n’en pas douter le Conseil Départemental. Il faut dire que, depuis son premier Schéma cyclable, la Côte-d’Or n’a eu de cesse d’accélérer. Avec pratiquement 400 km de véloroutes et de voies vertes déjà ouverts au public (sur les 1 000 envisagés à terme), le Département a, le long des voies d’eau ou dans les vignes, balisé le chemin du cyclotourisme. Il est même sur le point de réaliser la jonction entre la Voie Bleue Moselle-Saône à vélo et le Tour de Bourgogne à vélo à Dijon. Et ce n’est pas tout, puisque comme l’explique le Monsieur Vélo du Département, Christophe Richard : « Nous œuvrons également pour les mobilités douces du quotidien, afin de répondre aux attentes actuelles mais aussi favoriser leur développement (avec un objectif de 12% en 2030 de part du vélo dans les déplacements quotidiens contre 3% aujourd’hui) ». Et là, les actions dépassent largement le nombre de fois où Raymond Poulidor a fini 2e du Tour de France. Nous pourrions citer la mise en service de l’axe sécurisé Saint-Apollinaire Varois et Chaignot, ou encore la prime de 250 € pour l’acquisition d’un Vélo à assistance électrique dans un commerce du département. Une bonification de 100 € supplémentaires est même accordée pour tout matériel produit ou assemblé en Côte-d’Or … Si bien que cette subvention a bénéficié, d’un côté, à plus de 1 500 Côte-d’Oriens depuis le mois d’avril dernier et, dans le même temps, a généré plus de 2 M€ de chiffres d’affaires dans les enseignes locales. « Ainsi le Conseil Départemental est véritablement moteur », souligne Christophe Richard, usager du quotidien mais aussi de façon sportive, réussissant l’ascension du Mont Ventoux en 1 h 45 ! C’est dire…





