Marine nationale : Dans le sillon de Maxime…

Savez-vous que 40% des recrues de la Marine nationale ne sont pas issues des régions côtières ? Aussi les nombreux métiers responsabilisant proposés par la Marine à l’issue de formations qualifiantes et rémunérées sont-ils peut-être faits pour vousVous pourrez, qui sait, rejoindre Maxime !

Le témoignage du second-maître Maxime (vous comprendrez aisément que nous tairons son nom afin de respecter les règles de confidentialité) illustre à quel point le slogan de la Marine nationale est fort bien trouvé : « Rares sont les métiers qui vous emmènent aussi loin ! »
Et nous n’écrivons cela uniquement parce qu’actuellement il est en mer de ChineCe jeune Côte-dOrien, âgé de 20 ans, est en effet « tecteur » au sein de la frégate Surcouf, un poste qui lui permet d’être au cœur de la conduite des opérations afin de fournir des informations vitales au commandement du navire sur la situation tactique autour du bâtiment de combat. Autrement dit, le détecteur observe, analyse et évalue les menaces environnantes

C’est dire à quel point son rôle est primordial. « Mon métier consiste, en réalité, à être les yeux et les oreilles du bateau. Grâce à toutes les technologies auxquelles nous avons accès, nous aidons à la conduite du bâtiment », explique Maxime qui a choisi de s’engager à 18 ans, son bac S, spécialité SVT, en poche : « J’avais effectué une sortie scolaire au sein du SNA (sous-marin nucléaire d’attaque) Rubis. Nous étions montés à bord et cela m’avait marqué. Aussi lors de ma terminale, j’ai effectué une PMM (Préparation Militaire Marine) afin d’en savoir plus sur la Marine. Cela a accentué ma volonté de m’engager. Je suis passé par l’école des sous-officier de la Marine, l’Ecole de maistrance afin d’apprendre, durant 4 mois, le métier de marin avant d’être formé, pendant 6 mois, au métier proprement dit de détecteur ».
Et Maxime qui est désormais l’une des pièces maîtresses du Surcouf ne le regrette pas. Bien au contraire, il se félicite chaque jour d’avoir fait ce choix : « J’ai la chance de faire un travail unique, d’appartenir à un équipage. Tout est différent en mer ! » Et l’on peut dire qu’il en prend plein les yeux au quotidien : « Je pourrais multiplier les exemples mais il n’y a pas de mot pour qualifier le coucher de soleil auquel nous avons droit lorsque nous pratiquons du sport sur la plateforme des hélicoptères ! Jadore également les visites organisées par la Marine à l’occasion des escales. Je ne suis pas prêt d’oublier celle de la Vallée des Rois de Louxor ». Maxime a, c’est certain, « le goût du voyage » mais pas seulement puisqu’il est heureux de « servir son pays ».


Si vous souhaitez vous inscrire dans ce sillon, sachez que la Marine nationale recrute et forme chaque année 4 000 jeunes, hommes et femmes, de la 3e à bac + 5 dans plus de 50 métiers. Et comme l’explique le premier maître Sylvain Ollivier, chef du bureau Marine du CIRFA de Dijon : « Ce n’est pas parce que l’on n’habite pas près de la mer que l’on ne peut pas devenir marin. Et la multiplicité des métiers proposés peut satisfaire tout un chacun ». On y retrouve par exemple les métiers de la navigation ou des opérations navales mais aussi ceux de la restauration ou l’ronautique navale et bien d’autres encore
Pour ceux qui voudraient suivre l’exemple de Maxime et en savoir plus, sachez que vous pouvez d’ores et déjà vous inscrire aux PMM qui se dérouleront sur 12 à 15 samedis à partir du mois de septembre : 80 places sont proposées sur les centres de Dijon et de Beaune. Avec les déplacements entièrement pris en charge, ces journées permettent de se familiariser avec l’armée, la Marine plus spécifiquement, le matelotage, la formation sécurité mais aussi les armes. Et la visite durant 5 jours d’une base navale programmée dans le cadre de ces PMM s’apparente toujours à un grand moment. Une première escale, pourrait-on dire, avant de prendre la mer

Camille Gablo

CIRFA de Dijon

24 avenue Garibaldi

Caserne Vaillant

21093 Dijon Cedex 9

Ouverture du lundi au vendredi

de 8 h à 12 h et de 13 h à 17 h 30

etremarin.dijon@gmail.com

Tél. 03.80.11.22.62.