Haro sur le cochon
Voici revenu l’air du Barbier de Séville ! Hélas Beaumarchais est passé à la trappe : il ne nous reste qu’un théâtre d’ombre où les islamistes s’avancent masqués. Bref, à Trappes plus qu’ailleurs il y a un cheveu dans le potage. Différentes voix s’élèvent depuis des lustres pour dénoncer le communautarisme qui y sévit : les familles juives ont été contraintes d’en partir, tout comme les musulmans modérés. Le marché n’abrite que des boucheries hallal : le porc est interdit de séjour, et plus aucun coiffeur n’accueillerait de femmes selon le professeur de philosophie de l’un des lycées, Didier Lemaire, qui dénonce les « menaces » dont il ferait l’objet pour avoir rendu hommage à Samuel Paty.
François Pupponi, député apparenté Modem du Val-d’Oise a vigoureusement dénoncé, lui aussi, le climat de sectarisme de la ville. Le maire Ali Rabeh – ex-directeur de cabinet de Benoît Hamon bien connu pour ses complaisances avec « l’islamophilie » – a contre-attaqué dans un tract à l’encontre de l’enseignant, alertant les médias et courant chez un Figaro de sa connaissance pour montrer que celui-ci coiffait une… cliente ! Je laisse à mes lecteurs le soin d’apprécier l’argumentaire d’Ali Rabeh au ras des pâquerettes et son double langage : sa main gauche ignore ce que fait sa main droite… Ces polémiques n’interviennent pas dans n’importe quel contexte : le tribunal administratif de Versailles a annulé son élection à la mairie. L’élu a fait aussitôt appel. Pendant ce temps-là, s’il est des bestioles sur le gril au grand dam des amateurs de charcuterie ou de la pensée épicurienne, c’est bien le cochon.
Surpoids
Les deux confinements covidiens ont eu un effet esthétique assez désastreux : les Français ont pris en moyenne 3 kilos. Plus grave, faute de pouvoir se divertir au théâtre, au ciné, au musée ou dans les salles de gym, ils continuent de se ruer sur la bouffe, la pâtisserie ainsi que sur la choucroute. Sans jeu de mots, on risque encore de se faire du lard d’ici au printemps. Attention, si on franchit la tranche supplémentaire de + 5kilos, on se verra dans l’obligation de changer de taille de vêtements. Bref, vous savez ce qu’il reste à faire pour éviter les dépenses en fringues et reprendre le rigoureux et étroit sentier du fromage blanc light, des légumes sans assaisonnement. Il demeure une solution pour s’évader hors d’un menu du jour devenu tristounet : dévorer les livres de cuisines, naviguer dans les douceurs d’une béchamel sur Internet, des recettes du Marmiton, se bourrer à la télé de Top Chef. Mais alerte maximum, sans passer aux bancs d’essai dans les cuisines. Dura lex sed lex !
Faute de goût
J’ai surpris ma voisine de palier en grande colère. Elle est à la retraite à l’issue d’un parcours professionnel plutôt réussi, sans avoir jamais dû recourir à une promotion canapé. Mieux, elle a eu à manager des mecs sans la moindre anicroche. La voilà donc mécontente de constater l’invasion de l’écriture inclusive qui, soit dit entre parenthèses, fait des dommages collatéraux quand le féminin d’écrivain donne une écrivaine ! Ou quand le coronavirus devient la covid-19. Ou encore quand le chef se transforme en la chef… Avouez qu’il est infiniment ridicule de céder au transgenre dans le domaine grammatical. Faire preuve d’excellence, c’est tout de même plus glorieux que de se satisfaire des quotas ou de la parité qui fonctionnent souvent comme le laminoir de la méritocratie et aboutissent à la médiocrité. Droit mal acquis ne profite jamais ! La manipulation génétique de l’orthographe débouche sur des fautes de goût…
L’état sauvage
Le loup prolifère et redescend dans les plaines. Inutile de dire que la France se retrouve en proie aux vieilles lunes que sont l’ours des Pyrénées, le loup des Alpes ou le lynx du Jura ou même encore le sanglier qui, lui, se plaît à fréquenter squares et jardins publics. Il est vrai que l’homme moderne en citadin accompli préfère le rottweiler ou le doberman.
