Un sondage comme cadeau d'anniversaire
93 % des Dijonnais satisfaits de vivre à Dijon !
A moins d'être privé de toute source d'information, nul ne peut aujourd'hui l'ignorer : il s'est passé quelque chose il y a tout juste 20 ans à Dijon : l'élection de François Rebsamen conforté depuis à trois reprises dans son fauteuil de maire. N'en déplaise aux esprits chagrins et aux déclinologues de tout poil, vrais ou faux naïfs qui se sont obstinés ces mois derniers à penser que la machine faiblissait : et bien non, les témoins d'usure n'ont pas lancé de signaux d'alerte. C'est en tout cas ce que vient conforter un sondage IFOP révélé le mois dernier. De quoi égayer les apéros au comptoir du café du Commerce, le seul établissement qui a résisté aux injonctions de fermeture... et donner du grain à moudre à tous les observateurs de la vie politique locale.
Même s'il a annoncé que ce mandat serait le dernier, François Rebsamen n'en conserve pas moins le pied sur l'accélérateur. Témoin ce sondage IFOP qui illustre son souci constant de connaître le sentiment de ses administrés sur sa politique municipale. Et les résultats recueillent un véritable satisfecit. Jugez plutôt : 73 % des Dijonnais sondés sont satisfaits de François Rebsamen en tant que maire de Dijon, 77 % sont satisfaits du travail accompli par la municipalité, 75 % ont le sentiment que la mairie de Dijon utilise bien l'argent des impôts locaux, 75 % également jugent satisfaisante la manière dont la ville a géré le crise du Covid-19, 76 % ont un regard optimiste à l'égard de l'évolution et de l'avenir de la ville... Et cerise sur le gâteau d'anniversaire pour François Rebsamen : 93 % des sondés ont exprimé leur satisfaction de vivre à Dijon ! On pouvait difficilement imaginer plus claire démonstration et c'est plus qu'une leçon sur laquelle devront méditer les oppositions municipales dont on sait qu'il est tellement facile de succomber à la posture tellement confortable qui consiste à s'opposer pour s'opposer, critiquer pour le plaisir de critiquer.
Voilà certainement le plus beau des cadeaux pour marquer le 20e anniversaire de François Rebsamen à la mairie de Dijon. De quoi réjouir cœur et esprit dans cet océan de mauvaises nouvelles et de mauvaises surprises que nous supportons depuis un peu plus d'un an où l'on aura vu un virus d'origine inconnue déstabiliser les économies du monde entier, restreindre comme jamais nos libertés et bouleverser radicalement nos vies.
Ce sondage que vous allez découvrir dans les pages suivantes passe à la loupe de nombreuses thématiques et réalisations qui ont rythmé ces 20 dernières années mais aussi des perspectives sur lesquelles les Dijonnais se prononcent avec une franche adhésion.
Un sondage qui a de quoi faire François Rebsamen un homme heureux et démontrer que Dijon a élu et réélu avec la constance que l'on sait un homme qui a pris au sérieux ses propres promesses. Ce qui n'est malheureusement pas toujours le cas dans ce bas monde politique où l'on préfère souvent l'emballage à ce qu'il enveloppe, la boîte à ce qu'elle contient, l'apparence à la réalité.
Jean-Louis Pierre
Enquête réalisée par l’IFOP
L’Institut français d’opinion publique (IFOP) a réalisé cette enquête auprès d’un échantillon de 803 personnes, représentatif de la population de Dijon âgée de 18 ans et plus. Cette représentativité a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, profession) après stratification par quartier. Cette enquête a été effectuée par téléphone du 3 au 8 mars dernier.
