Le réseau francophone des Villes Amies des Aînés, créé par l’Organisation mondiale de la Santé, est présidé par le maire de Dijon, François Rebsamen. C’est dire si la capitale régionale est une référence dans le domaine…
En 2010, Dijon obtenait de l’OMS le label de Ville Amie des Aînés pour l’ensemble de ses actions. Deux ans plus tard à Dublin, dans la capitale irlandaise plus connue, à l’heure de la coupe du Monde de rugby, pour ses joutes rugbystiques que pour ses grandes conférences internationales, l’OMS créait le réseau francophone des Villes reconnues Amies des Aînés. Et son président n’est autre que… François Rebsamen, maire de Dijon, qui ne manque pas de souligner : « Vieillir est certes une chance, mais l’allongement de l’espérance de vie est un sujet de préoccupation qui nécessite une réorganisation de notre société afin de prendre en compte cette évolution majeure. La richesse des échanges des villes appartenant à ce réseau montre l’importance de s’unir pour guider et accompagner l’évolution des mentalité ».
Et le premier magistrat d’évoquer le fondement de sa politique en faveur des aînés dans la capitale régionale : « Réussir la Révolution de l’âge, c’est être capable de faire comprendre à tous les Dijonnais que cet enjeu nous concerne tous, quel que soit notre âge, notre niveau de vie ou nos origines ».
Autrement dit permettre, comme l’écrivain américain Ambrose Bierce l’appelait de ses vœux, que « la vieillesse devienne l’âge des possibles ». Le développement des modes de déplacement doux, dont le dernier exemple en date n’est autre que la nouvelle phase de piétonisation du centre historique (avec, récemment, les places Notre-Dame et de la Sainte-Chapelle ainsi que les rues avoisinantes) y participe pleinement. Avec, dans le rétroviseur, l’avènement du tramway et, l’année dernière, la mise en place de l’Open Payment que nombre d’aînés utilisent. Ou encore la Navette gratuite (et électrique) Divia City qui raccourcit les distances, les aménagements liés à Prioribus… en matière de mobilité et d’intermobilité, les aînés peuvent profiter pleinement de moult dispositifs.
Les sourires sont également au rendez-vous à l’occasion du traditionnel repas de Noël destiné, ne l’oublions pas, à rompre l’isolement dont nombre d’entre eux subissent les affres. L’avènement de la Maison des seniors, tout comme celui de l’Observatoire de l’Age, apportent leur pierre à cet édifice.
Afin de ne pas tomber dans un inventaire à la Prévert, sur le plan culturel, nous nous limiterons à citer l’ouverture du Musée des Beaux Arts métamorphosé le 17 mai dernier, que nombre de seniors ont déjà visité.
En matière d’habitat (adapté), de solidarité ou encore de loisirs, pour lequel une association dijonnaise agit au quotidien, les seniors sont au cœur de toutes les attentions. Dijon fait ainsi partie des (premières) villes amies des aînés !
Camille Gablo