Soutien aux femmes les plus en difficulté
1,7 million de Françaises (sondage IFOP pour Dons solidaires publié le 19 mars 2019) sont victimes de précarité menstruelle. C’est pourquoi la ville de Dijon a décidé d’apporter son soutien aux femmes les plus en difficulté afin qu’elles disposent gratuitement de protections hygiéniques.
Le centre communal d’action sociale de la ville de Dijon (CCAS) a acheté plus de 56 000 protections menstruelles. Elles seront offertes à 9 associations locales partenaires (ADEFO, Coallia, Secours populaire, Secours catholique, Restos du cœur, Solidarité Femmes, SDAT, le service social du CROUS et le centre de prévention santé de l’Université) qui les redistribueront à leurs bénéficiaires.
Avec cette action la ville de Dijon entend contribuer au mieux-être des femmes et met en lumière ce facteur supplémentaire de précarité, source de réelles inégalités, en particulier pour les femmes les plus fragilisées.
Peinture et insertion
Habellis, en partenariat avec l’ACODEGE, a lancé un nouveau chantier éducatif à Longvic afin d’accompagner et de former les jeunes non inscrits dans un cursus scolaire, dans l’objectif de favoriser leur insertion socio-professionnelle. Six jeunes de Dijon métropole, en recherche de formation, vont ainsi participer à l’embellissement des parties communes d’une résidence au 17 avenue Aristide Briand, en effectuant les travaux de peinture.
Et si vous passiez faire un tour à l’Eldo ?
Le cinéma Eldorado ouvre ses portes chaque mercredi de 13 h à 18 h, histoire de redonner un parfum de cinéma à la ville. Et, à défaut de montrer des films, il vous propose de partager ses points-de-vue, ses idées, ses envies autour d’un café-brioche, où vous pourrez acquérir affiches de cinéma, dvds, livres, carnets…etc…
Craquer pour une super pochette surprise : elle coûte 25 € et comprend 3 places de cinéma (valables jusqu’en juillet 2023), 1 livre de cinéma, pour le cinéma, sur le cinéma à choisir parmi la fine sélection réunissant 3 ouvrages, 1 demie seconde de pellicule 35 mm, 1 carte postale et 1 marque page croco fait main, recyclant les désormais bien anciens programmes du ciné…
Acheter un carnet d’abonnement de 10 places valables jusqu’en juillet 2023 (52 €) pour être prêt à dégainer dès que l’Eldo pourra projeter !
Acquérir un des fabuleux carnets sérigraphiés et reliés amoureusement par l’équipe (mise de départ entre 6 € et 10 € selon le format, et la direction acceptera volontiers un peu plus si votre bourse le permet). Pour prendre des notes, dessiner, faire des listes, écrire des poèmes, offrir à vos proches un petit air d’Eldorado, ils seront parfaits ! Chaque carnet est unique en son genre et réserve des petites surprises graphiques.
Repartir avec un sac Eldo, en coton bio fabriqués dans le sud-ouest : ils sont élégants et servent à tout (prix de soutien de 10 €).
Agrémenter votre vidéothèque en chinant quelques DVD à prix libre dans les bacs en vrac. Pour les quelques soirées d’hiver, de couvre-feu et, qui sait, de confinement… qu’il nous reste à passer, un DVD c’est souvent une bonne idée !
Cinéma Eldorado
21 rue Alfred de Musset
21000 – Dijon
Tel : 03 80 66 51 89
Fax : 03 80 63 75 96
eldo@orange.fr
www.cinema-eldorado.fr