Les Dijonnais fidèles
93% des Dijonnais sont satisfaits de vivre à Dijon… Dans le domaine, Dijon enregistre au point près le même résultat que Bordeaux en 2018 lors d’une enquête équivalente réalisée par le même institut de sondage (Ifop). Autrement dit les habitants concernés dégustent tout autant de vivre dans la capitale de la Bourgogne (il faut y ajouter la Franche-Comté depuis la loi NOTRé) que dans celle du Bordelais… Ce qui a fait dire à François Rebsamen : « Je suis un maire heureux. Heureux de constater que vous êtes pour l’immense majorité d’entre vous, satisfaits de vivre à Dijon et de l’action que mène, à mes côtés, l’équipe municipale. J’aime, vous aimez, nous aimons notre ville et elle nous le rend bien. Son histoire, son architecture, sa gastronomie, son attraction touristique et, de plus en plus, son rayonnement universitaire et technologique, attirent chaque année de nouveaux habitants. Bien sûr, il y a des marges de progression, et les insatisfaits eux-aussi, ont également leur place dans notre ville ! »
Les insatisfaits se chiffrent à 23% – il faut les compter dans celles et ceux qui estiment que la Ville a changé « plutôt en mal ». « La satisfaction, la confiance, la fierté... ce sont des sentiments positifs dont il ne faut pas se priver, à fortiori dans cette grave période. Mais il ne faut jamais s’en contenter et toujours viser le mieux. Je suis là pour agir et je le fais », a développé le président de Dijon métropole, qui a dû également apprécier que 76% des sondés soient optimistes quant à l’avenir de leur ville.
Sachant que cette enquête a été réalisée début mars, alors que le Covid-19 assombrit toujours le présent mais également interroge le futur, dans la cité des Ducs comme partout dans le monde (atermoiements de la vaccination oblige), ce score représente peut-être l’indicateur le plus illustrant de ce dossier : les Dijonnais sont, à plus des trois quarts, optimistes quant à l’avenir de leur ville… aussi sont-ils optimistes quant à leur propre avenir.
Dans le contexte actuel, avec l’opus 3 du confinement qui vient de s’ouvrir – et même si cela n’a rien à voir avec l’action municipale – cet espoir dans des lendemains qui chantent à Dijon fait plaisir à voir… Aussi ces résultats nous rappellent-ils les paroles d’Yves Jamait : « Pour avoir foulé ton pavé, usé mes s’melles sur tes trottoirs, je te connais du bout du pied, du bout du cœur, du bout du r’gard. Depuis le temps que je circule, que je coule dans tes artères, cellule parmi tes cellules, c’est ton cœur qui me régénère ! »
Selon la formule de notre Gavroche local, les Dijonnais interrogés restent fidèles à « leur vieille Dijon, maîtresse burgonde ! » Leur vieille Dijon qui a pris un sérieux coup de jeune ces dernières années…
Camille Gablo
Bilan de la municipalité
Dijon : Une ville « rebsaménienne »
Vous pouvez découvrir dans ces deux pages en vis-à-vis les notes de satisfaction accordées aux actions de la municipalité. En analysant de près les résultats vous découvrirez à quel point la culture ainsi que les politiques luttant contre le réchauffement climatique sont « essentielles » aux yeux des sondés… Et à quel point Dijon est toujours « rebsaménienne ! »
S’il fallait une preuve – en avons-nous réellement besoin ! – afin de montrer à quel point les lieux culturels manquent au plus grand nombre, cela pourrait être cette enquête réalisée par l’IFOP auprèss des Dijonnais. Tout en haut du tableau des actions de la municipalité plébiscitées figure la rénovation du Musée des Beaux Arts. Pas moins de 94% des personnes interrogées ont, en effet, affiché leur satisfaction quant à ce chantier artistique majeur (60 M€ d’investissement au total et des travaux dantesques qui se sont étalés sur 17 ans) porté par François Rebsamen qui avait fait, rappelez-vous, de son inauguration le 17 mai 2019 une des grandes dates de l’Histoire dijonnaise : « Ce musée magnifié, transformé, métamorphosé représente un acte de confiance en l’avenir. C’est un symbole de beauté, illustrant le rayonnement de la capitale régionale », avait, notamment, lancé le maire, savourant « ce grand jour pour les Dijonnais » devant une assistance nombreuse (eh oui l’heure n'était pas encore au Covid-19 et à ses rassemblements limités à 6 personnes). Une assistance dans laquelle figurait, tout de même, un ancien président de la République (François Hollande), un ancien Premier ministre (Laurent Fabius), un actuel et ancien ministre de la Culture (Franck Riester et Frédéric Mitterrand), nombre d’artistes dont l’ambassadeur de l’art dijonnais par excellence Yan Pei-Ming auteur, pour l’occasion, d’une exposition temporaire intitulée « L’Homme qui pleure… »
