Dans le monde de l’hostellerie-restauration, nombre d’établissements sont le reflet de leur propriétaire. C’est d’autant plus vrai pour l’exceptionnelle Maison Philippe le Bon, où s’exprime l’excellence d’Isabelle Gorecki-Hilftenfink. Placer les projecteurs sur cet ensemble au charme patrimonial unique de la Cité des Ducs ne peut se faire sans revenir sur le parcours de cette passionnée.
Isabelle Gorecki-Hilftenfink et Philippe le Bon… Ces deux noms incarnent à Dijon le patrimoine et l’excellence. Et leur destin est étroitement lié depuis 2010. Depuis que la première, grande professionnelle du tourisme, a décidé de regrouper sous le nom du second l’hôtel et le restaurant des Œnophiles de la rue Sainte-Anne ainsi que la brasserie L’Autre Entrée donnant, quant à elle, rue Berbisey. Deux ans après être devenue propriétaire – après en avoir été la directrice générale –, elle plaçait, en effet, cet ensemble réunissant trois hôtels inscrits aux Monuments historiques sur la voie du renouveau avec cette nouvelle appellation, La Maison Philippe Le Bon.
Sa genèse remontant au XVe siècle et au proche de Louis XI, greffier au Parlement de Bourgogne, Thomas Berbisey, puis à la congrégation des nonnes de Sainte-Marthe, la Maison Philippe Le Bon représente une véritable bible de la qualité et du (grand) art de vivre à la française. Et ses convertis (pardon ses adeptes) sont nombreux, qu’ils soient originaires de Dijon et de Bourgogne Franche-Comté pour le restaurant dorénavant appelé La Closerie ou bien de France et du monde entier pour l’hôtel 4 étoiles.
C’est ainsi avec le nom de Philippe III de Bourgogne dit Philippe le Bon, à qui l’on doit, ne l’oublions pas, la façade flamboyante, les cuisines ducales ainsi que la grande salle des Festins du Palais des Ducs, qu’Isabelle Gorecki-Hilftenfink illustrait tout son savoir-faire et sa passion. Car c’est une véritable passionnée qui est passée outre les injonctions familiales pour en arriver-là.
Sa grand-mère chef de cuisine
« Mes parents tenaient un hôtel-restaurant sur la Nationale 7 à Nevers. J’y suis née mais lorsqu’ils ont voulu le céder, je n’avais que 15 ans et ils ne souhaitaient pas que leurs trois filles emboîtent leurs pas dans cet univers difficile », se souvient-elle, tout en insistant sur le rôle joué aussi par sa grand-mère, « chef de cuisine », qui lui a donné « le goût du fait-maison, du travail des produits locaux de saison ». Et de la gastronomie bourguignonne : les incontournables œufs parfaits à l’époisses, le jambon persillé ou encore la joue de bœuf à la Bourguignonne et sa cuisson de 7 heures sont là pour le rappeler… comme des madeleines de Proust. Enfin, en ce qui concerne les desserts, nous devrions aussi évoquer l’Eclair au mètre, une idée des plus succulentes et originales de La Closerie… A l’instar des sauces qui, dans ce haut lieu de la gastronomie, sont toutes préparées sur place.
Après 3 ans à la Cloche, elle semble suivre les desiderata familiaux en rejoignant le Groupe Caisse d’Epargne. Mais la détermination de cette femme de caractère est telle que 16 ans après avoir rayonné dans le secteur bancaire elle décide de renouer avec ses véritables aspirations et ses premières amours… professionnelles. C’est ainsi qu’allaient pouvoir s’écrire les belles pages de l’histoire de la Maison Philippe le Bon. Elle n’a eu de cesse d’investir afin de rénover l’ensemble pour en faire un lieu unique, où l’élégance et le charme prennent tout leur sens. Tout en réussissant la délicate alchimie de valoriser le cadre patrimonial et, dans le même temps, de démocratiser l’image de cet ensemble trop peu connu du grand public…
Des cocktails signatures
Les 41 chambres de l’hôtel, prouvent son engouement pour la décoration et le beau. Si bien que la Maison Philippe Le Bon a intégré le réseau tant convoité des Collectionneurs, présidé par Alain Ducasse, distinguant les meilleurs hôtels de charme de France… « Au-delà d’une décoration recherchée, de techniques culinaires affirmées ou d’emplacements privilégiés, c’est la personnalité de chaque adresse, la sincérité de celle ou celui qui anime chacune des maisons, qui a toujours fait le lien entre les établissements sélectionnés », explique Alain Ducasse, qu’il n’est pas besoin de présenter tellement il est LA référence dans le monde de l’hôtellerie-restauration. Des mots qui illustrent, si besoin était encore, l’importance de la personnalité du capitaine dans le cap donné au vaisseau hôtelier.
Isabelle Gorecki-Hilftenfink a également fait voguer le restaurant La Closerie vers la créativité tout en en faisant le chantre de notre terroir. En le relookant entièrement, elle en a fait une magnifique adresse. Et, le 19 février dernier, elle a lancé Le 19… au 19 de la rue Berbisey : un bar chic et décontracté où la créativité bat aussi son plein avec des cocktails que l’on peut qualifier de signatures…
Autour de la cour gothique classée, cette Maison aux multiples atouts représente un véritable écrin… Un bijou qui porte le nom de Philippe le Bon mais aussi (et surtout) celui d’Isabelle Gorecki-Hilftenfink !
Camille Gablo
Pour les événements familiaux ou professionnels
Que ce soit pour des événements familiaux ou professionnels, la Maison Philippe le Bon représente un lieu idéal. Celle-ci dispose de 4 salles de séminaires, de 3 caveaux du XVIIe siècle ainsi que d’un salon de réception modulable à souhait et susceptible d’accueillir jusqu’à 120 personnes.
Des menus de fête
Si voulez faire plaisir à vos proches, pourquoi ne pas leur proposer de fêter Noël et le jour de l’An à la Closerie ? Vous leur ferez sans conteste plaisir… Sachez que la Maison Philippe le Bon propose 3 menus de fête, particulièrement gourmands, à des tarifs abordables. Ainsi le menu du 31 décembre est à 98 €. Réservation obligatoire…
Hôtel Philippe le Bon & le restaurant La Closerie
18 rue Sainte-Anne, 21000 Dijon
Tél. 03.80.30.73.52.
contact@maisonphilippelebon.com
Bar Le 19
19 rue Berbisey, 21000 Dijon
Tél. 03.80.30.53.55.
contact@le19dijon.fr