Le Coronavirus en 4 points cardinaux

1. Le Covid-19 est un serial killer. Il ne reste plus qu’à espérer qu’on parvienne à établir son profil et à s’armer de vaccins pour le neutraliser. Car, le genre humain vit une période où tout bascule.

En fait que sait-on de ce virus meurtrier ? Pangolin, chauve-souris, serpent ? Si la majorité des scientifiques s’accordent à dire que le Covid-19 nous a été transmis par un animal – la nature de ce dernier suscite encore des interrogations. L’analyse des génomes aurait révélé une origine double : le coronavirus isolé chez le pangolin peut entrer dans les cellules humaines, contrairement à celui isolé chez la chauve-souris. Pour qu’une recombinaison se produise, ces deux virus divergents auraient donc infecté le même organisme de façon simultanée. Le Covid-19 semblerait donc issu d’une recombinaison entre deux virus différents – l’un proche de celui de la chauve-souris et l’autre du pangolin. Les premiers cas de contamination seraient apparus en novembre dans la ville de Wuhan. Le génome du virus a rapidement été séquencé par des chercheurs chinois. Il offre de nombreuses similitudes avec le SRAS-COV. En France, plus 130 000 cas seraient confirmés selon Santé Publique France le 24 avril.

2. Les scientifiques ne savent pas toujours où ils habitent, d’où plusieurs scénarii imaginés et tout aussi vite répandus par le biais de la « viralité » numérique. Hélas, pour le grand public leurs thèses contradictoires sont anxiogènes !

Le plus gros pavé lancé dans la mare, ce sont les affirmations d’un Prix Nobel, le professeur Luc Montagnier : il a affirmé que le virus du Covid 19 a été fabriqué dans un laboratoire à Wuhan en Chine, à partir du virus du Sida. En résumé, le Covid-19 est une fabrication humaine, et non d’origine animale : « Une manipulation sur ce virus initialement présent chez la chauve-souris, auquel on a ajouté des séquences du VIH », poursuit Luc Montagnier. Luc Montagnier qui reprend à son compte une étude indienne contestée par l’ensemble de la communauté scientifique, dont le très réputé patron de l’Institut Pasteur. D’autres thèses circulent, notamment dans les milieux néo-créationnistes américains qui y voient un fléau envoyé aux hommes par Dieu ! Quant à un autre éminent professeur, le directeur de l’Institut hospitalo-universitaire Méditerranée, Didier Raoult – connu pour son action en faveur des traitements par la chloroquine, il vient de lancer l’hypothèse que « l’épidémie de Covid-19 serait saisonnière » et allait prendre fin d’ici à l’été.

Le consortium constitué par l’Institut Pasteur, Themis Bioscience et l’Université de Pittsburgh développe un vaccin qui aurait un spectre large dirigé contre plusieurs variantes du coronavirus. Ce vaccin est en phase préclinique. Parallèlement, nous avons appris que plusieurs milliers de respirateurs artificiels achetés par la France auraient fait l’objet de malfaçon. Enfin, avoir été contaminé ne semble pas nous garantir d’une immunité à vie, ni même à moyen terme, selon l’OMS !

Autre fumée blanche sortie des mouchoirs de prestidigitateurs du savoir avec un « S » majuscule : la nicotine protégerait de la maladie. Bref, nous voilà en totale incertitude ; « confinés ou semi-confinés » nous sommes dans l’œil du cyclone. Pour combien de temps ? Mystère et boule de suie …

3. Manipulation biologique ou pas de génies horlogers du génome, il apparaît clairement que le Coronavirus a été et demeure l’objet d’une manipulation politique…

Nous vivons tous sous la menace du Covid-19. Il faudrait en finir avec tous les diktats que l’exécutif français nous assène : durant deux mois, que ne nous a-t-on dit sur le port du masque jugé superfétatoire. Normal, c’était là une affirmation liée à une pénurie criante sur tout notre territoire ! Depuis, le 1er Ministre et Olivier Véran ont insisté sur l’obligation de le porter notamment à partir du 11 mai. Entre temps, comme les masques sont toujours en nombre problématique, on nous affirme – et Emmanuel Macron au premier chef – qu’il est « recommandé »… Mais de qui se fiche-t-on ? Quant au synopsis de la saison 1 épisodes 1 et 2 du « déconfinement », là encore il y a plus d’une… nuance de gris entre ce qu’affirment le président de la République, la porte-parole de l’Elysée ou Edouard Philippe. Depuis le 4 mai, il y aurait des « masques pour tous ». Oui ? Non ? En ce qui concerne le redémarrage de l’activité économique ainsi que d’une partie de la production industrielle dès le 11 mai, là encore l’exécutif donne dans le flou… Quid des tests sérologiques, qui devraient être le préalable à toute reprise de l’activité ? Olivier Véran a fait l’annonce de 500 000 / 700 000 Français testés par semaine, d’ici peu. Alors, le croire ou ne pas le croire ? On l’a compris : nos dirigeants politiques ont mis longtemps un masque sur leur incapacité à anticiper la question sanitaire. D’autres pays l’ont fait pour le plus grand bien de leur population (l’Allemagne, le Luxembourg, le Vietnam, la Roumanie etc.).

4. L’impact est lourd de conséquence dans notre inconscient collectif…

Dieu sait si la littérature ainsi que la filmographie de science-fiction ou encore les thématiques de certains jeux numériques ont flatté leurs publics au royaume du frisson ou du « hou-hou, fais-moi peur !», il n’empêche que nous voilà ramenés à la grande peur de l’an 1000 qu’a connue le Moyen-Age, ou aux pandémies telle que la peste noire du XIVème siècle et, plus près de nous, la grippe espagnole. Rôdeur invisible, le Covid-19 se faufile corps et âme dans notre inconscient collectif, alimentant l’un des mythes les plus sombres de la modernité. D’autant que nous le pressentons, il sonne comme le tocsin d’un déclin programmé d’une partie de l’Europe, de l’obsolescence de nos modèles économiques, et derechef de notre façon de vivre ou de voyager, de produire ainsi que de saccager à tout-va. A force de multiplier les safaris, la chasse en brousse ou encore les opérations de déforestation, on assiste à un bouleversement de la biosphère et au franchissement de la barrière des virus appartenant au monde animal vers le genre humain. Franchissement qui va crescendo depuis trois décennies et qui s’avère mortel.

Marie-France Poirier