La rénovation du MBA n’a pas fait pleurer les sondés – elle les a, a contrario, fait largement sourire… Parmi les actions qui ont retenu l’aval des Dijonnais monte également sur le podium la piétonisation du centre-ville (86%) talonnée de peu par le réseau tram et bus de Divia (84%), ces deux chiffres très proches illustrant, quant à eux, le satisfecit accordé au tournant des transports doux pris par la Ville de Dijon. Là aussi, nous pouvons regarder dans le rétroviseur et nous souvenir que le coup d’envoi de la politique piétonnière a été donné en 2006 avec la place de la Libération qui, précédemment, accueillait encore un parking bitumé et voyait circuler chaque jour plus de 1000 bus…
Le développement durable
Cette bouffée d’oxygène, qui, au fil des ans, s’est étendue à nombre de places et d’artères du secteur sauvegardé reçoit l’aval des Dijonnais. A l’instar du tram – et du réseau de bus au gaz naturel de ville puis électriques –, dont les deux lignes ont été respectivement mises sur la voie le 1er septembre et le 8 décembre 2012. Là aussi, la fête avait battu son plein – se remémorer la place de la République noire de monde fait du bien au moment où débute un troisième confinement !
Vous découvrirez dans le tableau ci-joint les autres actions dijonnaises portées aux nues par ses habitants et vous constaterez que beaucoup concernent également le développement durable : le traitement des déchets (75%), la restauration scolaire qui fait, rappelons-le aussi, la part belle aux circuits courts (75% également), la réhabilitation thermique des bâtiments publics, des logements et des groupes scolaires (72%). Ou encore le développement de la politique en faveur du vélo (69%).
Et nous pouvons ajouter, dans cet inventaire à la Prévert, à la dernière place mais à 64% tout de même (de satisfaction) la poursuite de la végétalisation de la ville… Cette ville verte récoltant tout de même 35% de mécontents – si bien que, dans ce domaine là également, les Dijonnais sondés ont fixé le cap pour les prochaines années – mais n’arrivant pas dernière, la lanterne rouge (36% de mécontents) étant attribuée à la lutte contre l'étalement urbain par la densification de l’habitat… Ce qui peut se lire, notamment, par la volonté des personnes interrogées de conserver une ville à taille humaine. Une ville dans laquelle ils sont 93% à se dire heureux de vivre (38% vont même jusqu'à déclarer être très heureux dans la cité des Ducs). Une Ville dans laquelle 75% estiment que la municipalité utilise bien les recettes des impôts locaux… Une Ville où le taux de satisfaction total obtenu par François Rebsamen comme maire de Dijon flirte avec les trois quarts (73%)… Un an pratiquement après le premier tour des élections municipales – ce sondage a été réalisé du 3 au 8 mars derniers –, où l'édile socialiste avait posé, à hauteur de 38,24% et loin devant son premier détracteur, les fondations de sa 4e élection consécutive – celle-ci est intervenue, Covid oblige, en juin dernier. Et, pour conclure en restant dans l’anaphore, une Ville que l’on peut encore qualifier de « rebsaménienne ! »
Des actions appréciées pour les 7 à 77 ans
Pour les 7 à 77 ans – en paraphrasant la formule d’Hergé, les Dijonnais interrogés sont satisfaits des actions de la municipalité. Lorsque l’on regarde de près le détail des politiques dijonnaises trouvant l’aval des personnes interrogées, l’on s’aperçoit qu’au-dessus de 75% figurent autant les actions pour les plus jeunes que pour les seniors. Celles en faveur des écoles et des animations périscolaires (78% de réponses satisfaisantes) ont grandi de 19 points par rapport à la dernière consultation ; celles dédiées aux crèches et à la petite enfance (77%) ont même progressé de 25 points ! De l’autre côté de l'échiquier générationnel, les politiques destinées aux aînés (75%) sont également de plus en plus appréciées (75%, soit + 15 points). Elles sortent ainsi au même niveau que la mobilisation municipale pour l’attractivité de la ville… Vous verrez, en revanche, que le domaine où le bât blesse n’est autre que le stationnement (54% d’insatisfaction), emboîtant la roue des conditions de circulation (42%). Comme quoi la question de la place de la voiture en ville continue de faire vrombir les passions. A l’instar de la sécurité des personnes et des biens (-12 points) qui sort à la 3e place en terme d’insatisfaction (40%). Ne doutons pas que les événements survenues aux Grésilles ont joué un rôle dans cette perception… Voici les quelques points noirs qui n’empêchent pas au travail de la municipalité de Dijon d’obtenir un joli 77% de satisfaction globale. Un double 7, comme quoi nous ne pouvons, pour notre part, qu'être satisfaits de notre référence précédente à Hergé et à Tintin !
