Dans la série blague, il y a quelque temps déjà, j’ai entendu une dame comique dire « les femmes de cinquante ans sont de merveilleuses sorcières… Pourquoi ? Parce qu’elles ont su se rendre invisibles ».
Et le délicat Yan Moix en avait rajouté une louche.
Il est vrai que, qu’elle n’est pas la femme de cinquante ans – ou moins ou plus – qui ne fait pas des rêves érotiques en pensant à Yan Moix… C’est vrai quoi, un homme aussi lumineux, aussi beau, aussi charismatique… Non je blague, la gueule du monsieur m’inspire une chasteté sans remord.
Régulièrement on nous parle, pour nous rassurer, de merveilleux mannequins qui viennent d’avoir cinquante ans, de fabuleuses sexagénaires, de septuagénaires sexy mais dans la réalité c’est une autre histoire.
Bien que le marché de l’or gris soit en pleine expansion, on n’a jamais autant peiné à trouver des vêtements adaptés à nos cinquante ans – soixante, soixante dix et plus – car, soyons réalistes, cinquante ce n’est pas trente.
Exit le vêtement pour pré-ado même si on a des muscles en béton grâce à toutes les heures de déjeuner passer à suer au cours de pilate ou en salle de muscu. Le choix, si on peut parler de choix, c’est de ressembler à sa fille au risque de se couvrir de ridicule ou de ressembler à sa mère au risque de se mémériser définitivement.
Lorsque la mode effleure le sujet des quinquas, elle n’arrive même pas à faire des photos avec des quinquas ou sexagénaires !!!!
On essaye de vendre un produit pour faire tenir les dentiers par un couple de superbes trentenaires grimés en sexagénaires de rêve…
Colette a su parler du vieillissement – « avoir le don de secouer les années comme un pommier ses fleurs » – presque dans tous les romans qui suivront la période des Claudine, Colette aborde la lente descente vers la vieillesse au féminin.
Et si on décidait de ne jamais être des « vieilles ». Les années passent mais plutôt que de subir on peut choisir.
Choisir d’être bienveillante avec soi même.
Savoir que le jugement des autres est parfois pour eux une façon de se rassurer sur leur propre vieillesse, et que cela ne doit pas vous empêcher d’avancer, de faire des choix différents de ceux qu’ils essayent de vous imposer .
Nous savons toutes que la quarantaine passée on ne peut plus vraiment parler de « jeunesse » mais la séduction elle, n’a pas d’âge.
Il faut être à l’écoute de soi, ne pas renoncer à se faire belle, s’intéresser au monde, continuer à se cultiver et ne jamais se dire « je suis vieille ». mais « je suis comme un bon vin, je vais bien vieillir et je ne veux pas arrêter de jouer, de sourire, de séduire… et plus si affinité ».
Vous avez la clef : il suffit s’ouvrir la porte et de prendre le chemin de votre nouvelle jolie vie. Et c’est pour ça que je t’aime Malvina !