Le regard sur la crise du Covid-19
La ville sur le front…
Peut-être vous souvenez-vous d’une des premières interviews du maire François Rebsamen, réalisés par nos soins, alors que la France et les Dijonnais découvraient le confinement. C’était en mars 2019 et l’élu socialiste « disait aux habitants patience, patience… » Et, dans le même temps, il expliquait que « la ville était au travail pour la cause publique et l’intérêt général ». Ce travail, les Dijonnais qui ont, comme tous les Français, été patients, s’en sont majoritairement aperçus…
Nous nous serions bien évidemment passés de la nouveauté de cette enquête de satisfaction Ipsos. Elle était évidemment absente des sondages réalisés les années précédentes, et pour cause, le Covid-19 n’avait pas encore perturbé nos vies (pour ne pas dire plus !) Seulement, depuis, le ciel nous est tombé sur la tête et d’aucuns ont dû se mobiliser sur le front sanitaire… La ville de Dijon a figuré, localement, en bonne place dans la lutte.
Elle s’est ainsi investie fortement dans la distribution de masques. Rappelons qu'à l'échelle de la métropole, ce ne sont pas moins de 1,7 millions de masques qui ont été distribués, si bien que beaucoup (76%) se souviennent encore de la perception dans les bureaux de vote les 9 et 10 mai derniers du kit personnel de 3 masques. Beaucoup se remémorent également la photographie du maire de Dijon, François Rebsamen, et du président de l’Association des Chinois de Dijon, Zhong Sheng Hu, devant de nombreux cartons où il était inscrit « Médical Mask ». Tous deux posaient devant une banderole où, comme vous pouvez le voir, il était inscrit le message suivant : « Tous ensemble contre le Covid-19 ! ».
Les élus touchés par le Covid
L’action sur le front économique de la municipalité en faveur des commerces ou des entreprises locales fragilisées par les confinements successifs a également marqué 61% des sondés. Il faut dire que, dans ce domaine, le Fonds de solidarité métropolitain, qui a pris la forme d’aides directes ou bien d’avances remboursables, n’est pas passé inaperçu…
Ne doutons pas que les nombreuses exonérations dont ont bénéficié les commerces ont également favorisé ce score. Ou encore la volonté du premier magistrat de laisser, a maxima, les marchés locaux ouverts afin, à la fois, de favoriser les circuits courts, d'épauler les commerçants et producteurs locaux mais aussi de satisfaire les besoins des habitants ne disposant pas d’un centre commercial à proximité.
En revanche, le plan d’aide en faveur des jeunes (et notamment des étudiants particulièrement fragilisés par la crise dont les demandes n’ont cessé de croître auprès du CCAS) ainsi que celui destiné aux personnes les plus défavorisées ont seulement été perçus par, respectivement, 45 % et 40 % des sondés. Il n’empêche, 75% des personnes interrogées se sont avouées satisfaites par la gestion municipale de la crise du Covid-19. Le maire, les élus de son équipe, qui n’ont pas non plus été épargnés par le Covid, mais aussi les services publics territoriaux ont répondu présents face à ce fléau.
Dès le mois de mars dernier, le poste de pilotage unique d’On Dijon, dont le numéro vert fonctionnait 24/24, ne recevait pas moins de 400 appels par jour… Autrement dit, moins d’un an après son inauguration (son lancement avait eu lieu le 11 avril 2019), ce haut lieu de la Smart City a fonctionné à plein temps afin de faire face à la crise sanitaire. Autant d'éléments qui ont influé sur ce taux de satisfaction globale. Nous ne pouvons espérer qu’une seule chose : que l’année prochaine la prochaine enquête Ipsos n’interroge plus les Dijonnais sur la pandémie. Cela signifiera la fin du Covid-19 ! Mais, pour cela, il faudrait que toutes et tous soient satisfais par… la vaccination ! Et, là, permettez-nous l’expression, « c’est pas gagné ! »
Les attentes et priorités des habitants
Bienvenue dans la vertitude…
A l’instar du bilan des actions municipales, les projets plébiscités par les sondés sont, pour la très grande majorité d’entre eux, teintés de vert. Les Dijonnais interrogés veulent, une chose est sûre, que Dijon réussisse la transition écologique. L’appel est plus que lancé…
Il est loin le temps où la sécurité représentait la première préoccupation des Français. Cette enquête le prouve, puisque, dans la longue liste des projets jugés utiles par les Dijonnais interrogés, l’armement de la police municipale arrive bon dernier. Avec certes 75% d’opinion favorable mais bon dernier tout de même… loin derrière nombre de projets teintés de vert. La palme, dans le domaine durable, revenant à l’extension du réseau de chaleur urbain qui permet, entre autres, la réduction des factures énergétiques (96% le jugent utile).
Rappelons qu’en 2023 celui-ci s'étendra sur 120 km, sera alimenté à 70% grâce aux énergies renouvelables et desservira l'équivalent de 55 000 équivalents logements. Le recours au bio et aux circuits courts dans la restauration scolaire se situe au même niveau d’appétence des sondés. A l’instar de la protection de l’eau et de la lutte contre le rejet des micro-plastiques. Comme vous pourrez également le voir dans la page suivante, Suez et la métropole de Dijon réaliseront une première à l'échelle mondiale avec le traitement des micro-plastiques et micro-polluants… et ceci est particulièrement attendu par les habitants. Ceux-ci ont parfaitement appréhendé le fait qu’ « Ici commençait la mer », du nom de la campagne destinée à limiter a maxima la pollution générée par l’activité humaine.
La construction d’un nouveau centre de tri suit de très près (94%), tout comme le projet « Alimentation durable 2030 ». Le projet Territoire d’innovation de grande ambition (TIGA) qui a permis à la métropole d'être retenu par le gouvernement doit faire de Dijon une véritable vitrine à l'échelle nationale de l’agro-écologie, tout en créant un modèle économique viable pourvoyeur d’emplois… La coloration verte des futures actions plébiscitées par les sondés est prégnante, comme le prouvent aussi les 92% jugeant utiles la plantation de vergers urbains, la forêt des enfants ou encore l’alimentation par l’hydrogène des bus et bennes à ordure.
La transition écologique portée par la ville est, une chose est sûre, au cœur des attentes des Dijonnais. Comme on a pu aussi le voir, dans les pages précédentes, avec les actions préférées d’ores et déjà réalisées par la municipalité. Certes, c’est la finalisation de la mise en accessibilité des quais de la gare qui arrive bonne première (97%) mais ne devons-nous pas voir dans cette première place un intérêt pour l’intermodalité !
Quelques actions, sans connotation écologique, se glissent tout de même dans ce classement. L’une d’entre elles a trait à l’enseignement supérieur et à l’attractivité de la capitale régionale : l’installation des deux nouvelles écoles d’ingénieurs à Dijon (96%) qui ne sont autres que l’Ecole supérieure d'électronique de l’ouest (ESEO) et l’Ecole spéciale des travaux publics, du bâtiment et de l’industrie (ESTP) qui investiront le bâtiment on ne peut plus innovant et connecté du futur Campus métropolitain.
A noter également que la réhabilitation du Centre Dauphine et que le nouveau skatepark de la plaine des sports séduisent respectivement 93% et 92% des sondés… Soit bien plus que la Cité internationale de la Gastronomie et du Vin (79%). Et ce, malgré le fait que ce soit le projet dont les sondés ont entendu le plus parler. Mais peut-être ne répond-elle pas assez à la tendance du moment que l’on pourrait qualifier de… vertitude !
Camille Gablo